Diabète & été

Diabète & été

Diabète & été

LE GUIDE COMPLET !

Du soleil, des hypers et de l’insuline pétillante !

Je vous propose un guide complet sur le Diabète & l’été ! Du capteur à la pompe qui se décollent, à comment protéger son matériel, en passant par mes coups de cœur des accessoires de l’été… C’est partiiiiii !

Diabète
& été

LE GUIDE COMPLET !

Du soleil, des hypers et de l’insuline pétillante !

Je vous propose un guide complet sur le Diabète & l’été ! Du capteur à la pompe qui se décollent, à comment protéger son matériel, en passant par mes coups de cœur des accessoires de l’été… C’est partiiiiii !

SOMMAIRE

Ce qu'il faut savoir sur le diabète & l'été

Les températures ont un impact sur nos gly, mais pas que !

SOS capteurs qui se décollent !

Pas de panique, il y a de nombreuses solutions.

Protéger son insuline de la chaleur

Parce que l’insuline craint la chaleur.

Diabète & Été

Comprendre les risques

🌡️ L’insuline craint la chaleur
🎢 La chaleur fait varier la glycémie
🙃 Les capteurs tiennent mal dans l’eau
🏖️ La pompe n’aime pas le sable
💦 Ni l’eau de mer d’ailleurs ❌

S’adapter pour profiter

✅ Garder l’insuline au frais
✅ Apprendre à connaître ses réactions
(Faites-vous des hypos ou des hypers par grandes chaleurs ?)
✅ Protéger son capteur (patchs, brassards ou solutions collantes, etc.)
✅ Protéger sa pompe à la plage
✅ Appliquer le guide des PALM (Pompes À la Mer)

LE GUIDE DES PALM

(Pompes À La Mer)
Attention à vos pompes à insuline ! Si nos capteurs de glycémie sont étanches, ainsi que nos pompes patch, ce n’est pas forcément le cas de toutes les pompes à tubulure !

Lien de la seule pochette étanche pour pompe ICI.
Code : YUCA15

 ATTENTION, c’est écrit en petit sur les notices : le moindre choc peut altérer l’étanchéité de nos pompes à insuline. Maintenant, vous savez.

💦 Tu peux enlever ta tubulure pour aller te baigner. Si tu es doué.e, l’hyper causée par l’arrêt de l’insuline s’annulera avec ton effort physique, ou tu peux te faire un bolus avant.
💦 Tu peux aussi t’offrir une pochette semi-étanche pour pompe à insuline et faire la baleine échouée en toute impunité (lien ici)
(Code : YUCA15)
💦 En tous les cas, vérifie si ton modèle de pompe est étanche car si ce n’est pas le cas, tu n’auras aucun joker.

Ci-dessus, un exemple parfait de ce qu’il ne faut surtout pas faire avec sa pompe à insuline si elle n’est pas étanche.

Un peu de blabla !

Nos réactions, besoins et donc réglages peuvent varier d’une saison à une autre. La chaleur notamment a tendance à provoquer des hypoglycémies chez les patients diabétiques, même si ce n’est pas une généralité pour tout le monde.

Au-delà de l’aspect pratique, comme protéger son matériel et garder son insuline au frais, il faut aussi garder en tête que votre rythme de vacances va forcément chambouler votre équilibre glycémique. Il faudra alors adapter vos doses d’insuline en conséquent, pour profiter pleinement de vos activités !

Mon capteur se décolle !!

Chaleur, transpiration & baignade

Votre capteur de glycémie aura beau s’accrocher de toutes ses petites forces, avec ce cocktail, il y a très peu de chance qu’il en ressorte victorieux… Et il n’y a rien de plus ÉNERVANT que de perdre son capteur aussi « bêtement »…

Je vous déconseille de l’insulter, de le scotcher, ou de renoncer à le porter si c’est votre seule raison : il existe de nombreuses solutions beaucoup plus efficaces.

Les solutions / lingettes adhésives

Les solutions de type Cavillon Spray, ou les lingettes telles que Skin Tac ou Skin Prep fonctionnent du tonnerre. On les trouve en pharmacie, et certains prestataires de santé les offrent. Il vous suffit d’en mettre sur votre peau avant la mise en place de votre capteur ou cathéter.

Les patches pour capteurs & pompes patchs

Ils sont pratiques, ils dont doux, et peuvent apporter une touche de gaiété à votre vie ! Vous en trouverez partout sur internet, mais gare à la qualité (et à la composition si vous ne savez pas trop d’où ça vient, chers utilisateurs d’Amazon ou pire, d’Ali Express) !

Il s’agit de mon expérience personnelle, mais je n’utilise plus les patchs « en fibres » qui s’effilochent et mettent du temps à sécher. Aujourd’hui, je vous propose deux superbes marques, françaises, qui plus est :

Capteur Protect et pour les amateurs de couleurs : Diab’s Follow.

Brassards & bandeaux

Vous êtes nombreux à apprécier les brassards et bandeaux pour protéger vos capteurs. Ils aident aussi à les maintenir, que ce soit au quotidien, pour se baigner ou même faire du sport.

J’aime beaucoup la qualité des produits Kaio Dia. Tellement qu’à force d’en faire la promotion, on m’a offert un code, que je vous livre ici : LABELLE15

Et j’ai découvert que Diab’s Follow en proposait aussi, avec une originalité : la partie en silicone est TRÈS souple. Plutôt cool !

N’hésitez pas à faire des combos au besoin ! Personnellement, j’utilise du Skin Tac quotidiennement à la belle saison, et je mets également des patchs pour le sport et les jours de baignade. Je mets même du Skin Tac entre l’adhésif original de mon capteur et le patch, pour optimiser au max l’adhérence. Autant vous dire que ça marche.

Protéger son insuline.

Mieux vaut prévenir que guérir.

C’est scientifiquement prouvé, l’insuline craint les températures au-dessus de 25°C, ainsi que les variations brutales de température. Ce n’est pas la peine de paniquer, l’insuline ne vous explosera jamais à la figure parce que vous l’avez oublié au soleil, mais elle peut moins bien fonctionner.

Aussi, l’insuline coûte cher, et nous avons la chance d’en bénéficier à moindre frais grâce à notre système de santé français. Protégeons-là.

