Diabète, humeur et Instagram

Diabète, humeur et Instagram

Diabète, humeur et Instagram

Aujourd’hui, je vous propose un format plus personnel pour cette sorte de… billet d’humeur !
La thématique : l’impact de nos émotions lorsque nous naviguons au sein de la sphère Diabète d’Instagram !

Pourquoi je ne « veille » plus

Cela fait plus de 6 ans qu’Instagram est devenu mon outil de prédilection pour me connecter aux autres diabétiques. Je m’y informe, m’inspire, me motive, m’énerve et trouve sans cesse de nouvelles raisons de détester les gens (quoi ? je suis honnête…). Instagram fait partie de mon quotidien, et sur @labelleetlediabete, il n’y a QUE des comptes autour du Diabète.

Étant community manager, j’avais tendance jusqu’à très récemment à faire de la veille. C’est à dire faire un tour d’horizon de tous les comptes, y compris ceux que je n’aime pas, afin de rester connectée aux tendances, découvrir les nouveaux arrivants mais aussi rester attentives aux besoins de la communauté. Comme vous l’avez peut-être lu dans cet article cinglant (LUI), cela ne m’as pas très bien réussi.

J’ai détesté et je déteste toujours comment notre sphère du Diabète a évolué sur Instagram. Et je ne peux rien y faire.

THE question, les ami·es

Aujourd’hui, je suis revenue à une utilisation plus…personnelle, dira-t-on, (et saine ?) d’Instagram, c’est à dire que je suis des comptes que j’aime et discute avec des gens que j’apprécie. J’ai lâché prise sur les dérives et dingueries que l’on trouve de plus en plus sur Instagram, et me suis alors posée cette question essentielle : qu’ai-je envie de voir ?

Et c’est là que je me suis rendue compte de la complexité de la chose ! Cela dépendait… de mon humeur, de ce que je vivais dans ma vie et aussi des jours de la semaine…

 

Aujourd’hui, je veux…

Bien sûr, il y a des choses qu’on ne veut pas, qu’on soit de bonne humeur ou non. Mais pour ma part, il m’est difficile d’apprécier un compte en continu. Ceux que je consulte constamment se comptent sur les doigts de la main, et pour vous donner une idée de mon degré d’exigence, je parle d’un level de qualité à la Coco&Podie, ou digne d’un Anaïs Gaillot pour ceux et celles qui s’intéressent aux TCA (ouai, la barre est haute) !

 

Quand je vais bien

Quand le soleil brille, que mes chiens chantent et que ma glycémie est stable, j’aime rire. Je regarde les Reels, je lis les posts de meme, je jette un œil rapide aux innovations et je like toutes les good vibes.

La semaine, je consomme du léger, pour me détendre lors de mes pauses. Du drôle, du touchant, parfois de l’inspirant mais je souhaite que ce soit rapide et sans effort.

Le week-end, j’aime m’engager davantage. Je lis les articles, je regarde des vidéos youtube sur les nouvelles technologies, et je prends le temps de voir ce qui a été fait en termes de sensibilisation autour du Diabète.

Quand je vais bien, je peux tout regarder, tout apprécier et même si ce n’est pas le cas, je ne vais pas dégager le compte tout de suite (déjà, j’ai une règle : les 3 flops : au 3e je masque si j’étais fidèle, je dégage si je m’en moque).

Quand je vais bien, j’aime à peu près tout.

J’apprécie les contenus inspirants, qui sont là pour nous redonner le smile et l’envie de nous battre pour obtenir la vie que nous méritons. Les visuels et vidéos qui nous rendraient presque fier·e d’être DT1, comme elle/lui.

Enfin, j’aime aussi ceux qui abordent les facettes moins glamour du Diabète, et qui acceptent, sans se victimiser, que notre quotidien, c’est aussi de la déception et des moments difficiles. Mais nous sommes là, toujours debout, et on avance. #T1DWarriors

Confidence : je SURKIFFE les photos de @diabadass_nina

Mais des fois, je vais mal

Et là, je me rends compte que j’aime consommer des contenus spécifiques. Et que ce qui ne me dérangeait pas plus que cela avant, m’est alors INSUPORTABLE.

Si je suis fatiguée, découragée ou en pleine crise existentielle, je déteste tous les comptes qui me rappellent que ma routine pourrait être mieux : que je pourrais faire davantage de sport, cuisiner plus sain, être plus belle, avoir de plus belles glycémies, que mes chiens pourraient être plus cools (naaan je rigole, c’est impossible, ça).

Je deviens acerbe et cynique face aux contenus que je juge alors hypocrites…

Tu veux des exemples ? C'est ici ahah

Les posts sur le sport, avec une esthétique digne d’une pub pour Gymshark, avec un petit « Naan mais y’a pas que le sport dans la vie, il faut kiffer ce qu’on fait » (les mêmes que je like parce que je trouve la photo canon, d’habitude).

