1 an avec la pompe Medtrum

1 an avec la pompe Medtrum

Je vous propose un nouveau format : les retours d’expérience de patients, sous forme de témoignages !

Et on commence cette série avec Maud, qui nous raconte comment elle a cheminé jusqu’au port d’une pompe à insuline, et son expérience avec la Medtrum. (Si vous ne connaissez pas cette pompe, c’est ICI)

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1 an avec la pompe Medtrum, et je la garde !

Qui es-tu ?

Bonjour je suis Maud, une femme DT1 depuis 22 ans, qui a toujours été sous stylos jusque septembre dernier.

D’abord bonne élève, j’ai ensuite délaissé mon diabète, eu des troubles alimentaires et un traitement plutôt mal suivi. Par lassitude, j’ai parfois eu recours à une restriction alimentaire, ou d’insuline pour améliorer ma glycémie ou éviter les hypoglycémies au travail ou qui me réveillent la nuit.

Puis je suis redevenue « assidue ». J’utilise l’insulinothérapie fonctionnelle (calcul des glucides pour adapter les doses d’insuline) depuis quelques années avec plus ou moins de réussite, en m’aidant d’applications sur mon téléphone et de ma balance de cuisine quand c’est possible.

Je ne voulais pas de pompe à insuline, cela représentait pour moi une entrave à ma liberté, je m’imaginais ne pas pouvoir porter les vêtements que je veux.

Et avant tout, je pensais que le mot « MALADE » s’afficherait en gros sur mon front avec ce nouveau dispositif médical visible sur moi (en plus du capteur de glycémie Freestyle que je porte encore).


Je ne craignais pas l’application du dispositif ni l’apprentissage associé, j’avais uniquement une barrière psychologique et des a priori négatifs.

Le passage à la pompe

Pourquoi suis-je passée à la pompe à insuline, me direz-vous ?

Le traitement sous stylo m’épuisait, l’insuline lente étant trop forte la nuit, je faisais systématiquement des hypoglycémies qui me réveillaient, et en journée, ma glycémie était variable et incertaine (un peu comme une météo bretonne et je peux le dire j’ai un peu de breton dans mes veines). Je faisais des hypers systématiques en fin de matinée et en fin d’après-midi.

Je faisais régulièrement des correctifs d’insuline rapide, ce qui m’ajoutait de la charge mentale. Avec la fatigue des fréquentes hypos la nuit et l’alternance hypo / hyper en journée, je devenais irritable et déprimée à l’extrême.

Je n’ai jamais eu d’information sur les stylos connectés, je n’ai donc pas connu cette option qui aurait peut-être été bien aussi… Mais je l’ai découverte après.

Je suis assez curieuse des nouvelles technologies. Même si ce n’est pas une passion, je trouve fantastique certaines avancées technologiques, médicales ou non, et je pense que cela m’a aidée.

Pourquoi la Medtrum ?

Pour commencer, même si elle n’a pas de boucle fermée pour l’instant disponible en France (le capteur relié à cette pompe n’est pas homologué en France), elle sera peut-être disponible plus tard. À l’époque, l’Omnipod 5 n’était pas encore sorti en France non plus.

Je l’ai choisie car est compacte et c’est une pompe patch, c’est à dire : sans tubulure. Je ne me voyais pas avec une tubulure. On peut l’utiliser avec son smartphone. Le PDM est fourni, mais on peut aussi choisir d’utiliser que le téléphone.

Au restaurant, au café pour les glucides du petit biscuit et du capuccino, on sort le téléphone et on envoie l’insuline. C’est juste génial. Et pas de risque d’avoir encore un truc à paumer ou chercher au fond de son sac, du moment où on n’oublie pas son téléphone.

Anecdote : Lors de l’apprentissage à l’hôpital, nous étions deux femmes et deux hommes. Les deux femmes ont pris la Medtrum, et les hommes la T-Slim (boucle fermée avec tubulure). Je pense que nous correspondons à ce cliché : les hommes ont pris la boucle fermée, le plus efficace, sans se soucier de l’esthétique. Pour moi et l’autre femme avec qui j’ai discuté, nous avions le même discours : une pompe discrète, petite, pour des raisons esthétiques et vestimentaires. Le côté performance était en seconde place… Je vous laisse méditer là-dessus !

Des débuts compliqués…

Je suis hypersensible et anxieuse (youpi avec du diabète) et le moindre grain de sable peut me mettre sur les nerfs.

J’ai mal vécu le discours sécuritaire, qui est vraiment insistant lors du stage. Je passe les détails mais cela m’a complètement déprimée et découragée.

Mais je pense que tout dépend de son caractère et de son état d’esprit à ce moment-là, les autres DT1 de mon groupe n’ont pas été dérangés par cela, mais moi le premier soir j’avais déjà envie d’abandonner.

Porter la pompe

Le fait d’appréhender « l’objet » est aussi particulier. Je l’ai d’abord posé sur le ventre, et je m’y suis habituée petit à petit. Le patch se remplace tous les trois jours et après on change d’emplacement.

