Yakadir : prenons la parole

Yakadir : prenons la parole

PRENONS LA PAROLE AVEC

PRENONS LA PAROLE AVEC

J’ai découvert Yakadir lors d’une collaboration vidéo sur le scandale du port du FSL hors cadre médical (vidéo entière ici). Lors de nos échanges, on m’a présenté le concept de l’application, ainsi que leur mission : j’y ai de suite vu un outil très intéressant pour notre communauté, et j’ai décidé de vous en faire profiter. Pour ma part, je n’ai aucun contrat rémunéré avec eux.

Yakadir, c’est quoi ?

Yakadir, c’est une application mobile qui permet de nous exprimer et prendre la parole sur des sujets concernant la santé en France. Elle fonctionne comme suit : on choisit une thématique, appelée « carte », et on peut enregistrer un vocal ou écrire un texte. On peut également s’exprimer sur un sujet libre.

Yakadir & la protection des données

Yakadir, c’est gratuit, et sans inscription obligatoire. Lorsque vous enregistrez un vocal, votre voix, qui est une donnée sensible, est automatiquement retranscrite à l’écrit avec une IA puis supprimée. Tout est anonyme. Yakadir ne recueille pas de données sensibles pour son utilisation.

Soutenez des projets ou gagnez de l’argent

Lorsque vous donnez votre avis, vous pouvez créer un compte pour récolter vos yakas, qui est la monnaie virtuelle de Yakadir. Avec vos yakas, vous pouvez soit soutenir des projets, soit attendre d’en amasser suffisamment pour le convertir en argent réel (plus d’infos ici).

L’intérêt pour notre communauté

En créant un espace sur Yakadir, je peux proposer autant de débats/cartes que je le souhaite. Mon but est donc de vous amener à choisir les sujets qui vous tiennent à cœur afin de vous faire entendre ! Yakadir propose aussi (lorsque les participations sont suffisantes) de fournir des rapports détaillés et anonymes avec verbatims, tendances, statistiques, etc. Je vous les partagerai avec plaisir sur Facebook & Instagram.

Nous pouvons changer les choses avec Yakadir

Enfin, Yakadir s’engage à alerter les instances concernées lorsque cela peut-être nécessaire (Organisations de Professionnels de santé, Collèges, Sociétés Savantes, Régions, Communes, Grandes mutuelles et Associations de patients, d’aidants, ou d’usagers). Plus d’infos ici.

Ce que tu penses a de l’importance

Exprime-toi !

Tu as un sujet en tête ? Écris-moi depuis mon blog, ou sur Facebook ou Instagram !

Diabète & Réseaux sociaux

Diabète & Réseaux sociaux

Diabète & réseaux

Retour sur les prémices

Autant de comptes que de Diabétiques !

Aujourd’hui, nous sommes noyés dans le contenu diabétique des réseaux sociaux. Il y a tellement de comptes différents qui parlent du Diabète : des jeunes, des moins jeunes, des sportifs, des artistes, des parents, des activistes, des boutiques, des laboratoires, des coachs, des professionnels de santé…

Bref, c’est un océan, avec ses avantages et inconvénients. C’est un sujet passionnant et étant là depuis 2016, j’ai pensé intéressant de vous partager ma vision des choses !

Retour sur 7 ans de réseaux sociaux, lorsqu’en 2016, on ne trouvait quasiment rien sur le Diabète… et que tout était moche.

Diabète & Réseaux

Retour sur les prémices

Autant de comptes que de Diabétiques !

Aujourd’hui, nous sommes noyés dans le contenu diabétique des réseaux sociaux. Il y a tellement de comptes différents qui parlent du Diabète : des jeunes, des moins jeunes, des sportifs, des artistes, des parents, des activistes, des boutiques, des laboratoires, des coachs, des professionnels de santé…

Bref, c’est un océan, avec ses avantages et inconvénients. C’est un sujet passionnant et étant là depuis 2016, j’ai pensé intéressant de vous partager ma vision des choses !

Retour sur 7 ans de réseaux sociaux, lorsqu’en 2016, on ne trouvait quasi rien sur le Diabète…

SOMMAIRE

Rendre le Diabète plus beau

Informer, sensibiliser et briser les idées reçues sur le Diabète

Le début de la concurrence

Lentement mais sûrement, on s’est laissé avoir

la professionnalisation

Tout à coup, tout le monde devenait une assoc ou voulait en vivre

Rendre le Diabète plus beau

Je l’écris souvent, lorsque j’ai crée La Belle & le Diabète, il n’y avait quasiment rien sur les réseaux sociaux en France. Nous n’étions tout simplement pas représentés.

Dans l’ordre, parmi les grands comptes français Facebook que l’on connait, la FFD s’est lancée en 2010, l’AJD en 2014 et Diab’Aide, qui n’était pas encore une association, en 2014, deux ans avant moi.

J’ai personnellement commis l’erreur de tarder à me mettre sur Instagram, tandis que Coco & Podie, THE compte que j’adore, s’y est mis dès 2017. S’en est alors suivi l’armée de comptes que nous connaissons aujourd’hui, et qui ne cesse de s’agrandir !

On veut du glamour !

À l’époque, j’avais 24 ans, j’étais rebelle, mal équilibrée, et je détestais les autres diabétiques. Je ne me retrouvais pas en eux, et je fulminais de me confronter à autant de préjugés et de bêtises concernant ma maladie. Enfin, étant graphiste, je saignais des yeux et du cœur.

Tout ce qui touchait au Diabète était moche : les brochures, les images, les quelques comptes officiels sur Facebook… À l’époque, les associations postaient des visuels vieillots et peu attractifs… 

J’avais furieusement envie de débarquer et casser les codes, en amenant un souffle nouveau avec du graphisme moderne et de l’humour.  Je sais que c’était aussi un souhait pour Coralie, de Coco & Podie, et grâce à elle, le pari fut tenu !

Et puis aujourd’hui, il y a Canva ! ahah Plus sérieusement, il est incontestable que le graphisme est devenu bien plus accessible.

Le Diabète sur Instagram est devenu si beau que c’est même l’inverse qui se produit, puisqu’il nous est parfois reproché d’édulcorer la réalité… Mais ceci est un autre débat, car selon moi :  La beauté se trouve dans le soin et le regard que l’on veut bien porter sur ce qui nous entoure (à méditer ahah).

Et puis c’est évident, sensibiliser et informer c’est bien, mais joliment et en couleurs, c’est encore mieux !

Une soif de partage

Rapidement, comme beaucoup de créateurs de contenus autour du Diabète, je me suis rendue compte qu’il avait une véritable soif de partage. Une certaine solitude en tant que DT1, qui se traduisait par un énorme enthousiasme lorsque je postais quelque chose qui faisait écho à ce que les autres vivaient. On a ri ensemble, questionner des choses, espérer de nouveaux traitements, partager nos astuces… J’ai fait des rencontres incroyables. Une communauté hors du commun s’était formée autour des créateurs de contenus.

Il y avait un énorme besoin de la part des patients diabétiques. Nous nous sentions seuls, incompris, et ne pouvions pas forcément échanger autour de nos peurs et problématiques avec nos proches.

C’est aussi à ce moment là qu’ont explosés les groupes d’entraide sur Facebook (vous savez, avant que cela ne devienne un vivier de psychopathes intolérants et agressifs). J’en profite d’ailleurs pour rappeler l’engagement et l’impact de ces groupes dans la vie des patients.