Si tu as des doutes sur le sujet, j’ai écrit un article entier sur la conservation de l’insuline, avec les préconisations officielles, ce que disent les notices, et la fameuse étude de Médecins sans Frontière. C’est ICI.

 

Les pochettes réfrigérantes 48h avec cristaux

Lorsque j’étais enfant, garder l’insuline au frais était une véritable organisation logistique car nous utilisions des glacières ou pochettes avec pains réfrigérants. DÉTENDEZ-VOUS, on a évolué !

Aujourd’hui, il est super facile de garder son insuline au frais grâce à de fines pochettes et étuis qui comportent des sortes de cristaux qui, une fois mouillés à l’eau froide, vous permettent de garder vos insulines jusqu’à 48h !

Il existe aussi une multitude de boîtes réfrigérantes plus ou moins grandes sur Amazon, à vous de voir le format que vous préférez. J’ai juste un conseil : faîtes attention à la qualité quand même.

Je vous donne deux références : FRIO & Kaio Dia.
(Code PROMO Kaio Dia : LABELLE15)

LA pochette 5 jours à 18-25°C en gel

Oui, oui, vous avez bien lu, il existe une pochette qui sait parfaitement garder vos insulines entre 18 et 25°C pendant 5 jours entiers !

Il s’agit de la marque MedActiv, un leader global dans le transport et la conservation de l’insuline. Ils travaillent avec de nombreux laboratoires pharmaceutiques dans le monde entier, mais ont aussi une boutique en ligne !

Il s’agit de ma solution préférée car elle est aussi adaptée pour l’été au quotidien que pour les voyages ! Perso, j’ai fait mes propres tests et je l’utilise facilement pendant 7 jours.

MEDACTIV

Astuces pour les pompes à insuline

Si tu portes une pompe à insuline, tu peux avoir des réservoirs en plastique ou des cartouches en verre. Il arrive malheureusement que l’insuline prenne chaud. Sois vigilant·e.

✅ Tu peux essayer de changer ton réservoir plus souvent en y mettant moins d’insuline (pour les cartouches pré-remplies, le verre permet une meilleure conservation théoriquement)
✅ Tu peux protéger ta pompe dans une pochette réfrigérante pour des périodes courtes comme lorsque tu es à la plage ou autre.

Si vous avez d’autres astuces, je prends !
(J’ai quand même déménagé du Sud vers l’Eure et Loir mais cela n’a pas suffit à cause du réchauffement climatique…)

GARDER SA POMPE AU FRAIS

Durant l’été 2025, j’ai eu de gros soucis avec l’insuline de ma pompe. J’ai cherché des astuces et j’ai testé  la Cool Pack réfrigérant dans ma ceinture de pompe. C’est une lingette noire qui contient des billes qui gonflent au contact de l’eau. Elle dure jusqu’à 48h et il suffit de la remouiller pour la recharger.

J’utilise celles de la marque Kaio Dia, elles sont disponibles à l’unité, et en plusieurs tailles, à partir de 5,6O €.

Code : LABELLE15

Lien vers la Dia-Cool Pack

La trousse qui se régule TOUTE SEULE

Je vous partage ici ma dernière découverte en date ! Connaissez-vous la marque québécoise BreezyPacks ? Il s’agit d’une entreprise indépendante canadienne qui a développé un produit étonnant : une trousse qui régule sa température toute seule, sans besoin d’être réfrigérée ou d’être mouillée, comme les technologies que nous connaissions jusqu’alors ! (Plus d’informations ICI)

Les BreezyPacks utilisent des matériaux à changement de phase, c’est à dire qui s’adaptent à la température extérieure. L’étui reste entièrement chargé à une température inférieure à 24°C et s’active à partir de 27°C, permettant à notre insuline de rester au frais. Le BreezyPack se rechargera de lui-même dès que la température descend à 24 °C ou en dessous. Il ne nécessite ni électricité, ni réfrigération, ni trempage dans l’eau froide avant chaque utilisation.

Le petit mot de la fin

Ne vous cachez pas. Vivez votre vie.

Vos capteurs et pompes à insuline sont vos alliés. Ce sont grâce à eux que vous êtes en vie, et dans le contexte, que pouvez profitez tranquillement de vos vacances d’été !

Alors soyez fier·es de les porter. Ils sont aussi la preuve que vous êtes des guerrier·es !

Et pour ceux qui oseraient vous faire des remarques désobligeantes, et bien qu’ils s’étouffent avec des Gluc Hypo. Ils ne méritent que ça.

Sur ces belles paroles, je vous embrasse, et j’espère que vous passerez un été libre de tout souci concernant le regard des autres sur votre traitement !

 

 

Le Salon du Diabète 2023

Le Salon du Diabète 2023

C’ÉTAIT LE 13 MAI 2023

Le Salon du Diabète

J’ai une l’honneur d’être invitée par l’Association Espace Diabète 28 et le Dr. Bekka au Salon du Diabète 2023, à Lucé.

Le Salon du Diabète, qui se déroule chaque année non loin de Chartres, est un évènement accessible aux patients et accompagnants !

Il réunit les prestataires de santé, les laboratoires et les associations autour du Diabète. Chaque année, des professionnels de santé dont l’illustre Dr. Bekka interviennent lors de conférences sur des thématiques telles que les nouvelles technologies, l’alimentation, le sport et le bien-être, etc.

« TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SANS JAMAIS OSEZ LE DEMANDER »

Cette édition 2023 du Salon du Diabète aura réuni pas moins de 230 visiteurs cette année, et vos retours, que ce soit concernant les interventions, les stands ou l’ambiance, ont été trèèès bons. Énorme surprise sur le salon 2023 : nous avons eu le droit à un super groupe de musique local en live : « Lovely Days ».

Je vous le dis, avec ou sans stand, j’y retourne l’an prochain. Peut-être nous rencontrerons là-bas en 2024 ? En attendant, voici un petit retour sur ce que j’ai retenu du salon.

Le programme

Le Salon du Diabète s’est déroulé le samedi 13 mai 2023, de 13h30 à 18h :
Rencontre avec les exposants, conférences, etc.