Les réglages

Parlons maintenant des réglages : c’est le plus compliqué selon moi. Je suis passée par beaucoup de zones de floues, de tâtonnements et de réflexions. Cela a pris quatre mois environ.

Les problèmes techniques

Niveau bug, le deuxième patch que j’ai remplacé seule est tombé en panne sans raison, et la pompe est tombée en panne au bout de deux semaines. Chaque fois j’ai paniqué et eu envie de laisser tomber.

Cette pompe était récente sur le marché et les infirmiers prestataires découvraient parfois avec moi…ce qui ne m’aidait pas à me rassurer, mais tout s’est toujours bien fini.

Il y a eu aussi toute une matinée de bugs, pendant laquelle il était impossible de se connecter à l’application du téléphone. J’ai appelé et envoyé des mails. Les prestataires ont réagi, mais pas Medtrum (enfin des heures plus tard…), et je ne sais toujours pas ce qu’il s’est passé ce jour-là mais d’après le prestataire, c’était un bug général. Après de nombreuses manipulations, j’ai perdu une matinée entière. Si j’avais travaillé ce jour-là, cela aurait été compliqué.

L’expérience

La pompe ne marche pas bien lorsque je la pose sur les cuisses : je me retrouve avec des gros pics de glycémie. J’ai donc laissé tomber, et je la pose sur le ventre et en bas du dos. Ça marche très bien sur moi.

Je me suis habituée avec le temps, mais le changement de pompe et les manipulations à faire au début ont été assez compliquées pour moi. Cela ne me pose plus de problème, aujourd’hui, je gère !

…mais surtout du positif

J’en suis très contente, et notamment concernant… mon HBA1C ! Je suis passée de 58-60% du temps dans la cible à 79-85% du temps dans la cible. Mon hémoglobine glyquée n’a jamais été aussi basse depuis trèèèès longtemps.

J’ai une forte sensibilité à l’insuline, et les stylos que j’utilisais n’étaient pas assez précis car il me fallait des réglages avec des demi-unités. La pompe est parfaite pour cela, c’est tellement ajusté, comme de l’orfèvrerie du diabète !

Par exemple, j’ai pu créer un schéma de diffusion de l’insuline avec une plage pour la nuit. Depuis, j’ai des nuits « lisses », comme je n’en avais quasiment jamais eu. Résultat ? JE DORS, et bien !

De plus, j’ai rarement les montagnes russes de la glycémie dans la journée comme j’avais avant de passer sous pompe à insuline.

Je n’ai plus à penser à mon stylo du soir (l’insuline lente) quand je vais en soirée, puisque j’ai la pompe et le téléphone. Je n’ai plus à penser à emmener de stylos tout court en journée, juste mon téléphone (je sais qu’on est censé avoir notre schéma de remplacement sur nous, mais quand je ne suis pas loin et ne part qu’une journée, je ne le prends pas, j’avoue).

Quand je fais une hypo, je peux stopper la pompe pour arrêter la diffusion d’insuline et j’ai beaucoup plus rarement cette impression de sombrer dans le néant de l’hypo qui n’en finit plus…!

Je n’ai pas eu à changer ma garde-robe comme je le craignais ! La pompe passe très bien sous un jean slim, une robe près du corps ou tout autre vêtement de son choix en fait !

Je n’ai pas de douleurs ou de sensations désagréables. J’ai lu sur Instagram des commentaires de personnes que ça dérange d’appuyer pour faire entrer l’aiguille ou qui avait des sensations désagréables lors de la diffusion de l’insuline d’un bolus. Personnellement, après 22 ans d’injections au stylo, pour moi, la petite aiguille de la pompe, c’est pareil. Excepté que c’est une fois tous les 3 jours au lieu de 4 à 10 fois par jour. Cela m’est arrivé quelquefois de sentir un peu plus la piqûre ou le bolus mais c’est l’histoire de quelques secondes maxi.

Mon patch reste bien collé. J’ai eu la chance de ne pas faire d’allergies non plus. Je marque vite mais je n’ai jamais fait de réaction cutanée. Le problème principal, ce sont les marques de la colle, mais j’ai quelques astuces.

Les conseils de Maud

Pour la peau :

Il faut décoller le patch très doucement. J’ai investi dans une solution pour décoller les pansements qui se trouve en pharmacie, que je mets sur le pourtour du patch avec un coton un peu avant de le décoller.

J’attends un peu que ça s’imprègne et le patch se décolle plus doucement et fait moins de marques. Ensuite, je mets du gel d’aloe vera et ou, de l’huile d’amande douce.

Un petit mot :

J’espère que mon expérience pourra vous aider sauter le pas vous aussi, si vous pensez que c’est nécessaire de porter une pompe.

Finalement tout s’est bien passé pour moi. Dites-vous que cela peut vous aider sur le long terme, et que si ce n’est pas le cas, vous pouvez toujours revenir aux stylos !

Un peu de paillettes

Un peu de strass et de paillettes pour faire passer tout ça :
Je n’avais pas forcément envie d’acheter des accessoires dans les boutiques spécialisées, que je trouve chères. J’ai cherché ailleurs et je me fournis du côté des loisirs créatifs, à Rougié Plé.