Les glycémies ou HBA1C super propres, avec une légende du genre « Ce n’est qu’un chiffre, l’important c’est de faire de son mieux, moi je m’en fous ». Là, l’ancienne DT1 frustrée et mal équilibrée refait surface et je m’esclaffe, quelque soit mon HBA1C du moment : « BLAGUE. Moi aussi je lâcherai prise si j’avais ces résultats ! »

=> D’ailleurs, si quand je publie mes courbes, (généralement pour parler d’un sujet précis), vous ressentez ça, osez me le dire, ça sera pour mon bien, et le vôtre, car je m’améliorerai dans ma com.

• Et le petit dernier de ma triade de l’enfer : les corps parfaits. Si, si, vous voyez très bien de quoi je parle. Je n’évoque pas les posts de sensibilisation réalisés avec finesse pour mêler Diabète, poésie et corps. Je parle de ces photos qui ne font du bien qu’à la personne qui la poste. Mais c’est tout de même le strict minimum de reconnaître que cela n’a jamais « aidé ou inspiré » les gens. Ce sont des photos qui transpirent la satisfaction de l’auteur·e. (J’en ai sur mon grid, je vous mets au défi de les pointer du doigt, mais va falloir scroller un peu…)

Au mieux, elles sensibilisent les non diabétiques au fait que le Diabète ne touche pas que les personnes âgées et en état d’obésité, et glamorisent le Diabète. Au pire, elles peuvent donner des envies de meurtres et énerver ceux·celles qui n’ont pas l’énergie d’ignorer cette criante demande d’attention / reconnaissance.

À vous de me le dire en commentaire, mais personnellement, ce qui me touche, c’est le réel, l’authentique, le vivant ! Pas une illusion parfaite à l’instant T. Je me sens portée et motivée par des personnes solaires, qui me montrent la perspective d’une vie plus douce, plus fun, plus riche. Du VRAI feel good.

Et NON, je ne peux pas facilement y échapper !
• Parce que les narcissiques ne le sont pas forcément 100% du temps, et des fois ils ne le sont pas tout court et c’est nous qui projetons notre mal-être. Ça ne vaut pas toujours le coup de dégager le compte…
• Parce qu’il y a les stories partagées (c’est un vrai phénomène !)

Bref.

C’est quelque chose qui arrive sûrement à tout le monde, mais je trouvais amusant de s’y attarder en tant que diabétiques sur les réseaux.

Il y a-t-il des choses que vous vivez aussi ?
Quelque chose à ajouter ?

N'hésitez pas à venir en papoter en MP, ou en commentaires avec les autres lecteurs ! À bientôt.

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1 hormone qui en chamboule 5 : le défi quotidien des DT1

1 hormone qui en chamboule 5 : le défi quotidien des DT1

1 hormone qui en chamboule 5 : le défi quotidien des DT1

Saviez-vous que l’insuline n’était pas la seule hormone produite par notre pancréas ? On en parle peu, car l’attention est centrée sur l’insuline, qui est la seule que nous remplaçons dans le cadre de notre traitement. Mais qu’en est-il des cinq autres ? Car OUI, un pancréas fonctionnel produit pas moins de six hormones ! Et dans le cadre d’un Diabète de type 1, leur équilibre général est chamboulé.

C’est l’heure de leur rendre hommage et de rappeler que remplacer un organe entier, c’est un Art, surtout quand le traitement d’une hormone influe sur les cinq autres !

Les hormones oubliées du pancréas

Avant de parcourir ensemble les différentes hormones impactées par le Diabète de type 1, clarifions un point important.

Ces cinq hormones sont produites par notre corps. Seule l’insuline n’est plus fabriquée dans le cas d’un Diabète de type 1. Cependant, avec notre utilisation manuelle de l’insuline, leur fonction peuvent être altérées et leurs tâches complexifiées.

Autrement dit, même si on fait de notre mieux, nous ne sommes pas aussi parfaits qu’un pancréas d’origine, et cela fout le bazar au sein de ces cinq autres hormones.

Le Glucagon : L’allié pour les hypoglycémies

Si l’insuline est là pour baisser notre taux de sucre dans le sang et faire passer le nécessaire pour nourrir nos cellules et nos organes, le glucagon, lui, a un job tout aussi important : remonter notre glycémie quand elle chute trop bas. Pour cela, il n’a qu’à activer le stock de glucose dans notre foie… et voilà.

Seulement dans le cadre d’un Diabète de type 1, il nous arrive d’administrer trop d’insuline, rendant cette tâche impossible pour lui. L’hypoglycémie est alors inévitable.

Puisque cette fonction est altérée, nous sommes souvent obligés de nous resucrer « manuellement » en ingérant des glucides, ou en cas de malaise : par injection de glucagon ou inhalation de Baqsimi (glucagon à inhaler).

D’ailleurs, rien à voir, mais si vous cherchez LE resucrage parfait, j’ai peut-être la solution ICI.

 

L’Amyline : L’arme anti hypers post-prandiales

Encore une hormone pancréatique dont on ne parle jamais, mais qui joue un rôle fondamental. L’amyline ralentit la digestion des glucides et prévient les montagnes russes post-prandiales (après les repas).

En résumé, l’amyline permet à l’insuline d’agir en régulant le glucagon. Lorsque l’insuline fonctionne correctement, elle enclenche le système de satiété, qui implique la vidange gastrique (le moment où la nourriture quitte l’estomac) et la baisse d’acidité gastrique.