Les associations

Quel plaisir de retrouver nos belles associations autour du Diabète ! Cette année, il y aura eu Espace Diabète 28, qui a organisé l’évènement, mais aussi Union Sports & Diabète, et Acadia (chiens d’assistance pour personnes diabétiques).

Les intervenants

La richesse de ce Salon du Diabète résidait aussi dans les interventions de professionnels de santé ! Retour sur le programme :

• Mme Émilie Colas (Diététicienne) : « Quoi de neuf sur la planète régime ? »
• Mme Gaëlle Dulac (Infirmière) : « Sexualité et Diabète »
• Dr Bekka (Diabétologue) : « Le pancréas artificiel : Enfin !! »

Les entrepreneurs français

Le Salon aura aussi invité cette année des stands très sympas et un peu moins médicaux ! Je pense bien sûr à nos chères pastilles de resucrage, Gluc Hypo, (sain, délicieux, pratique et facile à calibrer) et cette nouvelle boutique d’accessoires, Diab’s Follow (ils font notamment des patchs fabrication française les amis) !

Nous aurions pu être honorés de la présence Des Belles Envies, s’ils étaient venus comme prévu, mais heureusement, le Salon avait aussi invité un superbe Artisan Boulanger local qui a mis tout le monde d’accord (en appétit et en joie) !

Les prestataires de santé & laboratoires

Chaque prestataire de santé était représenté par un stand, sur lequels certaines pompes étaient présentées, mais surtout : une multitude de documents et outils pédagogiques et de sensibilisation !

Ont également répondu présents de nombreux laboratoires (pompes à insuline, appareils de glycémie, capteurs et insuline).

Mes coups de cœur

Espace Diabète 28

Association

Gluc Hypo

Pastilles de resucrage

Diabs’ follow

Accessoires de Diabète

Les docs de sensibilisation

Les prestataires de santé, une mine d’or

J’ai été émerveillée de la quantité, la qualité et la diversité de toutes ces brochures, flyers, et même livrets pédagogiques et de sensibilisation autour du Diabète. Diabète et alimentation, repas de fête, Ramadan, Diabète et sexualité, les relations sociales, le sport, partir en voyage, le guide pratique des pompes à insuline, etc. VRAIMENT, il y avait de la doc fantastique et en libre service.

Selon votre prestataire de santé, vous pouvez avoir accès à ces documents. Il suffit pour cela de demander à votre infirmier·e.

Mon conseil : abonnez-vous au Facebookde votre prestataire de santé pour ne rien rater de leurs éditions Diabète.

Les jeux de société spécial Diabète

Concernant les jeux de société pédagogiques d’apprentissage et de sensibilisation autour du Diabète, sachez que les prestataires de santé les mettent à disposition de leurs centres et hôpitaux partenaires. Vous pourrez ainsi les découvrir lors d’hospitalisation ou de stages d’IF (insulinothérapie fonctionnelle).

J’ai adoré le QUIZFOOD de NHC, (ils ont aussi un jeu de l’oie fantastique mais il n’était pas sur leur stand), et aussi DIABICOOL de Orkyn, un outil pour apprendre à compter les glucides.

J’en profite d’ailleurs pour vous informer que NovoNordisk, (qui n’est pas un prestataire de santé mais un laboratoire), a créé un jeu de cartes en partenariat avec l’Institut de Diabétologie du Centre. Son principe : Terminer avec le plateau contenant la valeur de l’indice glycémique le plus bas ! Il existe aussi en version digitale, c’est vraiment une belle idée.

One Touch

Petit moment de nostalgie

J’ai pris plaisir à m’arrêter au niveau de stand One Touch, ma « madeleine de Proust ». Ce sont les appareils de glycémie de mon enfance. À l’époque, j’ignorais même qu’ils avaient des concurrents (qu’est-ce que j’étais mignonne…) !

Des petites innovations pour les DT2

Saviez-vous que One Touch avait sorti un appareil de glycémie avec une application connectée qui donne des conseils et accompagne les diabétiques (de type 2 essentiellement, du coup) ?

Le lecteur de glycémie OneTouch Verio Reflect® et l’application OneTouch Reveal® fonctionnent ensemble et proposent :
• des alertes automatiques pour signaler les plages de récurrence hypos & hypers
• un code couleur pour aider à la compréhension des résultats
• synchronisation & partage de données avec les professionnels de santé mais aussi les proches si souhaité
• définition d’objectifs personnalisés à atteindre (exemple : nombre de tests de glycémie à effectuer par jour, nombre de pas, quantité de glucides et d’activité physique, programmation de rappels afin de ne pas oublier de tester la glycémie ou faire les injections, etc.)

J’avoue que je ne m’étais plus intéressée aux appareils de glycémie depuis quelques temps, étant donné que mon quotidien est régi par mes capteurs de glycémie. Je trouve ça cool d’essayer de moderniser les systèmes et d’accompagner les patients avec ce genre d’options.

D’ailleurs…

Il se pourrait bien que One Touch travaille sur un nouveau capteur de glycémie… Vont-ils y arriver et bousculer le FSL et le Dexcom ? Sera-t-il précis ? Pratique ? Durera-t-il 7, 10 ou 15 jours ?

J’ai toujours pensé qu’ils se positionneraient un jour sur les capteurs de glycémie, je suis assez curieuse pour la suite ! Mieux vaut tard que jamais, non ? Surtout s’il répond à nos problématiques et nous améliore le quotidien…

Les boucles fermées

Nous avons retrouvé un stand pour informer autour de la 780G de Medtronic, la CIQ de Tandem et même Ypsomed, qui sortira très prochainement (on parle de la rentrée donc probablement en fin d’année) sa boucle fermée avec l’Ypsopump et l’algorithme CamAPS FX (Diabeloop n’était pas présent avec DBLG1).

Un des interventions du Dr. Bekka portait sur la définition et l’intérêt des boucles fermées dans la gestion du Diabète mais aussi le confort de vie et la réduction de la charge mentale.

Pour retrouver les différents systèmes et comprendre leurs particularités et différences, RDV sur mon article :

BREF.

C’était le Salon du Diabète 2023.

Vivement l’année prochaine !