On y trouve des stickers d’oiseaux, de licornes, de papillons, tout pour exprimer sa kitschitude ! En plus, ils proposent souvent des nouveautés en fonction des saisons !

Calendrier Sugar Palace : Les Femmes diabétiques à l’honneur

Calendrier Sugar Palace : Les Femmes diabétiques à l’honneur

Calendrier Sugar Palace : Les Femmes diabétiques à l’honneur

Le Calendrier Sugar Palace, c’est celui qu’on aurait tous rêvé d’avoir, que ce soit les jours où on n’a pas la patate et même quand on a le smile !

Le Diabète, cet Art de Vivre

Et si vivre avec un Diabète de type 1 était plutôt un Art de vivre, une manière d’embrasser le monde avec force et panache ? Le Calendrier Sugar Palace, c’est l’histoire de 7 femmes diabétiques de type 1, Pauline, à l’origine du projet, mais aussi Tine, Auxane, Edlira, Christelle, Emmanuelle, et Hanna, qui se sont dévoilées dans toute leur authenticité.

À travers la lentille de la talentueuse photographe Viviana Morizet, elles se sont confiées, ont dansé, ri, et surtout, partagé leur vérité : vivre avec le Diabète, c’est aussi être belle et forte.

Les fonds récoltés avec ce projet iront à T1International, une organisation qui lutte pour un accès universel à l’insuline (#Insulin4All).

C’est donc plus qu’un simple calendrier : c’est une cause, un message de solidarité, et un rappel que les Good Vibes peut coexister avec le Diabète.

Pour précommander cette merveille, RDV ici :

Good Vibes 100% authentique

Je nuance cependant un point important :

Si le projet est résolument positif, et rappelle qu’une forcé réside en chacun nous, il n’est pas question de prétendre que tout est rose et merveilleux. Le chemin vers l’acceptation de notre Diabète, entre capteurs, cathéters et charge mentale, rend parfois notre rapport au corps compliqué. Et c’est tout à fait naturel.

Dans une société résolument impitoyable avec les femmes, sur le poids et l’apparence physique, ce calendrier se veut à la fois un hommage, un geste de soutien et une inspiration. Cette acceptation de soi, de son Diabète de son corps est un chemin personnel et propre à chacun.

Ce calendrier est une initiative fantastique de sensibilisation autour du Diabète de type 1, à la #T1DLooksLikeMe version frenchie, solaire et pleine de vie. Mais c’est aussi un pas en avant, et même une main tendue vers l’acceptation de notre vie de Femme avec un Diabète de type 1, pour le meilleur et pour le pire.

Qui est Pauline Pinsolle, de Sugar Palace ?

J’ai rencontré Pauline il y a plusieurs années, lors d’un évènement entre DT1, le seul que j’ai fait de ma vie. Le déclencheur ? Sur cette édition, il y avait une initiation de boxe, et j’accompagnais Vaea, qui allait présenter ses Gluc Hypo. J’ai beaucoup apprécié la journée, et eut un véritable coup de cœur pour Pauline, qui est une personne vraiment incroyable et solaire.

Pauline Pinsolle vit avec le Diabète de type 1 depuis 2011. Elle mène une vie haute en couleurs et en défis ! Maman, marathonienne, et journaliste  « Art de vivre » depuis plus de 10 ans, elle est passionnée de voyages et de gastronomie.

Pour elle, le Diabète de type 1 est un Art de Vivre.

C’est dans cet état d’esprit qu’elle a créé : Sugar Palace, qui propose entre autres, les Sugar Classes.
Le concept de Sugar Class est un espace d’échange autour du Diabète de type 1. On se rencontre, on partage, on se confie sur nos vies, nos envies, nos forces. On parle alimentation, voyage, sexualité, parentalité, sans aucun tabou. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux lieux, déguster de bons petits plats, boire un verre ensemble et selon la thématique de la rencontre, de s’essayer au yoga, à la boxe, à la danse, etc.

En 2024 a même eu lieu la 1ère édition inédite de #SUGARCAMP à Biscarosse, pour découvrir le surf pendant plusieurs jours (oui, il y a une saison 2).

Du coup, je l’avoue, je n’ai pas été surprise de découvrir ce méga projet de calendrier 2025, parce que Pauline, elle ne chôme pas, et elle a de super idées !

D’ailleurs, je vous laisse lire sa mini interview sur le Calendrier Sugar Palace 2025.

?

Parle-nous de ce que représente ce Calendrier Sugar Palace pour toi !

 

C’est une grande fierté d’avoir organisé ce projet si rapidement et qu’il prenne vie aussi vite ! J’avais envie d’avoir un bel objet qui représenterait les DT1, hommes et femmes confondus. Finalement il n’y a que des femmes qui se sont manifestées, comme quoi encore et toujours la force des femmes !

J’avais un peu (clairement) le fantasme des Dieux du Stade en version diabète. J’avais besoin de montrer la vie, la joie, les capteurs, nos corps marqués, nos corps reliés à la vie. J’avais envie de gaieté et de couleurs. De nous mettre à l’honneur. De montrer le bon dans ce qu’on vit parfois de sombre et douloureux. Derrière chacune de ses femmes, ces des histoires, des combats, des joies et des peines. C’est oser se montrer, avec son capteur et sa pompe, affronter le regard des autres et faire comme si tout était normal. Alors qu’il n’y a rien de normal et de juste dans la maladie.