L’amyline aide ainsi à maintenir la glycémie en évitant que le glucagon ne libère, en plus du repas, ses réserves de sucres.

Le hic, c’est qu’elle est naturellement activée en même temps que l’insuline. Or, lorsque l’administration de l’insuline se fait par nos soins, l’effet n’est plus le même et il y a des décalages… Cela peut expliquer en partie nos pics d’hyperglycémie post-prandiale (après les repas), et on peut aussi avoir du mal à sentir notre satiété.

Bref, nous voilà condamnés à jongler entre les pré-bolus (effectuer son apport d’insuline en avance : 15 à 30min), les bolus prolongés (une superbe option sur la pompe, j’en parle ICI), le vinaigre de cidre et les balades digestives… Super !

La Ghréline : l’hormone de la faim

C’est l’hormone qui régule nos signaux de faim. Avec ou sans un Diabète de type 1, elle s’activera lors d’une hypoglycémie et fera transmettre un signal de faim, qui nous amènera à vouloir consommer du sucre. Cette hormone n’est donc pas impactée par l’insuline et fonctionne normalement (je suis déçue moi aussi, sachez-le, il faut chercher ailleurs si vous avez tout le temps faim…).

La Somatostatine : Le régulateur tout-terrain

Celle-là, c’est la régulatrice en chef. Elle empêche que le glucagon, l’insuline et d’autres hormones partent dans tous les sens. Son action ? Elle inhibe la sécrétion des hormones lorsque cela est nécessaire.

Tout comme l’amyline, elle est moins réactive dans le cadre d’un Diabète de type 1, où l’insuline n’est pas produite naturellement par la pancréas.

 

Polypeptide Pancréatique : le gestionnaire de l’appétit

Cette hormone aide à réguler notre appétit et notre utilisation de l’énergie. Son dérèglement peut compliquer la gestion du poids, souvent déjà perturbée par le Diabète et notre rapport à l’alimentation.

Et enfin, je préfère rappeler sa définition quand même :

L’insuline :

L’insuline est celle que nous connaissons le mieux. Elle permet de stocker et utiliser le glucose pour nourrir nos cellules.

J’en profite pour vous rappeler une notion importante :

L’INSULINE NE FAIT PAS GROSSIR.

On lit souvent ce discours sur les réseaux sociaux (souvent pour vous vendre des pilules magiques ou un bouquin bien marketing), mais sachez qu’il est faux, si on le remet scientifiquement dans son contexte.

En bref, l’insuline stocke le glucose (apporté par les glucides de notre alimentation) sous forme de glycogène. Cette réserve d’énergie se trouve dans le foie et nos muscles.

Ce qui peut faire grossir n’est pas l’insuline, (qui fait tout simplement son taff), mais un excès de glucides : si on mange trop de glucides par rapport à nous besoins, nous allons avoir trop de glucose, et donc trop de glycogène. Lorsque notre réserve de glycogène sera pleine, l’insuline favorisera le stockage de l’excès de glucose sous forme de cellules graisseuses (phénomène de lipogenèse).

C’est donc une consommation de sucre excessive qui fait grossir (nooon shocking news les amis) et non l’insuline !

Faites attention aux manipulations médiatiques sur le sujet. Depuis quelques années et notamment l’avènement de Glucose Godess, on assiste à un acharnement sur la glycémie et l’insuline, même chez les non diabétiques. C’est un non sens complet. N’hésitez pas à en discuter avec de véritables professionnels de santé. <3

 

 

Conclusion

 Un vrai défi

Nous sommes souvent jugés ou nous jugeons nous-même sur notre « capacité » à gérer notre Diabète.  Mais remplacer tout un organe avec une seule hormone, c’est difficile, surtout quand cette dernière dérègle toutes les autres ! Il est tout à fait normal que cela ne soit pas toujours parfait.

Si vous avez l’impression que votre corps est une énigme incompréhensible, rappelez-vous de ça. 1 hormone sur 6 !

Soyez bienveillants envers vous-mêmes

Alors, si vous avez parfois des difficultés ou si vous n’atteignez pas toujours vos objectifs glycémiques, ne soyez pas si durs avec vous-même. La gestion d’un Diabète de type 1 est extrêmement complexe, pour la raison expliquée dans cet article, et mille autres encore ! N’oubliez pas tout ce que vous faites, et célébrez chaque victoire.

 

PS. Merci à Anaïs Gaillot pour sa patience et sa relecture hihi

BREF, vivre avec un Diabète, c'est galère, pour de nombreuses raisons, dont celle-ci.

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Le Dexcom ONE+ remboursé en France

Le Dexcom ONE+ remboursé en France

Le Dexcom ONE+ remboursé en France

Un an après l’annonce de la sortie du Dexcom ONE, c’est au tour du Dexcom ONE+ de débarquer le 7 octobre 2024 en France. Si vous êtes perdus entre tous ces capteurs Dexcom, pas d’inquiétude. Nous allons démêler ensemble chaque membre de cette petite famille, et vous allez vite comprendre quels sont les nouveautés du capteur de glycémie Dexcom ONE+.