Cheminement d’une diabétique

Cheminement d’une diabétique

Cheminement d’une diabétique

Lorsque j’ai commencé mon blog, j’étais sous stylos, et mon HBA1C plafonnait à 12%. Depuis, il s’est passé des tonnes de choses, et j’ai beaucoup appris. J’écris cet article pour les curieux, les gens qui pourraient utiliser certaines de mes astuces, et aussi ceux qui s’étonnent de me voir davantage communiquer sur du positif. Oui, je suis moins en colère, je vais mieux, et cela se ressent dans mes contenus.

Chaque personne a ses propres objectifs et un profil différent. Cet article n’est en rien un exemple ou un guide. Il s’agit de mon parcours, et de ce qui m’avait aidé à avancer vers l’équilibre glycémique. Libre à vous de vous intéresser à certaines pistes, ou non !

Un Diabète indomptable sous stylos

Une HBA1C catastrophique malgré des efforts

En me passant sous IF (insulinothérapie fonctionnelle : traitement reposant sur le calcul des glucides et une prise d’insuline à chaque repas/encas), mon diabétologue de l’époque pensait me libérer.

Mais c’est malheureusement le potentiel démoniaque de mon Diabète qui s’est libéré cette année-là. J’étais une adolescente frustrée, qui s’est mise à manger les beignets au Nutella dont elle rêvait tant… Et de ce fait, je suis devenue insulino-résistante et j’ai pris plus de 20 kilos.

Résultat, mon Diabète, c’était N’IMPORTE QUOI. Et lorsque je me suis calmée, le mal était fait : plus rien ne fonctionnait. Je faisais des hyperglycémies monstrueuses après chaque repas, pour revenir à peu près à la normale avant chaque glycémie, le matin, le midi et le soir.

 

 

Je souris et n’ai aucun appareil sur moi, mais j’étais persuadée que j’allais mourir à 45 ans… Bof bof la qualité de vie, du coup.

Un état des lieux grâce aux capteurs

3 glycémies par jour, ça ne suffisait pas

Comme expliqué précédemment, j’avais l’impression que même lorsque je faisais des efforts, ça n’allait pas. J’ai découvert avec mon premier capteur de glycémie que je montais systématiquement à plus de 3g après chaque repas. La descente n’opérait que plusieurs heures après, pile pour ma prise de glycémie suivante.

De toute évidence, j’avais des besoins trop différents selon les heures de la journée, et l’injection de cheval à chaque repas me provoquait de belles insulinorésistances.

Le souci, c’est que la pompe à insuline, ce n’était pas une option pour moi. J’étais déjà suffisamment dégoûtée d’avoir un capteur sur moi. Hors de question d’ajouter à cela ce que je qualifiais élégamment de « perfusion dégueulasse ».

Mon passage sous Omnipod

Et enfin, je fus prête pour la pompe !

J’ai toujours entendu que la pompe à insuline m’offrirait de meilleurs outils pour réguler mon Diabète. Plus de souplesse, plus d’options, moins de piqûres… Mais j’ai mis plus de 20 ans à réussir à passer ce cap.

J’avais d’ailleurs écrit deux articles sur le sujet :
« Pourquoi je suis passée sous pompe »
et « Pourquoi j’ai choisi l’Omnipod ».

Plus récemment, je vous ai aussi rédigé deux bons articles :
« Les avantages d’une pompe à insuline »
et « Comment porter une pompe à tubulure ».

Mais ça, c’était après. Pour commencer, j’ai choisi la seule pompe à insuline patch du marché français : l’Omnipod. La tubulure, c’était NON, NON et NON.

La pompe Patch ou rien !

À force de flâner sur les comptes Instagram d’Américaines qui montraient fièrement leurs pods pendant leurs séances de sport, je me suis dit : Pourquoi pas moi ?

Je me souviens encore des étoiles dans les yeux de mon diabétologue de l’époque. On allait enfin pouvoir passer aux choses sérieuses et s’occuper de mon petit monstre de Diabète.

Ce que je n’avais pas prévu, c’est que je serai lâchée dans la nature avec mon pod, mais c’est une autre histoire. En résumé, j’ai dû apprendre SEULE et je suis passée de 10% d’HBA1C le mois avant ma pose à 6% en 3 semaines. Ce fut rude et éprouvant.

En revanche, j’ai compris que mon Diabète n’allait plus faire le malin très longtemps avec mes nouvelles armes, j’ai nommé : les débits temporaires et les bolus prolongés ! Sans compter qu’avec une pompe, on est plus assidus niveau correctifs, car il suffit d’appuyer sur un bouton et plus de se piquer.

J’ai eu le sentiment de revivre. Je n’étais plus constamment déshydratée, je me sentais mieux, et en prime : FIÈRE de réussir à dompter la bête.

Les limites de la pompe patch avec mon Diabète

Noyée sous la charge mentale

Je suis reconnaissante envers la pompe Omnipod, car même si l’aventure aura duré moins de 2 ans, c’est grâce à elle que j’ai sauté le pas. En revanche, j’ai rapidement senti les limites.

Ma charge mentale était beaucoup trop écrasante. Je ne faisais plus que ça de mes journées. J’avais réglé TOUTES les alertes sur mon Dexcom et je bidouillais en permanence.

Mes résultats étaient très bons, mais je ne vivais plus. De plus, je n’arrivais pas à gérer les hyperglycémies post-prandiales des repas, malgré l’utilisation incroyablement abusive de bolus prolongés. Enfin, les retours d’adrénaline de la boxe étaient plus forts que toutes mes tentatives de redressement de glycémie et je vrillais.

J’en étais arrivée à un tel degré d’obsession que je mangeais tous les 3 jours afin de préserver au maximum mes courbes lisses avant de les détruire avec un repas. IL ÉTAIT TEMPS DE RÉAGIR.

Les réseaux sociaux et le Diabète : rompre l'isolement
L'excellente pompe Dana avec CamAPS FX en boucle fermée

Mon passage sous boucle fermée & tubulure

Le rêve d’une boucle fermée, TOUT DE SUITE

En 2021, on me prescrivait une pompe à tubulure afin que je puisse profiter d’une boucle fermée ! Certaines études étaient en marche en France, mais j’ai choisi un système adapté à mes besoins, qui n’était pas encore remboursé par la Sécurité Sociale. C’était en quelque sorte, le prix à payer pour obtenir RAPIDEMENT ma boucle fermée. Et si c’était à refaire, JE LE REFERAIS.