Bref, j’avais envie d’aider à changer nos regards sur nous-mêmes, sur la maladie et d’ériger au rang de QUEENS ces femmes qui ont osé se mettre à nu, et ce pour toutes celles qui ont besoin de courage. Tine, Edlira, Auxane, Hanna, Christelle et Emannuelle sont devenues en l’espace d’une journée, une famille, un refuge !

C’est fort ce qui s’est passé entre nous et je crois que ça se voit sur les photos. Je suis si fière d’elles, elles sont toutes des modèles de force et si belles dans leur fragilité.

Quelle suite pour ce superbe projet ?

 

Ce sur quoi j’ai très peu communiqué, c’est que Tine, Edlira, Auxane, Hanna, Christelle et Emmanuelle et moi sommes représentées sur le mois de la découverte du diabète. Par exemple moi ,c’était au mois de mai. Je suis donc la Miss Mai du calendrier !

Et sur nos photos, nous avons toutes une phrase qui évoque de manière positive ce que le diabète nous a apporté. Comme expliqué plus haut, nous soutenons une cause qui nous tient à cœur, c’est l’accès à l’insuline pour tous et partout dans le monde. À chaque fois que vous achetez le calendrier, les fonds sont reversés à T1International.

Pour aller plus loin, nous sommes en train d’organiser une exposition de photos (celles du calendrier + des exclusives) pour la Journée Mondiale du Diabète. Rien de sûr, rien de fait, mais on va faire notre maximum !

Et puis j’aimerais que les hommes se manifestent aussi, les enfants, les femmes enceintes, j’aimerais tant qu’il y ait une édition par an. Ça serait fou, non ?

Diabète, humeur et Instagram

Diabète, humeur et Instagram

Diabète, humeur et Instagram

Aujourd’hui, je vous propose un format plus personnel pour cette sorte de… billet d’humeur !
La thématique : l’impact de nos émotions lorsque nous naviguons au sein de la sphère Diabète d’Instagram !

Pourquoi je ne « veille » plus

Cela fait plus de 6 ans qu’Instagram est devenu mon outil de prédilection pour me connecter aux autres diabétiques. Je m’y informe, m’inspire, me motive, m’énerve et trouve sans cesse de nouvelles raisons de détester les gens (quoi ? je suis honnête…). Instagram fait partie de mon quotidien, et sur @labelleetlediabete, il n’y a QUE des comptes autour du Diabète.

Étant community manager, j’avais tendance jusqu’à très récemment à faire de la veille. C’est à dire faire un tour d’horizon de tous les comptes, y compris ceux que je n’aime pas, afin de rester connectée aux tendances, découvrir les nouveaux arrivants mais aussi rester attentives aux besoins de la communauté. Comme vous l’avez peut-être lu dans cet article cinglant (LUI), cela ne m’as pas très bien réussi.

J’ai détesté et je déteste toujours comment notre sphère du Diabète a évolué sur Instagram. Et je ne peux rien y faire.

THE question, les ami·es

Aujourd’hui, je suis revenue à une utilisation plus…personnelle, dira-t-on, (et saine ?) d’Instagram, c’est à dire que je suis des comptes que j’aime et discute avec des gens que j’apprécie. J’ai lâché prise sur les dérives et dingueries que l’on trouve de plus en plus sur Instagram, et me suis alors posée cette question essentielle : qu’ai-je envie de voir ?

Et c’est là que je me suis rendue compte de la complexité de la chose ! Cela dépendait… de mon humeur, de ce que je vivais dans ma vie et aussi des jours de la semaine…

 

Aujourd’hui, je veux…

Bien sûr, il y a des choses qu’on ne veut pas, qu’on soit de bonne humeur ou non. Mais pour ma part, il m’est difficile d’apprécier un compte en continu. Ceux que je consulte constamment se comptent sur les doigts de la main, et pour vous donner une idée de mon degré d’exigence, je parle d’un level de qualité à la Coco&Podie, ou digne d’un Anaïs Gaillot pour ceux et celles qui s’intéressent aux TCA (ouai, la barre est haute) !

 

Quand je vais bien

Quand le soleil brille, que mes chiens chantent et que ma glycémie est stable, j’aime rire. Je regarde les Reels, je lis les posts de meme, je jette un œil rapide aux innovations et je like toutes les good vibes.

La semaine, je consomme du léger, pour me détendre lors de mes pauses. Du drôle, du touchant, parfois de l’inspirant mais je souhaite que ce soit rapide et sans effort.

Le week-end, j’aime m’engager davantage. Je lis les articles, je regarde des vidéos youtube sur les nouvelles technologies, et je prends le temps de voir ce qui a été fait en termes de sensibilisation autour du Diabète.

Quand je vais bien, je peux tout regarder, tout apprécier et même si ce n’est pas le cas, je ne vais pas dégager le compte tout de suite (déjà, j’ai une règle : les 3 flops : au 3e je masque si j’étais fidèle, je dégage si je m’en moque).