Introduction au Dexcom ONE+

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Différences entre les capteurs

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Dexcom ONE+ vs FSL 2

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Introduction au Dexcom ONE+

Les DT2, définitivement inclus

Nous avions célébré en septembre 2023 la sortie du Dexcom ONE (article complet ICI), qui incluait enfin les diabétiques de type 2 dans ses critères d’admission, tout comme le Freestyle Libre depuis ses débuts. La contrainte d’une HBA1C supérieure à 8% avait aussi disparue.

À partir du 7 octobre 2024, le Dexcom ONE+ sera remboursé en France par la Sécurité sociale ! Plus petit, un préchauffage moins long et tout aussi facile d’accès, voici tout ce que vous devez savoir sur le Dexcom ONE+ et les différences avec le modèle précédent, le Dexcom ONE.

Dexcom One+ : quoi de neuf ?

Le Dexcom ONE et ONE+ sont conçus pour offrir une surveillance continue et précise de la glycémie en temps réel. Offrant des résultats plus fiables que leurs alternatives en France, le FSL 2, les capteurs Dexcom étaient jusqu’alors plus gros que leur concurrent.

Aujourd’hui, en plus d’être peu couteux et accessible, le capteur Dexcom ONE+ est aussi beaucoup plus petit !

En très rapide, voici ses caractéristiques :
✅ Le Dexcom ONE+ dure 10 jours
✅ Il est tout en un (plus de transmetteur à clipser)
✅ Son temps de préchauffage est de 30 minutes
✅ Il est étanche
✅ Il propose des alertes personnalisées
✅ Il propose l’option Dexcom Follow pour les proches
✅ Il se récupère en pharmacie sur ordonnance
✅ Il affiche la glycémie sur Smartwatch

 

Le Dexcom One+, pour qui ?

Le Dexcom ONE+ est conçu pour les patients diabétiques de type 1 ou de type 2, qu’ils soient adultes ou enfants, à partir de 2 ans.

Il est indiqué pour ceux qui suivent une insulinothérapie intensifiée, c’est-à-dire ceux qui utilisent une pompe à insuline ou qui font au moins trois injections d’insuline par jour​, en complément d’une autosurveillance glycémique.

Mais pas que ! Il est aussi accessible pour les patients diabétiques traités par insulinothérapie non intensifiée (< 3 injections par jour) dont l’équilibre glycémique est insuffisant (HbA1c ≥ 8 %).

Si vous respectez ces conditions, vous pouvez demander à votre diabétologue de vous le prescrire. Que ce soit dans le cadre de votre premier capteur de glycémie, ou d’un changement car le FSL ne vous convient pas (problèmes de précision, allergies, etc.), le capteur Dexcom One+ pourrait bien changer votre vie !

En revanche, mais je reviendrai dessus plus bas, le Dexcom ONE+ ne fonctionne pas en boucle fermée. Il sera donc parfait pour tous les DT1 en pompe à insuline simple ou sous stylos.

Pour en savoir plus :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050212675?init=true&page=1&query=dexcom+one&searchField=ALL&tab_selection=all

Comment fonctionne le Dexcom One+ ?

Insertion du capteur : Le capteur est inséré sous la peau à l’aide d’un applicateur automatique. Il peut être porté sur le ventre, le haut du bras, ou sur le haut des fesses. L’insertion est conçue pour être indolore et simple​.

Capteur tout en un : Fini le transmetteur réutilisable à clipser : le Dexcom ONE+ est désormais un capteur de glycémie tout en un, sur l’exemple du FSL. Son applicateur est d’ailleurs très similaire.

Surveillance continue : Le capteur mesure les niveaux de glucose interstitiel toutes les 5 minutes et transmet ces informations à l’application Dexcom ONE+ sur votre smartphone ou à votre récepteur.

Liste des téléphones compatibles ICI.

On peut ainsi voir le taux de glucose et les tendances sans avoir à scanner le capteur ou à faire des calibrations​ (on appelle « calibration » le fait de devoir entrer manuellement la glycémie qu’on aura préalablement mesuré avec un appareil de glycémie)​.

Alertes personnalisées 🔔 : Le système Dexcom ONE+ permet de paramétrer des alertes en cas d’hyperglycémie ou d’hypoglycémie, avec des seuils personnalisables selon vos besoins. Ces alertes peuvent être configurées pour prévenir avant que les niveaux de glucose ne deviennent trop élevés ou trop bas​​.

NOUVEAU : Option : « Hyper différée dans le temps ». Cette fonctionnalité nous permet d’être alerté seulement lorsque notre taux de glucose est au-dessus d’un certain seuil pendant un certain laps de temps (par ex, idéal pour alerter lors d’oublis de bolus ou d’hyperglycémies prolongées après les repas).

Résistance à l’eau 💧 : Le capteur Dexcom ONE+ est résistant à l’eau, ce qui permet de le porter sous la douche ou pendant la baignade, bien qu’il puisse y avoir une interruption temporaire de la transmission des données pendant l’immersion​​.