Parmi ces administrateurs discrets, certains semblent désintéressés par la popularité, tandis que d’autres ont développé une amertume, laissés dans l’ombre par le modèle économique de Facebook, qui a toujours davantage mis en avant les pages.

Bref.

Ensemble, nous sommes plus forts, et les réseaux sociaux ont su devenir le canal qui nous a rassemblé et aidé à nous en sortir, que ce soit physiquement, psychologiquement ou glycémiquement parlant. J’ai appris l’essentiel de la gestion de mon Diabète aux contacts des autres patients.

D’ailleurs, sommes-nous seulement des créateurs de contenus ? Dans la sphère du Diabète, il y a cette dimension de partage, de soutien, d’écoute et d’entraide qui n’existe ni dans le terme « créateur de contenu », ni dans l’horrible et innaproprié terme « influenceur ».

Nous en avions parlé avec Coco & Podie, Diabetopole et 1derfultype, on aime le terme de Fédérateur autour du Diabète.

On influence rien du tout nous, on fédère, et c’est bien au-delà de la création de contenus.

Le début de la concurrence

La course aux likes & à l’originalité

Le souci des réseaux sociaux, c’est qu’ils sont designés pour que vous vous compariez aux autres. Rapidement, malgré la bienveillance et l’affection que nous éprouvions entre créateurs de contenus, nous nous sommes mis à nous sentir en concurrence.

Cela commence par une veille, on regarde régulièrement ce que font les autres, mais plus avec autant d’innocence qu’au début. Puis on veut être le·la premier·e à publier l’information, on se met à comparer nos nombres de likes, et on ressent une pression pour publier des choses toujours plus originales.

Lentement mais sûrement, j’ai remarqué que les actes différaient des belles paroles, et que beaucoup « se la jouaient solo ».

Lorsque les laboratoires se sont mis à inviter les « blogueurs » les plus influents sur des congrès tels que l’EASD, l’ATTD, ou sur leurs évènements privés, il y a eu deux types de personnes : celles qui partageaient l’info, et celles qui se gardaient bien d’ébruiter l’opportunité car les places étaient restreintes.

La compétition tout aussi malsaine que ridicule s’est alors renforcée, pour finalement s’estomper en 2018, lorsque les laboratoires ont cessé de nous inviter si ouvertement.

Redéfinition du budget ? Peur de la législation interdisant les patients d’être au contact des laboratoires, jusqu’alors contournée par la mention de « blogueurs » ? Sûrement un peu des deux.

J’ai presque envie de dire, TANT MIEUX finalement, car cela nous a poussé à ne plus compter sur les laboratoires, et chercher des solutions bien plus éthiques et intéressantes, comme s’engager auprès du programme DEDOC VOICES.

Ne pas perdre de vue l’essentiel

Lorsque l’on anime un compte ou une page sur les réseaux sociaux, on devient vite sérieux dans sa gestion et nos objectifs de croissance, comme si vous étions professionnels, ce qui dénote avec la réalité, puisqu’au tout début en tout cas, aucun compte n’était associatif ou rémunéré.

Cela peut donc paraitre étrange de toujours vouloir mener la danse, rester dans le coup, augmenter sa communauté et ses likes… Et pourtant… C’est naturel et terriblement addictif.

Pour ma part, déformation professionnelle oblige, je peine parfois à lâcher prise.

Je chemine toujours vers cette pensée, et me répète souvent de ne pas perdre de vue l’essentiel : Pourquoi avons-nous créé un compte sur le Diabète ? Pour qui ? Qu’est-ce qui est important ? Notre existence et combat, ou le nombre de likes ?

Il y a de la place pour tout le monde

Avec la floraison de toujours plus de comptes, chaque page a pu s’affirmer dans un positionnement différent, permettant aux internautes de choisir « quel type de compte sur le Diabète » ils voulaient suivre. Si cela est une grande richesse, permettant à tout le monde de cohabiter naturellement, ce fut aussi difficile pour les comptes plus anciens, de « partager l’audience ». 

Lorsqu’on donne autant de temps, de cœur et d’énergie dans un projet, il devient forcément très personnel. Et je ne vais pas vous mentir, je me sens souvent dépassée et ait songé de nombreuses fois à abandonner l’aventure. « Pourquoi continuer, qu’est-ce que j’apporte de plus que les autres, ça n’intéresse plus ».

Avec la croissance monstrueuse d’Instagram, qui est devenu notre support de communication favori pour le Diabète, on doit en plus se battre contre l’algorithme, qui voudrait bien qu’on paye de la PUB pour continuer à toucher nos abonnés. Sincèrement, des fois, j’ai le sentiment que c’est la guerre, et je me sens fatiguée.

Puis j’en discute à cœur ouvert avec mes abonnés proches, et ils me rappellent que la cause du Diabète va bien au-delà de nos égos. Même si je ne touche que 10 personnes, je suis utile. Tant que ce que nous partageons fait du bien, même si cela n’a touché qu’une seule personne, c’est déjà énorme.

La vague des pro !

Je voyais déjà ce phénomène sur les comptes DT1 américains : la gestion du Diabète était devenu un business parmi les patients, devenu coachs et accompagnateurs.

Les photos rassurantes ou encourageantes de belles glycémies avec des conseils se sont vite changés en miniature de livres ou de programmes payants pour réguler son Diabète.

Je n’aimais pas ça. Je détestais l’idée que des patients se croient légitimes de faire payer les autres pour une méthode qu’ils avaient sûrement peaufiné en partie grâce à cette même communauté.

Mon orgueil de DT1 mêlé à ma colère de ne pas réussir à réguler mon satané Diabète me faisaient les détester encore plus.

Les associations de rencontres entre DT1

Mais en France, nous avons eu une première étape bien plus sympathique ! Nous avons eu les associations de rencontre entre DT1. Le concept a explosé partout en France, bien que surtout populaire à Paris. La Type 1 Family, la Type 1 Running Team, Sugar Palace, (la seule que j’ai testé et j’ai adoré ahah) ou encore Les Déesses Sucrées,etc.

À titre personnel, cela n’a jamais été ma tasse de thé. Vous l’avez sûrement remarqué, on ne m’y voit jamais. Étant un peu sauvage sur les bords, je n’ai jamais eu envie de me pointer à une « réunion de DT1 anonyme » comme je le dis avec beaucoup de délicatesse.

Mais nul besoin d’expliquer pourquoi ce phénomène est si populaire ! Rencontrer d’autres DT1, c’est la vie ! Et tout le monde ne se satisfait pas du virtuel (Gisèle espèce d’asociale) !

Quelques débats ont tout de même été soulevés avec l’ascension de ces associations, dont le fait que certains n’appréciaient pas trop le côté « Master Class » qui hiérarchisaient parfois les patients, ou encore l’inévitable grincement de dents lorsque les Déesses Sucrées ont choisi de fermer leurs portes aux hommes.

Là encore, c’est intéressant de noter que la diversité est une force pour que chacun, dans nos différences et préférences, y trouve son compte (sans mauvais jeu de mot ahah).

J’aimerais juste revenir sur l’exemple des Déesses sucrées, qui ont beaucoup fait réagir lors de leur création, car ce sentiment d’exclusion n’est pas nouveau.

Être inclusif mais sacrifier la spécificité de son contenu, ou assumer de resserrer sa cible et attirer la critique n’a jamais été un choix facile ou évident.

Dans le cas de la Fédération Française des Diabétiques par exemple, il a été choisi de ne pas différencier les diabétiques et donc mélanger les deux types. D’ailleurs, ce choix a aussi été souvent critiqué…

Mon avis sur le cas des Déesses Sucrées

Pour tout vous dire, c’est une association dans laquelle je ne me reconnais pas. Mais qu’est-ce que cela peut faire ?