Quand je vais bien, j’aime à peu près tout.

J’apprécie les contenus inspirants, qui sont là pour nous redonner le smile et l’envie de nous battre pour obtenir la vie que nous méritons. Les visuels et vidéos qui nous rendraient presque fier·e d’être DT1, comme elle/lui.

Enfin, j’aime aussi ceux qui abordent les facettes moins glamour du Diabète, et qui acceptent, sans se victimiser, que notre quotidien, c’est aussi de la déception et des moments difficiles. Mais nous sommes là, toujours debout, et on avance. #T1DWarriors

Confidence : je SURKIFFE les photos de @diabadass_nina

Mais des fois, je vais mal

Et là, je me rends compte que j’aime consommer des contenus spécifiques. Et que ce qui ne me dérangeait pas plus que cela avant, m’est alors INSUPORTABLE.

Si je suis fatiguée, découragée ou en pleine crise existentielle, je déteste tous les comptes qui me rappellent que ma routine pourrait être mieux : que je pourrais faire davantage de sport, cuisiner plus sain, être plus belle, avoir de plus belles glycémies, que mes chiens pourraient être plus cools (naaan je rigole, c’est impossible, ça).

Je deviens acerbe et cynique face aux contenus que je juge alors hypocrites…

Tu veux des exemples ? C'est ici ahah

Les posts sur le sport, avec une esthétique digne d’une pub pour Gymshark, avec un petit « Naan mais y’a pas que le sport dans la vie, il faut kiffer ce qu’on fait » (les mêmes que je like parce que je trouve la photo canon, d’habitude).

Les glycémies ou HBA1C super propres, avec une légende du genre « Ce n’est qu’un chiffre, l’important c’est de faire de son mieux, moi je m’en fous ». Là, l’ancienne DT1 frustrée et mal équilibrée refait surface et je m’esclaffe, quelque soit mon HBA1C du moment : « BLAGUE. Moi aussi je lâcherai prise si j’avais ces résultats ! »

=> D’ailleurs, si quand je publie mes courbes, (généralement pour parler d’un sujet précis), vous ressentez ça, osez me le dire, ça sera pour mon bien, et le vôtre, car je m’améliorerai dans ma com.

• Et le petit dernier de ma triade de l’enfer : les corps parfaits. Si, si, vous voyez très bien de quoi je parle. Je n’évoque pas les posts de sensibilisation réalisés avec finesse pour mêler Diabète, poésie et corps. Je parle de ces photos qui ne font du bien qu’à la personne qui la poste. Mais c’est tout de même le strict minimum de reconnaître que cela n’a jamais « aidé ou inspiré » les gens. Ce sont des photos qui transpirent la satisfaction de l’auteur·e. (J’en ai sur mon grid, je vous mets au défi de les pointer du doigt, mais va falloir scroller un peu…)

Au mieux, elles sensibilisent les non diabétiques au fait que le Diabète ne touche pas que les personnes âgées et en état d’obésité, et glamorisent le Diabète. Au pire, elles peuvent donner des envies de meurtres et énerver ceux·celles qui n’ont pas l’énergie d’ignorer cette criante demande d’attention / reconnaissance.

À vous de me le dire en commentaire, mais personnellement, ce qui me touche, c’est le réel, l’authentique, le vivant ! Pas une illusion parfaite à l’instant T. Je me sens portée et motivée par des personnes solaires, qui me montrent la perspective d’une vie plus douce, plus fun, plus riche. Du VRAI feel good.

Et NON, je ne peux pas facilement y échapper !
• Parce que les narcissiques ne le sont pas forcément 100% du temps, et des fois ils ne le sont pas tout court et c’est nous qui projetons notre mal-être. Ça ne vaut pas toujours le coup de dégager le compte…
• Parce qu’il y a les stories partagées (c’est un vrai phénomène !)

Bref.

C’est quelque chose qui arrive sûrement à tout le monde, mais je trouvais amusant de s’y attarder en tant que diabétiques sur les réseaux.

Il y a-t-il des choses que vous vivez aussi ?
Quelque chose à ajouter ?

N'hésitez pas à venir en papoter en MP, ou en commentaires avec les autres lecteurs ! À bientôt.

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1 hormone qui en chamboule 5 : le défi quotidien des DT1

1 hormone qui en chamboule 5 : le défi quotidien des DT1

1 hormone qui en chamboule 5 : le défi quotidien des DT1

Saviez-vous que l’insuline n’était pas la seule hormone produite par notre pancréas ? On en parle peu, car l’attention est centrée sur l’insuline, qui est la seule que nous remplaçons dans le cadre de notre traitement. Mais qu’en est-il des cinq autres ? Car OUI, un pancréas fonctionnel produit pas moins de six hormones ! Et dans le cadre d’un Diabète de type 1, leur équilibre général est chamboulé.

C’est l’heure de leur rendre hommage et de rappeler que remplacer un organe entier, c’est un Art, surtout quand le traitement d’une hormone influe sur les cinq autres !

Les hormones oubliées du pancréas

Avant de parcourir ensemble les différentes hormones impactées par le Diabète de type 1, clarifions un point important.