Recyclage ♻️ : Le capteur Dexcom ONE+ vide se jette dans les ordures ménagères, tandis que son applicateur se collecte dans les boîtes violettes DASTRI, disponibles sur demande auprès de votre pharmacie.

Différences entre les capteurs Dexcom

Vous l’aurez compris, les Dexcom ONE et ONE+ sont des versions allégées car ces capteurs ne fonctionnent pas en boucle fermée. Ils sont aussi moins coûteux.

D’après le site de Dexcom, le Dexcom G6 et le Dexcom ONE sont similaires à deux options près : le Dexcom ONE ne marche pas en BF et il n’y a pas l’application Dexcom Follow (pour les proches).

Le Dexcom G7 (qui n’est pas encore arrivé chez nous), est fortement similaire au Dexcom ONE+, à la seule différence que le Dexcom ONE+ ne fonctionne pas en BF.

Les grandes différences entre le Dexcom ONE et sa nouvelle version, le Dexcom ONE+ sont : la taille (il est beaucoup plus petit), le temps de préchauffage (30min seulement), des nouvelles alertes (cf. explications altertes hyperglycémies différées plus haut), l’option Dexcom Follow (pour les proches).

Du Freestyle Libre au Dexcom

Si vous êtes ici, c’est probablement que vous souhaitez vous renseigner ou passer au capteur Dexcom. Et si vous lisez cette partie, c’est probablement que vous utilisez un FSL, et que vous êtes désireux de savoir ce qui va changer pour vous en passant au Dexcom…

Je précise qu’il s’agit d’un article français. Le FSL 3 n’est pas encore sorti en France, d’où la comparaison avec le FSL 2.

Allez, c’est parti !

Freestyle Libre 2 au Dexcom ONE+ : Qu’est-ce qui change ?

✅ La Précision

La plus grande force des capteurs Dexcom est la PRÉCISION.
Il faudra attendre le FSL 3 pour que l’indice MARD (indice de précision), surpasse enfin ceux des capteurs Dexcom. (Article complet sur le MARD ICI) Et encore, il est à noter que le MARD n’est pas le seul indicateur de fiabilité. Il faut aussi prendre en compte la stabilité globale du système face aux variations.

La taille

Si jusqu’alors, le FSL était toujours plus petit que les capteurs Dexcom, le Dexcom ONE+ renverse enfin la donne ! Du moins jusqu’à ce que le FSL 3 soit disponible car celui-ci est encore plus petit… (ils sont forts Abbott !)

Moins d’allergies

Ceci ne sera malheureusement pas une garantie que votre peau préfèrera les capteurs Dexcom, cependant, notez qu’on enregistre moins d’allergies auprès des utilisateurs de capteurs Dexcom. Les composants sont différents, et l’adhésif davantage aéré.

✅ Un mini préchauffage

Le temps de préchauffage pour démarrer un nouveau capteur passe à 30 minutes, ce qui est une avancée considérable et très appréciée !

✅ Plus d’options

Entre les alertes personnalisées, dont les hyperglycémies différées, et l’option de partage Dexcom Follow pour les proches, l’application du Dexcom ONE+ est plus complète que celle du FSL 2.

Et le petit bonus : les données s’affichent sur les smartwatches !

BREF. On arrête plus la technologie, hein ? À savoir si le prochain sera le Dexcom G7 compatible BF, ou le FSL 3 !

Capteurs et précision

Capteurs et précision

Capteurs et précision

Le paysage français des capteurs de glycémie a connu une véritable révolution ces dernières années. Les innovations technologiques ont permis une gestion plus précise et continue de notre Diabète, que ce soit avec ou sans système de boucle fermée. Avec l’arrivée de nouveaux modèles et la compétition accrue entre les fabricants, il peut être difficile de choisir le bon capteur, et surtout, comprendre leurs différences !

Cet article vise à expliquer comment est déterminée la précision de chaque capteur par leur fabricant, et comment exploiter cette donnée en tant que patient.

Le MARD

Définition

Le MARD (Mean Absolute Relative Difference) est une mesure essentielle pour évaluer la précision des capteurs de glycémie. Il indique la différence moyenne en pourcentage entre les valeurs mesurées par le capteur et celles obtenues par une méthode de référence, comme la glycémie capillaire.

Plus le MARD est bas, plus le capteur est précis.

Nuances sur les données pédiatriques

Chez les enfants, le MARD tend à être légèrement plus élevé que chez les adultes, en raison de variations plus rapides de la glycémie et de différences physiologiques. Cela signifie que les résultats peuvent varier selon la population cible.

Nuances tout court

Cependant, il est important de garder à l’esprit que le MARD, bien qu’il soit un indicateur largement utilisé, présente des limites. Comme l’a souligné le site Diabettech dans son analyse des études de précision des CGM, le MARD reflète avant tout les conditions spécifiques des essais cliniques, qui sont souvent très contrôlées et ne prennent pas en compte les nombreuses variables du quotidien d’un utilisateur.
(Lien de l’article)

Rare image d’un Freestyle Libre 1 et d’un appareil de glycémie, côte à côte et partageant un résultat quasi identique !