C’est une chance et une grande richesse d’avoir suffisamment d’associations et de lieux de rencontres pour DT1 pour se demander ce qu’on préfère, et dans quoi on se reconnait le mieux !

Chacun est libre de créer son univers, et dans ce cas, c’est évident que cette association a voulu privilégier une communauté qui partagent les mêmes problématiques féminines autour du Diabète (pour les mecs perdus : les hormones & cycles, la grossesse, les émotions, etc.)

Et si demain se crée l’association des Dieux Grecs à Moto, j’ai envie de vous dire, pourquoi pas ? Cela doit être super d’avoir un groupe de potes DT1 qui t’aideront à kiffer faire de la moto avec ton Diabète…

Pour moi, il n’y a pas de débat. Si ça vous chagrine autant, créez-en une nouvelle qui vous ressemble, et voilà !

De la responsabilité d’une association

Publier sur les réseaux sociaux sur des sujets tels que le Diabète demande un engagement éthique et moral de non mise en danger d’autrui. Cela passe par la vérification de ses sources, mais aussi le ton et le message qu’on envoie. On n’a pas tous la même vision des choses, mais on peut dire que de manière générale, on fait tout de même du bon boulot ! (Bravo la France)

En revanche, lorsque l’on devient une association, ce n’est plus « du bon boulot » qu’on doit faire, c’est « être irréprochable ».

Mon avis sur les débordements de Diab'Aide

Je m’arrache les yeux régulièrement sur certains de leurs contenus, et je me dis que cela devrait vraiment être CADRÉ.

Il y a des codes de bon sens à respecter, comme comprendre qu’en tant qu’association officielle, (surtout vu l’énergie qu’elles déploient pour se positionner comme référentes sur le Diabète) on ne peut pas se permettre de communiquer comme une simple patiente et se délester de la responsabilité de son contenu. Il faut être conscient de son influence, et des conséquences que cela peut avoir, si on va à l’encontre des préconisations médicales, ou qu’on donne envie aux patients de tester des choses dangereuses.

Compter sur les nouveaux diagnostiqués pour comprendre que : ce qui marche merveilleusement bien chez elles peut être dangereux ou non adapté pour eux, c’est être naïf ou complètement inconscient. C’est le revers d’être influenceuses à notre époque, on a bien compris que beaucoup mettaient leur cerveau et bon sens en veille.

« Tout à coup, tout le monde voulait en vivre »

Puis un beau matin ce n’était plus « vivre heureux avec son Diabète » la tendance, mais bien « vivre de son Diabète ».

Les créateurs de contenus autour du Diabète cherchaient des financements pour rentabiliser leurs longues heures de travail, développer leur projet et même à long terme, pouvoir en vivre.

Monétiser OK, mais faire payer les DT1 ?

Autant, je n’ai jamais eu le moindre problème avec l’arrivée des 30 000 boutiques d’accessoires pour le Diabète. Bon, déjà, dans mon cœur, la place était prise par Le Jardin d’Aubépine.

Mais plus sérieusement, je ne me suis pas sentie mal. En revanche, lorsque tous les comptes autour de moi se sont mis à monétiser leur contenu, j’ai bugué.

L’argent, c’est tabou en France, j’en ai bien conscience. Et sincèrement, il n’y a rien de mal à vouloir vivre de sa passion, évidemment.

Mais lorsque vous donnez gracieusement à la communauté et que subitement, tout le monde autour de vous se professionnalise, on se sent bête. Jaloux peut-être ? C’est une possibilité mais en même temps, c’était surtout un choix. Car du temps où je m’occupais du webzine Le Diabète Enchaîné, j’avais développé un petit Business modèle pour amortir un peu le temps passé dessus. J’aurais pu décider de le décliner pour mon blog, et point très important : il n’impactait pas les diabétiques. Pour moi, c’était hors de question de faire payer la lecture.

Bon, bien entendu, il y a encore cette histoire d’égo qui me rappelle que c’est tout de même triste d’être appréciée de la même manière, voir moins, que ceux qui ont décidé de monétiser leur contenu auprès de la communauté…

(Elle est loin l’époque où partager un post de nos pages Facebook sur un groupe de discussion était pointé du doigt comme un horrible acte de publicité commerciale…)

Mais j’avouerai que cette évolution m’a un peu peinée, car si cela semble logique pour beaucoup, nous avions commencé par donner sans retour à la communauté. La question de l’argent a mis plusieurs années avant de pointer le bout de son nez.

Aujourd’hui, on dirait que cela ne dérange plus que moi…

Puis les coachs sortirent de l’ombre

Aujourd’hui, la communauté est si active et si grande sur les réseaux sociaux, que vous trouverez un coach spécialisé dans le Diabète pour n’importe quel sujet souhaité : alimentation, psychologie, bien-être, sport, absolument TOUT. Jusque là, sincèrement, pourquoi pas… Cela peut être rassurant d’être suivi par quelqu’un qui en plus, comprendra et saura appréhender votre Diabète. C’est aussi plutôt cool de transformer notre connaissance du Diabète et de la Communauté en une force.

Il était tout de même temps qu’on sorte de notre phase « Je mange ce que je veux et bouge si j’en ai envie ». Parce que l’alimentation et le sport, c’est la base d’un corps heureux qui fonctionne bien.

Mais lorsque j’ai vu se créer le premier programme d’accompagnement alternatif pour réguler son Diabète, mon cœur s’est arrêté.

Réguler son Diabète dans le cadre d’un programme alternatif

 Je pense que de toute les étapes et évolutions du Diabète dans les réseaux sociaux, celle-ci est celle qui m’a le plus marquée.

Pour remettre rapidement les choses dans leur contexte, il s’agit d’accompagnements ultra-personnalisés. Cela veut dire qu’ils s’adaptent à votre profil, vos besoins et envies. Cela demande du temps, des compétences et de l’énergie, et c’est évident que personne ne va le faire gratuitement. Ce n’est pas du tout le débat que j’ouvre en écrivant cette partie.

Le sujet que j’aimerais aborder, c’est le cœur de cette activité : Comment avez-vous reçu la nouvelle ? Avez-vous sauté de joie en percevant l’accompagnement 360 que vous n’avez jamais eu avec votre diabétologue ? Ou l’idée de baser son activité alternative sur la gestion du Diabète vous a laissé songeur·se ?

Mon cheminement & avis (longue lecture ahah)

Première réaction, primitive : la colère.

J’ai bien galéré dans la gestion de mon Diabète, c’est donc un sujet qui me touche beaucoup.

Lorsqu’on m’a proposé de bénéficier d’un essai, j’ai poliment refusé. Je suis aujourd’hui très bien régulée, et j’ai déjà commencé (je ne pense pas qu’on termine un jour ahah) à améliorer mon hygiène de vie et travailler sur certaines optimisations.

Les axes de travail sont intéressants, bien sûr, et permettent d’appréhender tous les leviers possibles pour mieux vivre et faciliter la gestion de votre Diabète. Concernant leurs formations, ils sont transparents et droits dans leur bottes (on espère que les futurs seront tout aussi consciencieux).

Je suis en revanche dérangée par la communication si bien rodée et glamour qu’on en oublierait qu’il s’agit d’optimisation et non pas de la première solution à explorer pour réguler son Diabète… Ce n’est pas dit de la sorte, mais c’est ce que je ressens. Principalement parce qu’ils sont très actifs sur les réseaux.