Pour lire mon article sur cette boucle fermée, RDV ICI. Si tu ne sais pas ce qu’est une boucle fermée, je t’invite à lire mon guide sur le sujet.

Dès la première semaine, j’ai compris que j’avais probablement pris une des meilleures décisions de ma vie. L’algorithme n’a même pas mis une journée pour m’offrir une nuit PLATE. Sans aucun effort, j’étais au moins à 60% dans la cible.

Une charge mentale bien réduite

Mes problématiques sous pompe à insuline traditionnelles étaient les suivantes :

• des réglages de basale qui changeaient toutes les 3 semaines
• des hypers post-prandiales de l’espace
• des hypers de retour de l’adrénaline après la boxe

La boucle fermée m’a délesté de la charge de m’occuper de ma basale. Tout était automatisé. Mes ratios (sensibilité à l’insuline pour les repas) étant à peu près corrects, je m’en sortais plutôt bien.

Quant au sport, ma boucle fermée gérait la course à pied et la boxe à merveille. J’étais ravie.

 J’ai donc décidé de mettre à profit toute cette énergie économisée pour apprendre à mieux vivre avec mon Diabète.

La Belle & le Diabète

Et aujourd’hui ?

Ma définition de « Bien vivre avec mon Diabète »

Vous avez tous déjà entendu cette phrase : « Adaptez votre Diabète à votre vie et non votre vie à votre Diabète. »

Et bien si vous trouvez qu’elle ne reflète pas votre cas, c’est tout à fait normal. Je suis heureuse pour ceux qui parviennent, grâce à une bonne connaissance de leur corps et les bons réglages, à tout faire « comme avant ». Mais ce n’est pas du tout une généralité, restons sérieux.

La vie, c’est aussi du stress, des repas sur le pouce, des envies de féculents autres que du quinoa et du boulgour, et des imprévus. Et ça les amis, pour les DT1 que l’on qualifiera de « communs des mortels », ça n’est pas compatible avec une glycémie sous contrôle.

Une histoire de compromis

Bref, quand on n’est pas super méga réactif à l’insuline, mais très sensible à la composition des repas, et qu’une joie comme une colère intense peut vous faire un pic (que même une boucle fermée peinera à gérer), on apprend à faire des compromis.

Donc quand je dis que j’ai appris à « bien vivre avec mon Diabète », pour commencer, j’apprends toujours. Ensuite, et bien je parle de trouver le bon équilibre entre les optimisations que je peux faire, (alimentation, sport et sommeil) et ma glycémie. Le tout, en préservant ma joie de vivre et santé mentale. C’est tout un ART.

Impliquez-vous autant que vous le pouvez

Une autre chose que j’ai apprise avec le temps, c’est de savoir demander de l’aide. Profitez de notre fabuleuse communauté en ligne de DT1, de la disponibilité de certaines associations de patients, ET AUSSI : cherchez de BONS professionnels de santé.

Renseignez-vous, cherchez, apprenez, impliquez-vous, persévérez. Réguler un Diabète peut être un véritable casse-tête. Il faut les bons équipements, mais aussi les bons réglages de basale, de RIG et FC pour les bolus, connaître ses réactions et besoins pour ajuster la durée d’action de l’insuline, ce qui fonctionne le mieux pour le sport, comment réagir face au stress, aux changements de saison, et j’en passe.

Une fois cet aspect technique bien débroussaillé, rappelez-vous aussi que vous êtes un « être humain » : l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et le sommeil ont une importance colossale dans l’équilibre de votre Diabète, dans votre équilibre.

Enfin voilà, La Belle & le Diabète, c’est un blog personnel qui reflète aussi mes humeurs, mes aspirations et mon état de bien-être. Je parle des galères comme des victoires, j’essaie de vous partager ma veille concernant les traitements et innovations autour du Diabète… Et je prends plaisir à rassurer ceux qui pensent que leur vie s’est arrêtée le jour de leur diagnostic.

Bien vivre avec un Diabète, ce n’est pas toujours une partie de plaisir et il n’y a pas de raccourci facile, mais c’est tout à fait possible, je le maintiens.

L’équilibre – Témoignage

L’équilibre – Témoignage

TÉMOIGNAGE

L’équilibre

Asten Event 2022 - photo de groupe

J’aimerais parler culpabilité aujourd’hui. Mais pas n’importe laquelle. La culpabilité alimentaire.
Comme beaucoup, je suis entourée de media qui me font constamment douter de mon corps. Chaque soir, lorsque je fais face au miroir, j’ai peur de perdre mon affection et mon respect. J’ai été ronde, et je me suis tant détesté. Même après de longues années de stabilisation, j’ai le sentiment que je peux tout perdre en un instant. Je m’inspecte chaque jour dans le miroir, inquiète, comme si je pouvais à tout moment faire face à une inconnue.

Ce sentiment, nous le connaissons tous avec nos Diabètes. Rien n’est jamais acquis, et tout peut s’écrouler en une seule journée. Nous devons alors faire rapidement le deuil de nos victoires, et tout reconstruire.

Mon angoisse de reprendre du poids est quelque chose d’intense, mais elle n’est rien face à ma culpabilité glycémique. Lorsque je regarde mes résultats en fin de journée et que je sais que mes variations sont dues à des repas qui auraient pu être mieux composés, ce n’est même plus de la honte ou de la colère que je ressens, c’est du dégoût.

Après 24 ans de vie commune avec mon Diabète, j’ai bien compris que tout était une question d’équilibre. Trouver le bon dosage de l’insuline, le degré de routine qu’on accepte d’intégrer dans sa vie, le bon ratio entre plaisir de manger et bonne assimilation des glucides… On recherche un équilibre entre ce qu’on peut donner, et ce qu’il faudrait sacrifier.