Facteurs influençant le MARD

  • Temps de latence : Le délai entre la variation réelle de la glycémie et la détection par le capteur peut affecter la précision.
  • Interférences chimiques : Certaines substances, comme l’acétaminophène ou des lotions pour la peau, peuvent interférer avec les lectures.
  • Site d’application : L’endroit où le capteur est appliqué peut influencer les résultats.
  • Durée de vie du capteur : Les capteurs peuvent devenir moins précis à mesure qu’ils approchent de leur fin de vie.
  • Qualité de la connectivité : Le choix du téléphone qui assure la transmission des données en Bluetooth joue également un rôle crucial. Les interruptions ou les retards dans la transmission des données peuvent entraîner des lectures moins précises.

Limites du MARD

Bien que le MARD soit un indicateur utile, il ne suffit pas à lui seul pour évaluer la qualité d’un capteur, notamment car il ne reflète pas toujours l’utilisation réelle des patients. Les variations glycémiques, la qualité de la connectivité et des aspects tels que la qualité de l’adhésif, le confort, et le temps de pose peuvent également affecter l’expérience utilisateur.

Le MARD est donc un indicateur intéressant mais il n’est pas suffisant pour déterminer le « meilleur capteur ».

Si vous souhaitez lire un comparatif complet sur les caractéristiques et performances du capteur FSL1 et 2 et du Dexcom G6, je vous invite à lire mon article sur le sujet (ICI).

Ici, nous nous concentrerons sur l’indice de précision : MARD.

Les résultats d’études centrées sur le MARD

FSL 1 vs G6 : Le Freestyle Libre 1, qui a marqué l’entrée en scène des capteurs de glycémie en continu, affiche un MARD d’environ 11,4%. Comparé au Dexcom G6, qui offre un MARD de 9% chez les adultes, ce dernier se révèle nettement plus précis, surtout dans les situations de gestion stricte du diabète.

FSL 2 vs G6 : Le Freestyle Libre 2, avec un MARD de 9,2%, a amélioré la précision par rapport à son prédécesseur. Toutefois, le Dexcom G6 continue de dominer avec une meilleure précision et une connectivité en temps réel, contrairement au FSL 2 qui nécessitait toujours un balayage manuel pour obtenir des résultats. Il aura fallu attendre septembre 2023 en France, pour qu’une MAJ permettent enfin une lecture en continu. Le système de transmission des données est cependant différent entre le FSL et le capteur Dexcom.

Le Guardian Connect de Medtronic : Avec un MARD de 9,6%, le Guardian Sensor 3 n’atteint pas la précision du Dexcom G6, notamment dans les plages extrêmes de glycémie.

Sur le plan de la précision, le Dexcom G6 reste donc le capteur de glycémie le plus précis en France.

À noter que le Dexcom One partage les mêmes performances de précision (en savoir plus sur le Dexcom One : ICI).

L’avenir du Freestyle Libre : Le FSL 3

Abbott a fait un bond en avant avec le Freestyle Libre 3, qui présente un MARD impressionnant de 7,9%, surpassant même le Dexcom G7 (8,2%). Ce capteur marque un tournant dans la course à la précision, montrant qu’Abbott rattrape son retard et pourrait bientôt surpasser Dexcom dans cette catégorie. Aucun des deux n’est encore disponible en France.

Comparer le MARD

Bien que ces chiffre soient impressionnants, comparer les MARD entre différents capteurs peut être trompeur. Chaque dispositif est évalué dans un essai clinique spécifique, avec des populations de patients et des méthodologies qui peuvent varier. Comme l’explique Diabettech, « le MARD est un terrain glissant » car les essais cliniques ne reflètent pas toujours l’utilisation réelle du capteur. Un MARD plus faible en laboratoire ne garantit pas nécessairement une précision supérieure dans la vie quotidienne. (Lien de l’article)

Sur cette image, on observe le Dexcom G7 à gauche, et le FSL 3 à droite !

Conclusion

En pratique, la précision d’un capteur de glycémie dépend de nombreux facteurs au-delà du MARD, tels que la stabilité du signal, les interférences environnementales, ou encore la tolérance individuelle au dispositif. Plutôt que de se fier uniquement aux chiffres des essais cliniques, il est essentiel de prendre en compte les retours d’utilisateurs, les expériences en conditions réelles et l’ergonomie du capteur.

En France, en 2024, le Dexcom G6 se maintient comme l’un des capteurs les plus précis et fiables du marché, notamment grâce à sa connectivité en temps réel et son MARD compétitif. Toutefois, l’avancée technologique d’Abbott avec le Freestyle Libre 3 laisse présager un changement dans la hiérarchie des capteurs de glycémie. Le partenariat émergent entre Medtronic et Abbott pour l’intégration du FSL 3 dans le système Medtronic 780G en est la preuve. La sortie en France du capteur Simplera se rapproche également, ainsi que le capteur de Medtrum.

On notera cependant qu’après avoir ouvert leurs capteurs aux non diabétiques (vous savez, avec toutes ces trends scientifiquement ridicules, fondées sur la terreur de devenir gros et en mauvaise santé), Dexcom et Abbott semblent aujourd’hui privilégier le marché plus juteux des DT2. On note une fiabilité moins importante sur l’expérience utilisateurs des nouveaux capteurs G7, One + et FSL3, une transmission des données moins fluides et précises, et un besoin plus importants de calibration. Cela n’est peut-être pas très problématique pour une cible DT2 sous surveillance glycémique légère, mais cela l’est clairement pour des DT1, pour qui chaque prise de décision nécessite des données précises et fiables.