J’ignore si certains l’ont vécu comme moi, du-moins au début… Mais je me suis sentie INSULTÉE. Comme si ce post, qui ne s’adressait même pas à moi, m’avait écrit que toutes mes années de galère auraient pu se résoudre avec « du sommeil et du magnésium » (ouai, j’étais vénère). Je n’ai pas accueilli le concept avec beaucoup de bienveillance, je me suis clairement braquée.

Comme c’était nouveau et que j’étais mal à l’aise, je me suis dit que j’allais simplement attendre les premiers retours. Je pensais qu’ils seraient contactés par des gens découragés et très mal équilibrés, qui auraient plutôt eu besoin de connaitre leurs besoin réels en insuline que d’optimiser leur hygiène de vie.

Mais que nenni ! Ils faisaient un carton. Les avis positifs pleuvaient, et j’ai même senti une belle brise d’espoir sur Instagram… Comme boostés, les DT1 accompagnés se mettaient à fond dedans, et obtenaient des résultats très chouettes. Tout semblait positif.

Leur communauté ne cessait de grandir, et quand j’ai compris que j’allais devoir cohabiter avec ces nouveaux acteurs, j’ai respiré un bon coup et essayé de comprendre pourquoi le sujet me retournait les boyaux.

SPOILER ALERT// À part mon petit égo blessé, décidément triste fil rouge de cet article, j’ai quand même trouvé d’autres raisons.

Le compte était bienveillant, très riche en contenus réguliers et gratuits, sourcés et de qualité, alors QUOI ?

Pourquoi j’étais super mal à l’aise à chaque fois que je voyais un post promotionnel ? Le marketing. L’approche commerciale ne passait pas pour moi. C’est un sujet trop sacré et trop sensible. J’ai tout simplement dû mal à accepter sa monétisation et promotion au sein de notre Communauté.

Enfin, et là je dois bien reconnaître que ce n’est de la faute de personne (pas même celle de mon égo ahah) :

Aujourd’hui, sur Instagram, le Diabète FR c’est : des jeunes femmes magnifiques qui posent avec leur matos et des fleurs, des sportifs résilients, et des astuces alternatives pour réguler son Diabète.

Il n’y a pas de contenu professionnel sur l’IF, la sensibilité à l’insuline, les réglages essentiels de la basale, etc. Et c’est un problème selon moi. (Lancez-vous sur insta les diabétooos ahah)

Leur positionnement et discours est clair vis à vis de notre prise en charge médicale : ils viennent en soutient, en complémentarité. Et il est bien évident que ce n’est pas leur rôle d’insister partout et tout le temps sur ce point. Ils le font quand cela est pertinent, et c’est déjà très bien.

Mais cela m’inquiète pour les nouveaux diagnostiqués, qui iront chercher leurs réponses sur les réseaux, et n’auront pas forcément conscience de l’importance prioritaire de maîtriser les réglages d’insuline avant de se plonger dans toutes les optimisations, que ce soit accompagnés ou non, d’ailleurs.

Enfin bon, un roman scandaleusement long plus tard, me voici apaisée sur le sujet, car en finalité, je n’avais aucune raison rationnelle de m’en retourner l’estomac.

Il faut aussi accepter les évolutions, et dans ce cas, cette activité répond à un réel besoin de la Communauté du Diabète. .

À ce jour, il s’agit de comptes consciencieux, qui aident des patients diabétiques et vous le savez, quand on galère, on ne doit occulter aucune piste…!

…Alors Peace & Love, Gisèle…. <3

Petit mot de la fin

Ouai, j’avais plein de choses à dire ce soir.

J’ai conscience d’avoir soulevé un nombre scandaleux de sujets et de débats, mais j’aimerais vraiment, vraiment beaucoup avoir vos retours ! Par mail, par MP, en commentaires, tout ce que vous voudrez mais j’ai hâte de vous lire !

Étiez-vous là au tout début ? Que pensez-vous de cette multitude de comptes ? Quel type vous intéresse le plus ? Avez-vous assisté à la métamorphose des comptes associatifs, devenus soudainement modernes et dynamiques ?


Que pensez-vous de toutes ces nouvelles associations de rencontre ? Des coachs spécialisés dans le Diabète ? De cette nouvelle solution d’accompagnement alternatif pour réguler son Diabète ? Avez-vous un compte vous aussi ? Êtes-vous plutôt créateur de contenus ou Fédérateur autour du Diabète ?

Et pour finir sur une note d’humour, si vous avez du mal à suivre tous ces changements ou que vous aimez la routine, je vous conseille les excellents comptes glucose.mafia et diabetememe_fr, qui n’ont de cesse de nous émerveiller et qui, toujours fidèles à eux-même, ont gardé le même axe de communication. Et en plus, ils sont gratuits ! (pour le moment…)

Diabète & été

Diabète & été

Diabète & été

LE GUIDE COMPLET !

Du soleil, des hypos et de l’insuline pétillante !

Je vous propose un petit point sur les problématiques liées au Diabète & à l’été ! Du capteur à la pompe qui se décollent, à comment protéger son matériel, en passant par mes coups de cœur des accessoires de l’été… C’est partiiiiii !

Diabète
& été

LE GUIDE COMPLET !

Du soleil, des hypos et de l’insuline pétillante !

Je vous propose un petit point sur les problématiques liées au Diabète & à l’été ! Du capteur à la pompe qui se décollent, à comment protéger son matériel, en passant par mes coups de cœur des accessoires de l’été… C’est partiiiiii !

SOMMAIRE

Ce qu'il faut savoir sur le diabète & l'été

Les températures ont un impact sur nos gly, mais pas que !

SOS capteurs qui se décollent !

Pas de panique, il y a de nombreuses solutions.

Protéger son insuline de la chaleur

Parce que l’insuline qui pétille, ça craint.

Diabète & Été

Comprendre les risques

🌡️ L’insuline craint la chaleur
🎢 La chaleur fait varier la glycémie
🙃 Les capteurs tiennent mal dans l’eau
🏖️ La pompe n’aime pas le sable
💦 Ni l’eau de mer d’ailleurs ❌

S’adapter pour profiter

✅ Garder l’insuline au frais
✅ Apprendre à connaître ses réactions
(Faites-vous des hypos ou des hypers par grandes chaleurs ?)
✅ Protéger son capteur (patchs, brassards ou solutions collantes, etc.)
✅ Protéger sa pompe à la plage
✅ Appliquer le guide des PALM.

 

LE GUIDE DES PALM

(Pompes À La Mer)
Attention à vos pompes à insuline ! Si nos capteurs de glycémie sont étanches, ainsi que nos pompes patch, ce n’est pas forcément le cas de toutes les pompes à tubulure !

Et très important à savoir, c’est écrit en petit sur les notices : le moindre choc peut altérer l’étanchéité de nos pompes à insuline. En sachant qu’elles ne sont même pas toutes neuves quand on les reçoit, autant vous dire qu’il vaut mieux en prendre soin et éviter les risques.

💦 Tu peux enlever ta tubulure pour aller te baigner. Si tu es doué.e, l’hyper causée par l’arrêt de l’insuline s’annulera avec ton effort physique.
💦 Tu peux aussi t’offrir une pochette semi-étanche pour pompe à insuline et faire la baleine échouée en toute impunité (lien ici).
💦 Pour les piscines, vérifie si ton modèle de pompe est étanche !

Ci-dessus, un exemple parfait de ce qu’il ne faut surtout pas faire avec sa pompe à insuline ahahah

Un peu de blabla !