Ce n’est pas une simple peur de prendre du poids qui me ronge, mais bien la peur de perdre la vie. Nous ne sommes pas éternels, mais en tant que DT1, nous souhaitons tous vivre le mieux possible, et le plus longtemps. Nos décisions ont toutes un impact sur le long terme, et c’est parfois dur de vivre avec cela.

Grâce aux innovations médicales et technologies, je suis devenue plus exigeante. Lentement mais sûrement, j’ai poussé mes objectifs plus loin en passant du désir de survivre à mes 40 ans à l’envie brûlante de toujours rester dans la cible. Mais à force de vouloir optimiser mes glycémies, j’ai commencé à dissocier ce dont mon corps avait besoin pour vivre, de ce qui était efficace pour obtenir une courbe plate. Sans manger, ma courbe n’était pas meilleure, elle était PLATE. La boucle fermée, mais aussi mes professionnels de santé m’ont heureusement sauvé de cette pente glissante. Se focaliser sur sa glycémie en négligeant le reste est une erreur monumentale, mais si courante.

Aujourd’hui, j’essaie de bien manger. Je me nourris exclusivement de produits frais, je ne grignote pas, j’évite au maximum l’industriel, et je fais beaucoup de sport. Pourtant, je cherche encore mes repères et ma routine. Parce qu’au moindre problème, je compense avec la nourriture. Parce que je ne prends pas toujours le temps de cuisiner… Parce qu’en ne fournissant pas à mon corps l’énergie nécessaire, je prends le risque de me jeter sur ce qui est gras et sucré. Parce que je ne suis pas parfaite….

Je crois que mon problème, c’est que je n’accepte pas les variations. Je ne veux que des lignes droites, sans exception et sans surprise, et que la vie, ce n’est pas une ligne droite. Et c’est encore moins un chemin sans difficulté. Que c’est dur de trouver l’équilibre.

Bref, je m’appelle Gisèle, j’ai 30 ans, et je cherche encore le mien.

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Les aventures de Gisèle à l’IDNC

Les aventures de Gisèle à l’IDNC

Les aventures de Gisèle à l’IDNC

Puisque vous avez lu ma présentation de l’IDNC de Chartres et que j’ai bien planté le décor, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. Parce qu’en 3 semaines, il s’en est passé des choses ! J’ai maudit le centre, perdu puis retrouvé la foi, adulé le Dr. Bekka, dansé dans les couloir, tenté de hacker une machine à laver et battu l’institut entier au Uno !

Dans cet article, je vous livre mes aventures à l’IDNC : le bon, le moins bon, le politiquement correct et le mauvais !

La légende des DT1

L’IDNC, c’est en moyenne 95% de DT2 et de personnes en surpoids. Les résidents voient si peu de DT1 dans le centre que beaucoup pensaient qu’il était impossible d’être type 1 et d’avoir des kilos en trop !

Confinés 3 semaines

Telle une émission de télé-réalité, nous étions 99 résidents, confinés pendant trois semaines. Résultats ? J’ai dû jouer au Uno, découvert l’Aqua-détente et démantelé une contre-bande de biscuits au chocolat…

Où est le Dr.Bekka ?

Puisque mon but ultime durant ce séjour était aussi de profiter de l’expertise du Dr. Bekka, j’ai mis en place un réseau d’informateurs pour le traquer. Bref, j’ai tout fait pour ne jamais le rater !

L’épopée jusqu’à Chartres

800km avec 25kg sur le dos

Si vous trouvez que j’exagère dans ma formulation parce que j’ai pris le train, confortablement installée… C’est assurément que vous n’avez jamais fait le changement de gare Paris Gare de Lyon – Montparnasse avec une sac assez imposant pour assommer votre voisin !

Quant à l’intrépide aventure que représente Roquevaire – Chartres en transport en commun, je préfère ne plus en parler. J’en ai des frissons à chaque nouveau rendez-vous avec le Dr. Bekka. C’est 8h de voyage.

Concernant mon sac à dos, cette merveille de Decathlon adaptée à des sorties Trek de l’espace, je suis encore partagée. D’un côté, il est clair que partir avec un sac à dos de 110L était quelque peu ambitieux. D’un autre côté, il s’agissait de 3 semaines entières, et j’ai tout utilisé !

Mon arrivée sur les lieux

Des installations au top du top !

Comme raconté dans mon précédent article, le Dr. Bekka m’avait déjà présenté les lieux. Mais je n’avais pas vu les chambres, ce jour là. Une fois accueillie officiellement, une infirmière m’emmène dans ma chambre, et là, surprise : le grand luxe. La pièce est spacieuse, il y a un espace bureau, le lit assez grand, et il y a un écran sur branche réglable à côté. En explorant la salle de bain, je comprends immédiatement que j’ai en réalité été placée dans une chambre « adaptée », sûrement par manque de place ou bug informatique. Tout est immense.

Comment l’ai-je deviné ? Mes toilettes aussi sont immenses. C’était le prix à payer pour bénéficier d’un super bureau et d’un lit 1,5 places, les amis : la nuit, je tombais dans la cuvette si j’étais distraite.

Bref, je commence à ranger mes affaires, m’installer, et finis par me sentir si à l’aise que j’en mets mes chaussons alpagas.

La petite histoire marrante : le programme ZEN

Alors que je peinais à capter la 4G avec mon téléphone, à moitié derrière la fenêtre, mon portable à la main, un infirmier toque et entre. Il me regarde en silence. Je ressemble à une suicidaire en train de forcer le système de sécurité de la fenêtre pour me jeter dans le vide. Je tente une explication, il me sourit légèrement, je ne suis pas sûre qu’il m’aie cru. Il me tend un papier et m’invite à le remplir. Il s’agit d’un questionnaire pour jauger mon stress et ma détresse émotionnelle. Le résultat est sans appel. 10 minutes plus tard, le gentil infirmier revient pour me dire que ce serait bien que je fasse partie du « programme ZEN », au vu de mes réponses. OUPS.