Avec la nouvelle de la fin du remboursement de l’excellent Dexcom G6 en France (pour les patients n’étant pas sous boucle fermée) il est dommage que l’alternative de Dexcom soit un capteur moins bon, malgré un marketing coûteux et sans faille, lui.

Je l’avoue, je suis amère et attend impatiemment que le marché asiatique vienne bousculer Dexcom et Abbott.

BREF, la précision d'un capteur, c'est tout un Art.

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Le Dexcom One

Le Dexcom One

Le Dexcom One

Remboursé en France depuis fin 2023, le capteur de glycémie Dexcom One ouvre enfin ses portes aux diabétiques de type 2 sous insulinothérapie ainsi qu’à tous les DT1, quelque soient leur HBA1C ! Alors quel est ce capteur ? Comment fonctionne-t-il, et quelles sont ses différences avec le Dexcom G6 ou le FSL 2 ?

Introduction au Dexcom One

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Différences Dexcom One / G6

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Dexcom One vs FSL 2

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Introduction au Dexcom One

Bonne nouvelle pour les DT2

Septembre 2023 marque une étape importante pour les patients diabétiques de type 2 en France ! En effet, le Dexcom ONE a été annoncé sur la liste des produits et prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale (détails ICI).

Autrement dit, les DT2 auront ENFIN une alternative au capteur de glycémie Freestyle Libre d’Abbott.

Présentation du Dexcom One

Le Dexcom ONE est conçu pour offrir une surveillance continue et précise de la glycémie en temps réel. Offrant des résultats plus fiables que son alternative, le FSL 2, les capteurs Dexcom étaient jusqu’alors réservés aux DT1, sous certaines conditions.

Alors, comment est-ce possible ? Et bien Dexcom a créé une version allégée de son capteur Dexcom G6, abaissant ainsi les coûts et le rendant plus accessible.

En très rapide, voici ses caractéristiques :
✅ Le Dexcom One dure 10 jours.
✅ Il est étanche.
✅ Il propose des alertes haute/basse et en baisse/augmentation
✅ Il se récupère en pharmacie sur ordonnance

À qui s’adresse le capteur Dexcom One ?

Le Dexcom ONE est conçu pour les patients diabétiques de type 1 ou de type 2, qu’ils soient adultes ou enfants, à partir de 2 ans.

Il est spécifiquement indiqué pour ceux qui suivent une insulinothérapie intensifiée, c’est-à-dire ceux qui utilisent une pompe à insuline ou qui font au moins trois injections d’insuline par jour​, en complément d’une autosurveillance glycémique.

Si vous respectez ces conditions, vous pouvez demander à votre diabétologue de vous le prescrire. Que ce soit dans le cadre de votre premier capteur de glycémie, ou d’un changement car le FSL ne vous convient pas (problèmes de précision, allergies, etc.), le capteur Dexcom One pourrait bien changer votre vie !

À noter que contrairement au Dexcom G6, il n’y a pas de condition d’HBA1C supérieure à 8%. Il est donc beaucoup plus facile d’accès et pourra ravir tous les DT1 qui ne remplissaient pas cette contrainte.

En revanche, mais je reviendrai dessus plus bas, le Dexcom One ne fonctionne pas en boucle fermée. Il sera donc parfait pour tous les DT1 en pompe à insuline simple ou sous stylos.

 

Comment fonctionne le Dexcom One ?

Insertion du capteur 👌 : Le capteur est inséré sous la peau à l’aide d’un applicateur automatique. Il peut être porté sur le ventre, le haut du bras, ou sur le haut des fesses. L’insertion est conçue pour être indolore et simple​.

Transmetteur 🔉: Une fois le capteur installé, un petit transmetteur est clipsé dessus. Ce transmetteur envoie les données de glycémie en temps réel à un appareil compatible, tel qu’un smartphone ou un récepteur Dexcom One dédié. Le transmetteur a une durée de vie de 90 jours​.

Surveillance continue ✅ : Le capteur mesure les niveaux de glucose interstitiel toutes les 5 minutes et transmet ces informations à l’application Dexcom ONE sur votre smartphone ou à votre récepteur.

Liste des téléphones compatibles ICI.

On peut ainsi voir le taux de glucose et les tendances sans avoir à scanner le capteur ou à faire des calibrations​ (on appelle « calibration » le fait de devoir entrer manuellement la glycémie qu’on aura préalablement mesuré avec un appareil de glycémie)​.

Alertes personnalisées 🔔 : Le système Dexcom One permet de paramétrer des alertes en cas d’hyperglycémie ou d’hypoglycémie, avec des seuils personnalisables selon vos besoins. Ces alertes peuvent être configurées pour prévenir avant que les niveaux de glucose ne deviennent trop élevés ou trop bas​​.