Ces cinq hormones sont produites par notre corps. Seule l’insuline n’est plus fabriquée dans le cas d’un Diabète de type 1. Cependant, avec notre utilisation manuelle de l’insuline, leur fonction peuvent être altérées et leurs tâches complexifiées.

Autrement dit, même si on fait de notre mieux, nous ne sommes pas aussi parfaits qu’un pancréas d’origine, et cela fout le bazar au sein de ces cinq autres hormones.

Le Glucagon : L’allié pour les hypoglycémies

Si l’insuline est là pour baisser notre taux de sucre dans le sang et faire passer le nécessaire pour nourrir nos cellules et nos organes, le glucagon, lui, a un job tout aussi important : remonter notre glycémie quand elle chute trop bas. Pour cela, il n’a qu’à activer le stock de glucose dans notre foie… et voilà.

Seulement dans le cadre d’un Diabète de type 1, il nous arrive d’administrer trop d’insuline, rendant cette tâche impossible pour lui. L’hypoglycémie est alors inévitable.

Puisque cette fonction est altérée, nous sommes souvent obligés de nous resucrer « manuellement » en ingérant des glucides, ou en cas de malaise : par injection de glucagon ou inhalation de Baqsimi (glucagon à inhaler).

D’ailleurs, rien à voir, mais si vous cherchez LE resucrage parfait, j’ai peut-être la solution ICI.

 

L’Amyline : L’arme anti hypers post-prandiales

Encore une hormone pancréatique dont on ne parle jamais, mais qui joue un rôle fondamental. L’amyline ralentit la digestion des glucides et prévient les montagnes russes post-prandiales (après les repas).

En résumé, l’amyline permet à l’insuline d’agir en régulant le glucagon. Lorsque l’insuline fonctionne correctement, elle enclenche le système de satiété, qui implique la vidange gastrique (le moment où la nourriture quitte l’estomac) et la baisse d’acidité gastrique.

L’amyline aide ainsi à maintenir la glycémie en évitant que le glucagon ne libère, en plus du repas, ses réserves de sucres.

Le hic, c’est qu’elle est naturellement activée en même temps que l’insuline. Or, lorsque l’administration de l’insuline se fait par nos soins, l’effet n’est plus le même et il y a des décalages… Cela peut expliquer en partie nos pics d’hyperglycémie post-prandiale (après les repas), et on peut aussi avoir du mal à sentir notre satiété.

Bref, nous voilà condamnés à jongler entre les pré-bolus (effectuer son apport d’insuline en avance : 15 à 30min), les bolus prolongés (une superbe option sur la pompe, j’en parle ICI), le vinaigre de cidre et les balades digestives… Super !

La Ghréline : l’hormone de la faim

C’est l’hormone qui régule nos signaux de faim. Avec ou sans un Diabète de type 1, elle s’activera lors d’une hypoglycémie et fera transmettre un signal de faim, qui nous amènera à vouloir consommer du sucre. Cette hormone n’est donc pas impactée par l’insuline et fonctionne normalement (je suis déçue moi aussi, sachez-le, il faut chercher ailleurs si vous avez tout le temps faim…).

La Somatostatine : Le régulateur tout-terrain

Celle-là, c’est la régulatrice en chef. Elle empêche que le glucagon, l’insuline et d’autres hormones partent dans tous les sens. Son action ? Elle inhibe la sécrétion des hormones lorsque cela est nécessaire.

Tout comme l’amyline, elle est moins réactive dans le cadre d’un Diabète de type 1, où l’insuline n’est pas produite naturellement par la pancréas.

 

Polypeptide Pancréatique : le gestionnaire de l’appétit

Cette hormone aide à réguler notre appétit et notre utilisation de l’énergie. Son dérèglement peut compliquer la gestion du poids, souvent déjà perturbée par le Diabète et notre rapport à l’alimentation.

Et enfin, je préfère rappeler sa définition quand même :

L’insuline :

L’insuline est celle que nous connaissons le mieux. Elle permet de stocker et utiliser le glucose pour nourrir nos cellules.

J’en profite pour vous rappeler une notion importante :

L’INSULINE NE FAIT PAS GROSSIR.

On lit souvent ce discours sur les réseaux sociaux (souvent pour vous vendre des pilules magiques ou un bouquin bien marketing), mais sachez qu’il est faux, si on le remet scientifiquement dans son contexte.

En bref, l’insuline stocke le glucose (apporté par les glucides de notre alimentation) sous forme de glycogène. Cette réserve d’énergie se trouve dans le foie et nos muscles.

Ce qui peut faire grossir n’est pas l’insuline, (qui fait tout simplement son taff), mais un excès de glucides : si on mange trop de glucides par rapport à nous besoins, nous allons avoir trop de glucose, et donc trop de glycogène. Lorsque notre réserve de glycogène sera pleine, l’insuline favorisera le stockage de l’excès de glucose sous forme de cellules graisseuses (phénomène de lipogenèse).

C’est donc une consommation de sucre excessive qui fait grossir (nooon shocking news les amis) et non l’insuline !