Nos réactions, besoins et donc réglages peuvent varier d’une saison à une autre. La chaleur notamment a tendance à provoquer des hypoglycémies chez les patients diabétiques, même si ce n’est pas une généralité pour tout le monde.

Au-delà de l’aspect pratique, comme protéger son matériel et garder son insuline au frais, il faut aussi garder en tête que votre rythme de vacances va forcément chambouler votre équilibre glycémique. Il faudra alors adapter vos doses d’insuline en conséquent, pour profiter pleinement de vos activités !

Mon capteur se décolle !!

Chaleur, transpiration & baignade

Votre capteur de glycémie aura beau s’accrocher de toutes ses petites forces, avec ce cocktail, il y a très peu de chance qu’il en ressorte victorieux… Et il n’y a rien de plus ÉNERVANT que de perdre son capteur aussi « bêtement »…

Je vous déconseille de l’insulter, de le scotcher, ou de renoncer à le porter si c’est votre seule raison : il existe de nombreuses solutions beaucoup plus efficaces.

Les solutions / lingettes adhésives

Les solutions de type Cavillon Spray, ou les lingettes telles que Skin Tac ou Skin Prep fonctionnent du tonnerre. On les trouve en pharmacie, et certains prestataires de santé les offrent. Il vous suffit d’en mettre sur votre peau avant la mise en place de votre capteur ou cathéter.

Les patches pour capteurs & pompes patchs

Ils sont pratiques, ils dont doux, et peuvent apporter une touche de gaiété à votre vie ! Vous en trouverez partout sur internet, mais gare à la qualité (et à la composition si vous ne savez pas trop d’où ça vient, chers utilisateurs d’Amazon ou pire, d’Ali Express) !

Il s’agit de mon expérience personnelle, mais je n’utilise plus les patchs « en fibres » qui s’effilochent et mettent du temps à sécher. Aujourd’hui, je vous propose deux superbes marques, françaises, qui plus est :

Capteur Protect et pour les amateurs de couleurs : Diab’s Follow.

Brassards & bandeaux

Vous êtes nombreux à apprécier les brassards et bandeaux pour protéger vos capteurs. Ils aident aussi à les maintenir, que ce soit au quotidien, pour se baigner ou même faire du sport.

J’aime beaucoup la qualité des produits Kaio Dia. Tellement qu’à force d’en faire la promotion, on m’a offert un code, que je vous livre ici : LABELLE15

Et j’ai découvert il y a peu que Diab’s Follow en proposait aussi, avec une originalité : la partie en silicone est TRÈS souple. Plutôt cool !

N’hésitez pas à faire des combos au besoin ! Personnellement, j’utilise du Skin Tac quotidiennement à la belle saison, et je mets également des patchs pour le sport et les jours dans les Calanques. Je mets même du Skin Tac entre l’adhésif original de mon capteur et le patch, pour optimiser au max l’adhérence. Autant vous dire que ça marche.

Protéger son insuline.

Mieux vaut prévenir que guérir.

C’est scientifiquement prouvé, l’insuline craint les températures au-dessus de 25°C. On trouve parfois sur les réseaux des personnes qui vous assurent qu’elles n’ont jamais eu aucun problème. Gardez à l’esprit qu’il y a eu des études sur le sujet, et que jouer avec son insuline, C’EST IDIOT. L’insuline coûte cher, et si nous avons la chance d’en bénéficier à moindre frais grâce à notre système de santé français, ce n’est pas une raison pour la gaspiller.

 

En revanche, il est à noter que de récentes études ont démontré que l’insuline (uns fois ouverte) craint davantage les VARIATIONS de température que la chaleur elle-même. C’est donc en réalité « une fausse bonne idée » de sortir et remettre son insuline au frigo tout l’été. Le mieux étant d’avoir un moyen de garder son insuline ouverte entre 18 et 25°C !

 

Les pochettes réfrigérantes 48h

Lorsque j’étais enfant, garder l’insuline au frais était une véritable organisation logistique car nous utilisions des glacières ou pochettes avec pains réfrigérants. DÉTENDEZ-VOUS, on a évolué !

Aujourd’hui, il est super facile de garder son insuline au frais grâce à de fines pochettes et étuis qui comportent des sortes de cristaux qui, une fois mouillés, vous permettent de garder vos insulines jusqu’à 48h !

Il existe aussi une multitude de boîtes réfrigérantes plus ou moins grandes sur Amazon, mais la plupart du temps, les pochettes suffisent.

Je vous donne deux références : FRIO & Kaio Dia.
(Code PROMO Kaio Dia : LABELLE15)

LA pochette 5 jours à 18-25°C

Oui, oui, vous avez bien lu, il existe une pochette qui sait parfaitement garder vos insulines entre 18 et 25°C pendant 5 jours entiers !

Il s’agit de la marque MedActiv, un leader global dans le transport et la conservation de l’insuline. Ils travaillent avec de nombreux laboratoires pharmaceutiques dans le monde entier, mais ont aussi une boutique en ligne !

Vous trouverez ici mon article traitant de ma longue quête personnelle avant d’enfin trouver cette solution IDÉALE pour l’été !

MEDACTIV
(Code PROMO : YUCA 15 : valable jusqu’en décembre 2023)

Le petit mot de la fin

Vous n’avez pas à avoir honte

Vos capteurs et pompes à insuline sont vos alliés. Ce sont grâce à eux que vous êtes en vie, et dans le contexte, que pouvez profitez tranquillement de vos vacances d’été !

Alors soyez fier·es de les porter. Ils sont aussi la preuve que vous êtes des guerrier·es !

Et pour ceux qui oseraient vous faire des remarques désobligeantes, et bien qu’ils s’étouffent avec des Gluc Hypo. Ils ne méritent que ça.

Sur ces belles paroles, je vous embrasse, et j’espère que vous passerez un été libre de tout souci concernant le regard des autres sur votre traitement !

 

 

Vinaigre de cidre & glycémies

Vinaigre de cidre & glycémies

Vinaigre de cidre & glycémies

Cela fait quelques temps que je voulais partager cette trouvaille avec vous, mais je souhaitais mener à bien mes expériences jusqu’au bout, avant !

Sur cette (superbe) photo, vous trouverez mes deux plus puissants alliés contre… les hyperglycémies post-prandiales ! J’ai nommé Yuca, mon chien, et le VINAIGRE DE CIDRE !

Glycémie au naturel

Alors, je vous vois venir, ON SE CALME : Je ne suis pas en train de vous dire de vous soigner au vinaigre de cidre et à la cannelle ! C’est une petite astuce, et elle pourrait bien vous changer la vie. Ça se tente, non ?

Comme vous le savez si vous me suivez sur les réseaux sociaux, j’ai été trèèès insulino-résistante lorsque j’étais ado, et j’ai une assimilation LENTE des glucides. Chez moi, mes glycémies s’affolent 3h après ma consommation de féculents. Et j’ai souvent lu en message privé, que je n’étais pas la seule !

C’est problématique parce que 3h, c’est long. 3h après votre plat de pâtes, vous avez eu le temps de vivre votre vie et vous n’êtes jamais prêts pour un pic à 3.50g/L comme ça, sorti de nul part.

On sait qu’il existe des aliments/épices qui « lissent » les glycémies et sont sensés éviter les pics d’hyperglycémies.

Personnellement, je ne les ai jamais trouvé extraordinaires, jusqu’au vinaigre de cidre.