Les entretiens individuels

Une équipe aux petits soins

Une des choses que j’ai préféré durant ce séjour, c’est la possibilité de pouvoir échanger librement avec les diabétologues, les diététicien·ne·s, les coachs sportifs et bien sûr les infirmier·e·s. Les premiers jours sont ponctués par des entretiens individuels afin de déterminer nos objectifs, notamment pour les aider à me proposer des ateliers adaptés, mais aussi nos habitudes alimentaires, si on a des allergies, etc. Le menu des 3 semaines nous est donné et on peut changer tous les éléments que l’on souhaite. J’ai fait quelques erreurs stratégiques dans mes modifications, mais de manière générale, je m’en suis très bien sortie. Ne bâclez pas cette étape.

Anecdote :

Lors d’une consultation avec mon diabétologue du séjour (qui n’était pas Bekka), j’avais BEAUCOUP de choses à dire, et lui, n’avait pas beaucoup de temps car il était très en retard. Je l’ai littéralement empêché de partir, jusqu’à ce qu’il réponde à toutes mes questions. Il était arrivé avec une sorte de charriot où était posé son ordinateur et des documents, et lorsqu’il a commencé subtilement à « rouler » vers la sortie, j’ai saisi la barre supérieure et j’ai continué à parler. J’ai même eu des remarques d’autres résidents dans la journée, qui avaient remarqué qu’il était resté « trèèèès longtemps » avec moi !

Les ateliers pédagogiques

Diabète, Nutrition, Pratique et Pyschologie

J’ai bien aimé les ateliers proposés par l’IDNC. Bien sûr, c’est tout niveau alors il ne faut pas s’attendre à apprendre des choses incroyables sur le Diabète lorsqu’on a 24 ans d’expérience derrière soi, mais c’est ludique et sympa.

J’ai suivi des ateliers basiques tels que « Les mots du Diabète » (vocabulaire de survie), « Le Diabète, KESAKO ? », « Sport et Insuline », etc. Ce que j’ai trouvé intéressant, c’était de voir l’approche des infirmier·e·s. Certains utilisaient des supports très ludiques, d’autres arrivaient à capter l’attention rien qu’en parlant, avec des rythmes travaillés. Sincèrement, je les ai trouvé doués. Les interventions des résidents, souvent complètement perdus, étaient aussi assez intéressantes. Cela m’a rappelé ce qu’on ressent lors du diagnostique, et toutes ces questions que l’on peut se poser. Parfois, j’ai été étonnée de la vision que les gens pouvaient avoir du Diabète, ainsi que de leurs craintes. J’ai appris des tonnes de choses sur le Diabète de type 2.

Concernant la Nutrition, je n’ai pas voulu assister aux basiques, (trop de fierté sûrement ahah) et je me suis concentrée sur des ateliers pratiques que j’ai franchement apprécié : « Menu pour la semaine », « Vite fait bien fait », « Sur le pouce », « Équivalence pratiques ». Ils sont tops.

Enfin, j’ai suivi quelques ateliers de type « Psychologie », comme « Le stress » et « Compulsions alimentaires ». J’ai aussi demandé à voir la psychologue de l’établissement, que j’ai trouvé très bien. Elle est cependant prise d’assaut, il est difficile d’obtenir un rendez-vous.

La petite histoire marrante : l’atelier du sommeil

Dans le cadre de mon programme ZEN, je devais assister à un atelier sur le sommeil. Mais il était à 20h, et j’étais fatiguée. On devait jouer au Uno à l’issue et j’ai préféré dormir 1h plutôt que de le faire. J’ai donc barré mon nom sur la fiche d’inscription, affichée sur la porte de la salle dédiée, et j’ai écrit « dort déjà ».

Les ateliers pratique cuisine

La guerre pour s’inscrire

Les ateliers cuisine de l’IDNC, c’est l’eldorado pour les résidents. C’est pourquoi pour s’inscrire, il faut être stratégique et efficace. Car en 2h à peine, c’est fini, les cours de la semaine peuvent vous passer sous le nez ! Et pour cause, l’institut possède une superbe salle dédiée à l’art de cuisiner. Il s’agit d’équipements professionnels, et chaque semaine, 4 ou 5 ateliers différents sont proposés. Il y a aussi un repas dit « thérapeutique », qu’on prépare entièrement en atelier et déguste sur place.

Étant donné que mes talents de cuisinière s’apparentent à ceux de mon chien (c.à.d. que je mange ce que je trouve, tel quel), j’en ai profité pour essayer d’acquérir quelques connaissances ! Bilan, je pars vraiment de -10 000 car il m’a été difficile de suivre ne serait-ce que le vocabulaire utilisé. « Délayer », « réserver », « une marquise » et non une « Marie-Louise » bref, c’était dur, mais très sympa. On a bien ri, enfin, surtout les autres, dont le jeu préféré était « Gisèle, tu connais le mot…XXX ? »

Anecdote :

J’ai participé à l’atelier « Crème dessert », et choisi de faire la mienne au citron, sans sucre. C’était une erreur. Non seulement c’était immonde, mais en plus, je suis montée à plus de 3g alors que j’avais dosé la totalité des ingrédients, c.à.d. de la maïzena et du lait. C’était cher payé la crème ratée.

Les séances de sport

« Allez mes petits glucides, on y va ! »

J’ai adoré l’équipe de coachs sportifs de l’IDNC, avec une mention spéciale pour Sylvain, qui était particulièrement attachant et énergique.

Lorsque j’y étais, j’avais une séance de « cardio » tous les jours. Cela se passe en salle de sport, et dure 45 minutes. On peut aussi avoir des séances d’assouplissement et du renforcement musculaire. On trouve des vélos de toute sorte, des tapis de marche et de course, et quelques appareils de musculation. Je trouve la salle de sport plutôt cool, et je sais qu’ils ont le projet de l’améliorer.

« J’aime mon corps quand je suis dans l’eau »

L’aquagym, c’est une institution là-bas. Vous n’imaginez pas combien c’est apprécié ! Lorsque vous écoutez les résidents discuter en attendant l’ouverture des vestiaires, vous vous rendez compte que ce n’est pas un caprice de proposer une piscine à l’IDNC. Beaucoup redécouvrent le plaisir de bouger, retrouvent des sensations positives, aiment de nouveau son corps. Quand on participe aux cours, on ressent toute cette énergie. C’est émouvant et génial.

Pour les plus courageux, il y a aussi l’aquabike !