Faites attention aux manipulations médiatiques sur le sujet. Depuis quelques années et notamment l’avènement de Glucose Godess, on assiste à un acharnement sur la glycémie et l’insuline, même chez les non diabétiques. C’est un non sens complet. N’hésitez pas à en discuter avec de véritables professionnels de santé. <3

 

 

Conclusion

 Un vrai défi

Nous sommes souvent jugés ou nous jugeons nous-même sur notre « capacité » à gérer notre Diabète.  Mais remplacer tout un organe avec une seule hormone, c’est difficile, surtout quand cette dernière dérègle toutes les autres ! Il est tout à fait normal que cela ne soit pas toujours parfait.

Si vous avez l’impression que votre corps est une énigme incompréhensible, rappelez-vous de ça. 1 hormone sur 6 !

Soyez bienveillants envers vous-mêmes

Alors, si vous avez parfois des difficultés ou si vous n’atteignez pas toujours vos objectifs glycémiques, ne soyez pas si durs avec vous-même. La gestion d’un Diabète de type 1 est extrêmement complexe, pour la raison expliquée dans cet article, et mille autres encore ! N’oubliez pas tout ce que vous faites, et célébrez chaque victoire.

 

PS. Merci à Anaïs Gaillot pour sa patience et sa relecture hihi

BREF, vivre avec un Diabète, c'est galère, pour de nombreuses raisons, dont celle-ci.

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Le Dexcom ONE+ remboursé en France

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Un an après l’annonce de la sortie du Dexcom ONE, c’est au tour du Dexcom ONE+ de débarquer le 7 octobre 2024 en France, et il y a de quoi célébrer la nouvelle ! Si vous êtes perdus entre tous ces capteurs Dexcom, pas d’inquiétude. Nous allons démêler ensemble chaque membre de cette petite famille, et vous allez vite comprendre quels sont les nouveautés du capteur de glycémie Dexcom ONE+.

Introduction au Dexcom ONE+

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Différences entre les capteurs

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Dexcom ONE+ vs FSL 2

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Introduction au Dexcom ONE+

Les DT2, définitivement inclus

Nous avions célébré en septembre 2023 la sortie du Dexcom ONE (article complet ICI), qui incluait enfin les diabétiques de type 2 dans ses critères d’admission, tout comme le Freestyle Libre depuis ses débuts. La contrainte d’une HBA1C supérieure à 8% avait aussi disparue.

À partir du 7 octobre 2024, le Dexcom ONE+ sera remboursé en France par la Sécurité sociale ! Plus petit, un préchauffage moins long et tout aussi facile d’accès, voici tout ce que vous devez savoir sur le Dexcom ONE+ et les différences avec le modèle précédent, le Dexcom ONE.

Dexcom One+ : quoi de neuf ?

Le Dexcom ONE et ONE+ sont conçus pour offrir une surveillance continue et précise de la glycémie en temps réel. Offrant des résultats plus fiables que leurs alternatives en France, le FSL 2, les capteurs Dexcom étaient jusqu’alors plus gros que leur concurrent.

Aujourd’hui, en plus d’être peu couteux, plus précis et accessible, le capteur Dexcom ONE+ est aussi beaucoup plus petit !

En très rapide, voici ses caractéristiques :
✅ Le Dexcom ONE+ dure 10 jours
✅ Il est tout en un (plus de transmetteur à clipser)
✅ Son temps de préchauffage est de 30 minutes
✅ Il est étanche
✅ Il propose des alertes personnalisées
✅ Il propose l’option Dexcom Follow pour les proches
✅ Il se récupère en pharmacie sur ordonnance
✅ Il affiche la glycémie sur Smartwatch

 

Le Dexcom One+, pour qui ?

Le Dexcom ONE+ est conçu pour les patients diabétiques de type 1 ou de type 2, qu’ils soient adultes ou enfants, à partir de 2 ans.

Il est indiqué pour ceux qui suivent une insulinothérapie intensifiée, c’est-à-dire ceux qui utilisent une pompe à insuline ou qui font au moins trois injections d’insuline par jour​, en complément d’une autosurveillance glycémique.

Mais pas que ! Il est aussi accessible pour les patients diabétiques traités par insulinothérapie non intensifiée (< 3 injections par jour) dont l’équilibre glycémique est insuffisant (HbA1c ≥ 8 %).

Si vous respectez ces conditions, vous pouvez demander à votre diabétologue de vous le prescrire. Que ce soit dans le cadre de votre premier capteur de glycémie, ou d’un changement car le FSL ne vous convient pas (problèmes de précision, allergies, etc.), le capteur Dexcom One+ pourrait bien changer votre vie !

En revanche, mais je reviendrai dessus plus bas, le Dexcom ONE+ ne fonctionne pas en boucle fermée. Il sera donc parfait pour tous les DT1 en pompe à insuline simple ou sous stylos.

Pour en savoir plus :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050212675?init=true&page=1&query=dexcom+one&searchField=ALL&tab_selection=all

Comment fonctionne le Dexcom One+ ?

Insertion du capteur 👌 : Le capteur est inséré sous la peau à l’aide d’un applicateur automatique. Il peut être porté sur le ventre, le haut du bras, ou sur le haut des fesses. L’insertion est conçue pour être indolore et simple​.