Pompe à insuline à tubulure Dana RS avec capteur Dexcom G6 et CamAPS FX en boucle fermée - La Belle & le Diabète

Glycémie post…quoi ?

Les glycémies post-prandiales

On appelle une glycémie post-prandiale, le taux de sucre dans le sang, 2h après un repas. C’est important dans le cadre de la surveillance d’un Diabète de type 2, mais dans le cas d’un Diabète de type 1, c’est une donnée extrêmement précieuse.

La glycémie PP vous indiquera si vous avez réussi à gérer votre repas. En dehors d’un mauvais calcul des glucides, ou d’un problème de basal/lente qui coïncide avec cette horaire, la glycémie PP vous permettra de savoir si votre ratio/RIG est bon, ou non.

Le ratio, ou RIG dans les pompes à insuline, est un nombre qui correspond à votre sensibilité à l’insuline. C’est une donnée clé dans le calcul de nos doses d’insuline, que vous le fassiez de tête ou utilisiez l’Assistant Bolus de votre pompe à insuline.

Pics à retardement

Pourquoiiiiiii ?

Il arrive cependant que vous ayez des pics d’hyperglycémie tardifs (plus de 2h après le repas), sans vraiment comprendre pourquoi.

La piste la plus connue, c’est le gras. Il n’est pas rare de constater une hyperglycémie si vous avez mangé une bonne raclette ou une pizza.

Mais il existe aussi des personnes qui mangent sagement des repas IG bas (Index Glycémique bas), et assistent, impuissants, à de violentes hyperglycémies des heures plus tard… (moiiiiiiii ?).

Bon, et bien pour ces gens-là, TOUTES les astuces sont bonnes à prendre.

Bolus carrés & prolongés

Une solution sous pompe à insuline

Je ne peux décemment pas écrire un article sur les pics d’hyperglycémie PP sans mentionner les bolus carrés & prolongés.

Les bolus carrés

Il s’agit d’un bolus de repas que votre pompe à insuline va administrer en continu sur une période choisie (souvent entre 30 min et 8h, selon les pompes).

C’est utile lorsque vos repas sont longs, ou que vous faites souvent des hypoglycémies pendant ou juste après vos repas, et avez besoin d’un coup de pouce un peu plus tard pour éviter les hypers !

Les bolus prolongés ou bolus duos

Il s’agit d’un bolus standard, combiné avec un bolus carré. Autrement dit, la pompe vous administre une partie de votre bolus total immédiatement, et le reste en continu sur une période choisie.

La technique des bolus carrés et duos, ou prolongés dans la gestion d'un Diabète sous pompe à insuline

C’est exactement les outils dont nous avons besoin quand la glycémie s’affole au bout de plusieurs heures après le repas.

BREF.

Vous faîtes tout ça, mais ça ne suffit pas. Passons au vinaigre !

?

VINAIGRE FOREVER

Une belle découverte

C’est un abonné qui m’en a parlé le premier. Comme toujours, je suis restée polie, mais je me suis vraiment demandé pour qui il me prenait. Comment du vinaigre de cidre allait m’aider à exterminer mes 3.50g/L 3h après un repas avec féculents blancs ?

Mais il avait l’air sûr de lui et m’a même parlé d’études, alors je suis allée fouiner un peu. BAM. Effectivement, il y a eu des études réalisées sur des diabétiques de type 2 mais aussi de type 1 . Et il a été constaté que l’ingestion d’une cuillère à soupe de vinaigre de cidre avant un repas aidait les patients à « lisser » leurs glycémies et éviter les gros pics.

J’écarquillais les yeux. Un truc aussi simple ? J’étais même prête à le boire cul sec s’il le fallait.

Mises en garde & bon sens

Comme vous le savez (en tout cas je l’espère très fort), nous sommes tous différents. Notre sensibilité est unique, et je ne vous apprends rien en précisant que ce n’est pas parce que j’ai constaté sur certains repas une amélioration de 40% de mes pics que ce sera forcément miraculeux chez vous aussi !

Cependant, je suis persuadée que ça peut aider du monde. C’est pourquoi j’ai pris le temps de réaliser cet article, dans lequel je vous explique les effets du vinaigre de cidre. Vous trouverez ci-dessous des exemples de mes propres expériences glycémiques sur des repas identiques, avec et sans la prise de vinaigre de cidre. (j’ai commencé sans vinaigre de cidre, puis j’ai refait ces mêmes repas en prenant du vinaigre de cidre).

Libre à vous par la suite de tenter, ou non !

Sur des repas riches, ou des féculents hyperglycémiants chez moi (qui avec mon profil, me font augmenter violemment la glycémie plusieurs heures après), j’ai obtenu des résultats très satisfaisants, même s’il y a toujours des hypers. J’ai réalisé une dizaine de tests de ce genre, et en moyenne, pendant mon pic, ma glycémie la plus haute est 30% plus basse avec la prise d’une cuillère à soupe de vinaigre de cidre. Certaines fois, ce n’est que 20, ou 15%, d’autres fois, le résultat est remarquable et c’est une diminution de 50% ! Tout au début, je n’avais pas toujours de bons résultats, mais c’est devenu quasi systématique au bout d’une semaine de prise régulière de vinaigre de cidre. J’imagine qu’une ingestion régulière me convient mieux… Je ne sais pas si c’est universel ou non.

BREF ce n’est pas magique, il y a aussi des ratés, mais dans l’ensemble, je suis MÉGA satisfaite !

Vous l’aurez compris en parcourant l’article, je suis fan d’Archie. C’est une très jolie marque française, pleine de bienveillance et authentique (et j’adooooore leur packaging). Leur production est entièrement artisanale et leur bocage se trouve en Normandie.

J’ai contacté la marque pour parler de mon projet d’écrire un article sur le vinaigre de cidre, et ils m’ont envoyé un adorable colis. Le papa de Marina, co-fondatrice d’Archie, est d’ailleurs diabétique, et un adepte du vinaigre de cidre depuis toujours ! Je me fournis désormais chez eux. (Je vous souhaite « bon chance » si vous achetez le premier venu en grande surface, le goût n’est pas DU TOUT le même, vous êtes prévenus <3)

Qu'est-ce que le vinaigre de cidre ?

Il s’agit d’un vinaigre fabriqué à partir de jus de pomme fermenté.

Sa composition est riche et très intéressante : acide acétique, nutriments et prébiotiques.

Utilisés dans le monde depuis des millénaires, il a été scientifiquement reconnu pour la réduction de la graisse et la perte de poids, l’amélioration de la glycémie, l’aide à la digestion et ses actions antibactériennes.

Comment le choisir ?

Si vous souhaitez profitez des bienfaits du vinaigre de cidre, il faut cependant respecter certaines règles. Je vous conseille vivement de le choisir BIO, et impérativement non filtré et non pasteurisé.

Un vinaigre de cidre non pasteurisé & non flitré signifie qu’il a conservé toutes ses qualités naturelles, que ce soit celles de la pomme comme celles du vinaigre.

En réalisant cet article, je me suis rapprochée de la marque Archie, et je vous la recommande les yeux fermés. Je me sers chez eux (parce qu’ils sont trop gentils, que leur bouteille est trop chou et que j’adore leur com ahah).

Comment ça marche, en fait ?

Des études ont montré que l’acide acétique du vinaigre du cidre améliore la sensibilité à l’insuline, et donc stabilise la glycémie (en complément d’une dose adaptée d’insuline pour les insulino-dépendants, ou de la prise de d’anti-diabétiques oraux pour les DT2), en évitant les pics violents d’hyperglycémie.