Résistance à l’eau 💧 : Le capteur Dexcom One est résistant à l’eau, ce qui permet de le porter sous la douche ou pendant la baignade, bien qu’il puisse y avoir une interruption temporaire de la transmission des données pendant l’immersion​​.

Recyclage ♻️ : Le capteur Dexcom One vide se jette dans les ordures ménagères, tandis que son applicateur ainsi que le transmetteur se collectent dans les boîtes violettes DASTRI, disponibles sur demande auprès de votre pharmacie.

Différences entre le Dexcom G6 & le Dexcom One

Si vous êtes déjà sous Dexcom G6, ou que vous hésitez entre les deux et vous demandez la différence, voici un petit tour d’horizon !

Les différences

Vous l’aurez compris, le Dexcom G6 étant le plus cher des deux, c’est aussi le plus complet.

Voyons donc ce qui diffère chez le Dexcom One :

❎ Il ne fonctionne pas en boucle fermée.
(En effet, afin de réduire les coûts et rendre le Dexcom One plus accessible, il ne contient pas la technologie permettant de l’utiliser pour une boucle fermée)

❎ Il ne permet pas de partager les données en temps réel avec un proche (En revanche, il permet bien évidemment de partager les données avec ses professionnels de santé)

❎ Le Dexcom One se récupère à la pharmacie sous ordonnance et ne nécessite pas de prestataires de santé.
(Contrairement au G6, qui est très largement distribué par les prestataires de santé, même si c’est légalement possible de le commander en pharmacie)

Enfin, notez que ces deux capteurs utilisant des technologies différentes, vous ne pourrez pas utiliser un capteur Dexcom One avec un transmetteur G6 ou vice-versa.

Faites donc attention à ce que vous récupérez en pharmacie !

Les points communs

Sinon, mises à part ces quelques différences, vous l’aurez compris, le Dexcom G6 et Dexcom One proposent les mêmes performances :

✅ Ils peuvent fonctionner sur une application mobile ou via un récepteur dédié (optionnel) Liste des téléphones compatibles ICI.
✅ Les glycémies s’affichent en continu (portée de 10 mètres avec le téléphone ou récepteur)
✅ Il ne nécessitent pas de calibration.
✅ Ils durent 10 jours.
✅ Ils sont étanches.
✅  Ils possèdent différentes alarmes :
• hypoglycémies et hyperglycémies (taux personnalisables)
• taux en baisse ou en augmentation (seuils personnalisables)
• alarme obligatoire pour hypoglycémies sévères (0,55 et en-dessous)
✅ Les données sont facilement téléchargeables et peuvent être transmises au diabétologue via Dexcom Clarity.

 

♻️ Point environnement et tri des déchets :

• Les capteurs vides se jettent dans une poubelle normale (ordures ménagères)
• Les transmetteurs & applicateurs se jettent donc dans la boîte violette DASTRI et sont collectées en pharmacie (plus d’infos ICI).

 

 

Du Freestyle Libre au Dexcom

Si vous êtes ici, c’est probablement que vous souhaitez vous renseigner ou passer au capteur Dexcom. Et si vous lisez cette partie, c’est probablement que vous utilisez un FSL, et que vous êtes désireux de savoir ce qui va changer pour vous en passant au Dexcom…

Et bien, c’est parti !

FSL au Dexcom : Qu’est-ce qui change ?

✅ La Précision

La plus grande force des capteurs Dexcom est la PRÉCISION. Factuellement, que ce soit le FSL 1, ou 2, les capteurs Abbott sont moins précis que le Dexcom G6 ou que le Dexcom One (qui partage les mêmes performances de précision, rappelons-le).

❎ La taille

Mauvaise nouvelle, chers (ex) utilisateurs du FSL, le Dexcom, G6 ou One (ils ont la même dimension) sont plus volumineux !

En effet, le FSL 1&2 font 5 mm de hauteur et 35 mm de diamètre.
Les Dexcom One et G6 font 45 mm x 30 mm x 15mm.

✅ Le transmetteur réutilisable

Les capteurs Dexcom G6 et One s’articulent en deux parties : le capteur vide avec son adhésif, et une pièce à clipser, appelée le transmetteur. Cette partie est réutilisable et se garde 90 jours avant de finir sa vie dans une boîte DASTRI violette.

Moins d’allergies

Ceci ne sera malheureusement pas une garantie que votre peau préfèrera les capteurs Dexcom, cependant, notez qu’on enregistre moins d’allergies auprès des utilisateurs de capteurs Dexcom. Les composants sont différents, et l’adhésif davantage aéré.

✅ Une mesure en continu

Je la place en dernière car Abbott a ENFIN proposé une MAJ permettant le scan en continu de la glycémie avec un FSL. Mais rappelons tout de même qu’avant septembre 2023, les utilisateurs de FSL devaient se scanner pour obtenir leur glycémie…

En résumé, une fois le format plus volumineux du Dexcom accepté, vous ne voudrez probablement plus revenir en arrière. Pas tant qu’Abbott n’aura pas amélioré la fiabilité et la précision de ses capteurs, en tout cas !

BREF. J’espère que cet article vous aura renseigné sur la question et rassuré pour ceux qui en avaient besoin !