Capteur tout en un 👌 : Fini le transmetteur réutilisable à clipser : le Dexcom ONE+ est désormais un capteur de glycémie tout en un, sur l’exemple du FSL. Son applicateur est d’ailleurs très similaire.

Surveillance continue ✅ : Le capteur mesure les niveaux de glucose interstitiel toutes les 5 minutes et transmet ces informations à l’application Dexcom ONE+ sur votre smartphone ou à votre récepteur.

Liste des téléphones compatibles ICI.

On peut ainsi voir le taux de glucose et les tendances sans avoir à scanner le capteur ou à faire des calibrations​ (on appelle « calibration » le fait de devoir entrer manuellement la glycémie qu’on aura préalablement mesuré avec un appareil de glycémie)​.

Alertes personnalisées 🔔 : Le système Dexcom ONE+ permet de paramétrer des alertes en cas d’hyperglycémie ou d’hypoglycémie, avec des seuils personnalisables selon vos besoins. Ces alertes peuvent être configurées pour prévenir avant que les niveaux de glucose ne deviennent trop élevés ou trop bas​​.

NOUVEAU : Option : « Hyper différée dans le temps ». Cette fonctionnalité nous permet d’être alerté seulement lorsque notre taux de glucose est au-dessus d’un certain seuil pendant un certain laps de temps (par ex, idéal pour alerter lors d’oublis de bolus ou d’hyperglycémies prolongées après les repas).

Résistance à l’eau 💧 : Le capteur Dexcom ONE+ est résistant à l’eau, ce qui permet de le porter sous la douche ou pendant la baignade, bien qu’il puisse y avoir une interruption temporaire de la transmission des données pendant l’immersion​​.

Recyclage ♻️ : Le capteur Dexcom ONE+ vide se jette dans les ordures ménagères, tandis que son applicateur se collecte dans les boîtes violettes DASTRI, disponibles sur demande auprès de votre pharmacie.

Différences entre les capteurs Dexcom

Vous l’aurez compris, les Dexcom ONE et ONE+ sont des versions allégées car ces capteurs ne fonctionnent pas en boucle fermée. Ils sont aussi moins coûteux.

En résumé, le Dexcom G6 et le Dexcom ONE sont similaires à deux options près : le Dexcom ONE ne marche pas en BF et il n’y a pas l’application Dexcom Follow (pour les proches).

Le Dexcom G7 (qui n’est pas encore arrivé chez nous), est fortement similaire au Dexcom ONE+, à la seule différence que le Dexcom ONE+ ne fonctionne pas en BF.

Les grandes différences entre le Dexcom ONE et sa nouvelle version, le Dexcom ONE+ sont : la taille (il est beaucoup plus petit), le temps de préchauffage (30min seulement), des nouvelles alertes (cf. explications altertes hyperglycémies différées plus haut), l’option Dexcom Follow (pour les proches), et une meilleure précision (indice MARD).

Du Freestyle Libre au Dexcom

Si vous êtes ici, c’est probablement que vous souhaitez vous renseigner ou passer au capteur Dexcom. Et si vous lisez cette partie, c’est probablement que vous utilisez un FSL, et que vous êtes désireux de savoir ce qui va changer pour vous en passant au Dexcom…

Je précise qu’il s’agit d’un article français. Le FSL 3 n’est pas encore sorti en France, d’où la comparaison avec le FSL 2.

Allez, c’est parti !

Freestyle Libre 2 au Dexcom ONE+ : Qu’est-ce qui change ?

✅ La Précision

La plus grande force des capteurs Dexcom est la PRÉCISION.
Il faudra attendre le FSL 3 pour que l’indice MARD (indice de précision), surpasse enfin ceux des capteurs Dexcom. (Article complet sur le MARD ICI) Et encore, il est à noter que le MARD n’est pas le seul indicateur de fiabilité. Il faut aussi prendre en compte la stabilité globale du système face aux variations.

La taille

Si jusqu’alors, le FSL était toujours plus petit que les capteurs Dexcom, le Dexcom ONE+ renverse enfin la donne ! Du moins jusqu’à ce que le FSL 3 soit disponible car celui-ci est encore plus petit… (ils sont forts Abbott !)

Moins d’allergies

Ceci ne sera malheureusement pas une garantie que votre peau préfèrera les capteurs Dexcom, cependant, notez qu’on enregistre moins d’allergies auprès des utilisateurs de capteurs Dexcom. Les composants sont différents, et l’adhésif davantage aéré.

✅ Un mini préchauffage

Le temps de préchauffage pour démarrer un nouveau capteur passe à 30 minutes, ce qui est une avancée considérable et très appréciée !

✅ Plus d’options

Entre les alertes personnalisées, dont les hyperglycémies différées, et l’option de partage Dexcom Follow pour les proches, l’application du Dexcom ONE+ est plus complète que celle du FSL 2.

Et le petit bonus : les données s’affichent sur les smartwatches !

BREF. On arrête plus la technologie, hein ? À savoir si le prochain sera le Dexcom G7 compatible BF, ou le FSL 3 !