En effet, le vinaigre de cidre parvient, grâce à ses enzymes, à faciliter la digestion. Cela s’explique par la « prédigestion » des protéines et donc la facilitation de la dégradation des graisses.

Comment le consommer ?

Dans les études réalisées, les patients consommaient une cuillère à soupe de vinaigre de cidre avant le repas.

On peut le boire pur, mais le goût sera tout de même particulier. Il est aussi possible de le diluer dans un peu d’eau, ou encore mieux, de l’utiliser dans l’assaisonnement de votre repas.

Dans le cas d’une recherche d’amélioration de la sensibilité à l’insuline, il n’est pas important de le consommer avant, pendant ou juste après le repas. C’est comme vous préférez.

Alors, prêts à mater vos hypers post-prandiales ?

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Faire du sport avec un Diabète

Faire du sport avec un Diabète

Faire du sport avec un Diabète

Dans cet article, je voulais aborder une thématique qui me tient très à cœur !
LE SPORT. Parce que bien sûr, on peut faire du sport !

On a tous déjà entendu que le sport était bon pour la santé, et cela s’applique également à tous les diabétiques. Le sport est bon l’organisme, notre résistance, le moral, la confiance en soi, bref, c’est vraiment quelque chose de très positif.

Alors oui, il peut il y avoir quelques prises de têtes avant de bien connaître son corps et ses réactions… Mais WOW, je vous le dis en toute confiance : ÇA VAUT LE COUP.

(liens cliquables)
PART I : Porter son matériel de Diabète pendant le sport
PART II : Pompe or not pompe ?
PART III : Les astuces

Utiliser les réseaux sociaux pour trouver la force

J’ai souhaité écrire cet article pour encourager tous ceux qui essaient de trouver un équilibre avec le sport. Avec un Diabète de type 1, ce n’est pas facile. Je ne vais pas vous mentir, il est fort probable que vous galériez un peu, le temps de comprendre comment vous réagissez face à sport. Mais ne vous inquiétez pas, si vous vous laissez une chance, ça va super bien se passer !

Motivation, pas comparaison

Si vous suivez des comptes de sportifs diabétiques sur les réseaux sociaux, je vous mets en garde : ne vous comparez pas.

Pour commencer, vous ne savez rien des galères qu’il/elle a pu vivre avant de pouvoir prendre cette sublime photo en plein exercice. Son sourire béa ne vous dira pas combien d’hypos ou d’hypers il a fallu pour comprendre le fonctionnement de son corps, et adapter au mieux. « Au mieux » oui, car personne ne peux se vanter de gérer parfaitement le sport. Il y a TOUJOURS des ratés.

Ensuite, nous sommes tous différents, et nos capacités, réactions et envies le sont tout autant. Alors motivez-vous, laissez-les vous inspirer, mais vous ne devez en aucun cas vous comparer. Surtout si c’est pour vous dire des bêtises du type « pourquoi il/elle y arrive et moi non ? Je suis nul.le ».

La Belle & le Diabète

Ce jour-là, j’ai fais une méga hypo de l’enfer au bout de 50 min de course, et le husky (ce filou) en a profité pour s’enfuir. J’ai passé le reste de la séance à le chercher, à 0,60, dans la colline. Heureusement que j’ai pris la photo au début, hein ?

Porter son matériel de Diabète pendant le sport

Pour commencer, parlons d’une problématique pratique et incontournable : notre dispositif médical.

Protéger nos matos

C’est évident, il va falloir le protéger ! Que ce soit un sport de contact ou non, il y a toujours une probabilité plus forte de perdre votre capteur pendant une séance de sport que devant une série Netflix !

Les capteurs de glycémie et le sport :

Pour protéger vos capteurs, vous pouvez opter pour des patchs, des bandeaux, ou des brassards. Les patchs vont aider votre capteur à mieux coller (transpiration, frottements, etc.), tandis qu’un bandeau ou un brassard va le maintenir en place.

Voici quelques boutiques que j’apprécie et qui en vendent :
Kaio Dia
(brassards, ceintures, etc.) Code promo -15% : LABELLE15
Dia Help
(brassards, patchs, adhésifs, etc.)
My Lovely Bird
(brassards, patchs, etc.)

La Belle & le Diabète

On a dit « protéger » pas « exhiber » Gisèle….

La Belle & le Diabète

En séance de coaching privé, je n’ai que faire de ma tubulure… Rien ne risque de m’accrocher puisqu’il n’y a que moi qui frappe (mon coach ahah). En cours commun, j’utilise une ceinture exprès, ou je la protège dans ma brassière à coque intégrée pour que la tubulure ne pende pas.

Pompe or not pompe ?

Si vous portez une pompe à insuline à tubulure, la question se pose : Je l’enlève ou je la garde ?

Et bien tout dépend de votre profil, déjà. Si vous comptez suspendre l’administration d’insuline durant toute la séance, j’ai plutôt envie de vous dire OUI, enlevez-là, ne gardez que le cathéter.

Si vous avez besoin d’insuline, même en pleine séance, alors gardez-là, et chercher des solutions/astuces pour la porter confortablement.

Si vous êtes une femme, le plus simple reste la brassière. La plupart des pompe à insuline s’y glissent facilement.

L’accessoire qui change tout

Mais si cette technique ne vous convient pas, je vous conseille à 1000% les ceintures de Kaio Dia. Oui, oui, le même dont j’ai parlé au-dessus. Elles sont confortables, pratiques et facilement lavables. Je fais quasiment toutes mes séances de boxe avec ma DiaBellyBand, que je mets au dessus de mes leggings tailles hautes.

Les astuces

Vous ne trouverez ici que d’humbles pistes, qui ne remplacent en aucun cas, ni les recommandations de votre diabétologue, ni votre propre expérience.

Sous stylos

Bon, je ne vous apprends rien, sous stylos, c’est moins pratique. Pourquoi ? Et bien parce qu’il n’y a pas de bouton « insuline à 50% » ou « arrêt de l’insuline ». D’ailleurs, j’ai écrit à ce sujet, en expliquant les avantages d’une pompe à insuline.

Sous stylos, il n’y pas 3000 possibilités : soit vous mangez avant/pendant/après (cela dépend de vos réactions), soit vous réduisez l’insuline du repas qui précède le sport (du coup si vous faites du sport pas longtemps après, c’est mieux, hein), soit vous faites un combo des deux !

Certains font des hypoglycémies à retardement, d’autres pendant la séance… Tout dépend de votre profil. Pareil pour le type de nourriture qui vous convient : certains ne jurent que par un petit féculent avant/pendant/après séance, d’autres préfèrent les sucres rapides. Il faut tester !

La Belle & le Diabète
La Belle & le Diabète

Sous pompe à insuline

Là, vous avez beaucoup plus d’options. À vous de déterminer si vous avez besoin d’une réduction de votre basale (débit temporaire), ou d’un arrêt total d’administration d’insuline, et sur combien de temps !

Vous pouvez aussi combiner avec une collation avant, pendant ou après, selon vos besoins.

À vous de tester ce qui vous conviendra le mieux. Je connais aussi des DT1 qui préfèrent retirer la pompe pendant la séance, quitte à envoyer un petit bolus de correction après, pour éviter l’hyper dûe à l’arrêt total d’insuline.

Sous boucle fermée

Les systèmes de boucles fermées ont leur propre mode sport. Il vous suffit de l’activer en amont (on dit entre 60 et 90min avant, à vous de voir), afin que la boucle commence à réaliser des micro-actions pour vous assurer une belle séance.

Tous les modes sport ne se valent pas. Cela dépend de votre système de boucle fermée. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article sur les boucles fermées disponibles en France.

CONCLUSION

Le sport, c’est la vie ! Ça vous aidera à vous approprier votre Diabète, à apprivoiser vos dispositifs médicaux, et à avoir une meilleure image de vous-même ! À chaque victoire, vous gagnerez confiance en vous et vous serez fiers de vous. Si vous en avez envie, et que votre état de santé le permet, ne laissez par votre peur vous empêcher de vivre vos passions !

La seule limite qui existe, c’est celle qu’on s’impose !

Alors, prêt.e à (re)faire du sport, DIABADASS ?

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Survivre à la rentrée !

Survivre à la rentrée !

Survivre à la rentrée !

Nous sommes fin septembre, et la rentrée est passée. Pourtant, nous sommes beaucoup à ne pas avoir encore bien pris nos marques, le rythme, et avoir sorti notre Diabète de ses vacances d’été (pas toujours reposantes d’ailleurs) !

Vous trouvez que ça prend du temps, vous vous en voulez de ne pas réussir à vous adapter plus vite ? Respirez un bon coup, nous sommes BEAUCOUP dans ce cas. Il n’y a ni honte ni culpabilité à avoir.

Je vous écris cet article pour vous partager mes ressentis ainsi que ceux de mes abonnés, qui viennent papoter en message privé. Et au pire, à défaut de vous apprendre des choses ou vous filer des astuces qui vont changer votre vie, vous vous sentirez bien moins seul.e !

Allez, c’est parti.

Je n’étais tellement pas prête…

Ça, c’est sûrement la phrase qui résume le mieux chacune de mes rentrées !
Même si je n’ai pas pris de vacances à proprement parlé cet été, le rythme d’été est différent du reste de l’année.

Pour ma part, je suis auto-entrepreneuse, et durant la période estivale, mes clients ont moins de demande. Je vis en région Sud, un détail non négligeable. Tout est plus tranquille, et les urgences se font rares. Mon corps aussi est en mode été. Je mange beaucoup plus de crudités, je me fais plaisir avec des glaces, et mes cours de boxe intenses sont remplacés par de la nage et de la marche de bon matin.

Cette année, mon corps a décidé d’innover, et les chaleurs se sont mises à me provoquer des hypoglycémies (ça faisait 20 ans que c’était le contraire).

Bref, en été, je suis plus détendue, je fais moins de choses, je bois beaucoup d’eau et de sirop et comme tout le monde, je me prends la tête pour faire tenir mes capteurs de glycémie.

Pourquoi la rentrée c’est DUR ?

Mais qu’est-ce qui rend cette fameuse rentrée si dure ? Et bien beaucoup de choses.

Changement de rythme

Pour commencer, vous changez de rythme pour retourner bosser tôt le matin. 🎶 « C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup » 🎶 Votre corps a besoin d’un peu de temps pour changer ses habitudes, et reprendre la routine du métro boulot dodo. Et chez un DT1, ces changements de rythme peuvent impliquer des variations glycémiques, et même des réactions différentes à ce que vous mangez ou faîtes. L’heure, peut changer beaucoup de choses. Vous allez devoir ré-apprivoiser votre corps et re-découvrir vos réactions.

Plus de fatigue

La rentrée est difficile pour n’importe qui. Mais lorsque vous vivez avec un Diabète de type 1 en plus, cela peut devenir intense. Les variations glycémiques, c’est autrement plus fatigant qu’un trajet en voiture (qui ne nous avait pas manqué) ou quelques heures de sommeil en moins.

Le retour du stress

Lui non plus, il ne nous avait pas manqué ! Les émotions influent beaucoup sur nos glycémies, et le retour du stress n’est pas une bonne nouvelle pour nos petits cœurs de DT1. Pour la petite histoire, si vous vous demandez si vous êtes le.la seul.e à « stresser parce que le stress vous fait faire des montagnes russes glycémiques », NON, ce n’est pas le cas. C’est un cercle vicieux. Et comment faire quand on stresse car le stress nous fait stresser ? (on mange du chocolat ahah) Je plaisante. Respirez. La respiration, c’est la clé de tout.

 

Jongler avec tout

Toujours être au top

J’entends souvent qu’il nous est difficile de donner le change. Dans une société où on ressent une pression constante pour être au meilleur de sa forme, prendre soin de soi, être épanoui.e au travail et bien s’occuper de sa famille, il est facile de se sentir dépassé.e.

Nous sommes beaucoup à refuser de montrer nos faiblesses, ou partager notre fardeau. On veut toujours avoir l’air au top du top.

Le souci avec le Diabète, c’est qu’il n’a que faire de vos états d’âme. Il n’a aucune pitié pour vous alors que c’est votre premier jour de boulot, et que vous vous efforcez de rassurer vos employeurs quant à votre valeur ajoutée… Il se moque bien que vous n’ayez pas vu vos enfants de la journée, il vous collera quand même une énorme hypo dans la tête, si l’envie lui prend.

Je suis toujours ébahie de lire vos témoignages, parce qu’en tant que DT1, je sais ce qu’implique le fait de réussir professionnellement, d’être très présente pour sa famille ou de s’adonner à une passion qu’elle soit sportive ou culturelle. On doit toujours en faire plus.

Jongler avec les difficultés du quotidien, auxquelles s’ajoute une légère problématique : celui de suppléer notre pancréas et rester en vie.

Des petites idées pour survivre

Une petite consult ?

Je suis sérieuse. Et si vous profitiez de la rentrée pour voir votre diabétologue ? Voyez-le comme une sorte de nouveau départ, histoire de vous booster et vous donner les outils nécessaires pour dompter votre Dia-bête !

Si l’idée d’un jeûne glucidique vous intéresse, je vous mets le lien du webzine Le Diabète Enchaîné #2, dont c’est le numéro spécial !

Un jeûne glucidique aide à vérifier nos dosages, et notamment notre lente/basale. C’est un excellent moyen d’affiner nos réglages, dont notre sensibilité à l’insuline. Je vous laisse vous renseigner en lisant le dossier au besoin.

Mettez toutes les chances de votre côté !

Lorsque nous vivons un changement majeur, il peut être difficile de réguler son Diabète. Peut-être est-ce le bon moment pour adopter une bonne hygiène de vie. Que ce soit alimentaire, ou même en terme d’activité physique, se créer une petite routine va vous aider à calmer la tempête, le temps de reprendre le contrôle… (Attention, certains vont même y prendre goût…hihi)

Pour ceux et celles qui le vivent MAL, dites-vous que c’est temporaire. Aidez-vous. Si bien manger (comme un être humain normal d’ailleurs…?) et faire un peu de sport peut vous aider à prendre vos marques plus vite et réussir votre rentrée, c’est tout de même plutôt cool, non ?

Prenez du temps pour vous

Lorsqu’on se sent surmené, il est important de savoir lâcher un peu de lest. Sinon, vous allez exploser, et l’année ne fait que commencer !

Soyez patients et indulgents avec vous-même. Et offrez-vous du temps pour vous. Un temps précieux durant lequel vous ferez quelque chose qui vous rend heureux.se, et vous aide à vous détendre.

Entre nous, il n’y a pas grand intérêt à se prendre la tête pour être en bonne santé, si vous n’aimez pas la vie que vous menez…

 

Alors ? Vous aussi vous ramez un peu, en ce moment ? Ou vous êtes devenu.e un.e boss de la rentrée ?

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