L’accident tragique :

J’ai noyé ma pompe à insuline. Quelques secondes d’inattention et j’oubliais de fermer l’excellente pochette étanche de Colore Ma Vie dans laquelle je venais de glisser ma belle Dana-i. C’était pourtant une belle séance d’Aqua-détente, mais ce fut sa dernière.
Après une bonne demie-heure d’agonie, ma Dana-i à rejoint le paradis des pompes à insuline parties trop tôt… <3

Mention spéciale et pleine d’amour à mon prestataire de santé, Karim, qui savait combien je tenais à ce séjour et qui a bravé 3h de route en voiture pour m’apporter une nouvelle pompe Dana-i. Karim, je t’en serai éternellement reconnaissante ! <3

L’histoire pathétique : honte de mes hypos

Lorsque je suis arrivée, j’étais ON FIRE. Je voulais des séances de coaching privées ! Puis après une seule petite séance avec Sylvain, durant laquelle j’ai soulevé 2,5 tonnes, avec mon masque (j’ai cru mourir), J’AI FUI. Je ne supportais pas l’idée de faire des hypos ou des hypers devant Sylvain. Comme ma sensibilité à l’insuline changeait, avec tous mes réglages, j’ai renoncé à mes ambitions et j’ai choisi de faire mon sport toute seule, en extérieur, sans témoin. C’est pathétique, je le sais bien. Mais je ne pouvais pas tout réussir durant ce séjour…

Les résultats (de ouf) sur mon Diabète

Trois premiers jours compliqués

C’était l’enfer, même avec ma boucle fermée

Comme je l’avais énoncé dans l’article de présentation de l’IDNC de Chartres, les premiers jours, j’avais le sentiment d’avoir commis une erreur en venant. Malgré toute la confiance que je portais au Dr. Bekka, j’étais persuadée que j’allais repartir avec 2 ou 3 kilos en plus à force de manger des plâtrées de féculents, et une HBA1C à plus de 10%, grâce aux hyperglycémies post-prandiales qui allaient avec.

J’étais stressée, en colère, et terriblement frustrée. SURTOUT lorsqu’il fallait annoncer mes glycémies au poste infirmier. C’était l’enfer. J’étais en échec, moi qui contrôlais si bien le bazar, avant de venir. Il m’arrivait même de mentir pour ne pas annoncer un résultat au-dessus de 2,20, qui est mon cap psychologique d’échec. C’était RI-DI-CU-LE.

Puis au bout du troisième jour à peine, j’ai commencé à ne plus avoir d’hyperglycémies post-prandiales causées par le pain. Puis lentement mais sûrement, tous mes pics violents post-prandiaux se sont gommés. J’ai commencé à faire de plus en plus d’hypoglycémies, et j’ai dû réadapter mes doses. Ma sensibilité à l’insuline était en train d’augmenter !

On m’a aussi obligée à reprendre un petit déjeuner, chose que je ne faisais plus depuis au moins 3 ans. Pourquoi l’ai-je mal vécu ? Et bien parce qu’en commençant à manger, cela activait ma FAIM, et rappelait à mon corps ces longues années durant lesquelles je n’arrivais plus à m’arrêter d’engloutir des tartines et des verres de jus d’orange.

Résultat ? J’avais déjà faim en sortant du réfectoire à 8h30, et me sentais mal jusqu’au prochain repas. J’avais parfois des tremblements, et me sentais en hypoglycémie, sans l’être. J’ai mis 10 jours à me « sevrer ». Il ne fallait pas me croiser à 10h, j’aurais pu manger quelqu’un.

Anecdote :

J’étais si en colère les 3 premiers jours, que je courais autour du bâtiment, et lorsque je sprintais, il m’arrivait de crier pour extérioriser mon mal-être. J’ai su après que malgré le froid, il y avait de nombreuses personnes qui avaient ouvert les fenêtres ce jour-là… Ils m’ont entendu insulté le centre ahahah

La biochimie comme alliée

Initiation à la biochimie avec Laetitia

J’ai vite compris que les ateliers n’aborderaient pas de sujets trop pointus et techniques. Il s’agit de thématiques grand public. C’est pourquoi j’ai profité de la « permanence » mise en place par les diététiciennes pour assouvir ma soif d’informations. Je voulais comprendre pourquoi j’étais « obligée » de prendre un petit-déjeuner, et dans mon cas, 250 gr de féculents à chaque repas.

Et c’est là que Laetitia est intervenue ! Laetitia, c’est ma diet préférée. C’est elle qui a accepté de vulgariser pour moi un peu de biochimie. Son objectif ? Me faire rejoindre la #TeamProFéculents et que j’arrête de violenter mon corps en faisant de la boxe à jeun le matin.

En plus d’être véritablement passionnée par la Nutrition et le Sport, elle explique super bien. Chacun de nos entretiens m’ont beaucoup marqué. C’est un peu grâce à elle que j’ai laissé une chance à la méthode, et qu’aujourd’hui, j’ai moins faim, suis moins fatiguée et subis beaucoup moins de pics d’hyperglycémies post-prandiaux.

Arguments pro-féculents

La dictature de la glycémie

Le petit déjeuner a toujours été une institution dans ma famille. Jusqu’en 2020, j’en prenais quotidiennement, et ils étaient gargantuesques, parce que j’avais beaucoup de mal à me raisonner. Je faisais toujours des hyperglycémies monstrueuses 1h après, et à 11h, j’avais un dalle galactique.

Puis quand j’ai porté une pompe à insuline pour la première fois, dans mon cas, l’Omnipod, j’ai réussi à mater mes glycémies. Rapidement, j’ai pris goût aux courbes plates, notamment celle de mes nuits, une fois les bons réglages de ma basale mis en place. C’était tellement beau… que je n’avais plus le cœur à manger le matin et détruire cette œuvre d’art de linéarité. Aussi triste que cela puisse être, c’est la raison pour laquelle j’ai arrêté de manger le matin.

Petite surprise : je passais vite à autre chose, et les fringales de 11h avaient disparues. J’étais aussi plus à l’aise pour faire du sport. Pour moi, c’était une révélation. C’est pourquoi quand on m’a gentiment dit que ce n’était pas une bonne stratégie, je me suis braquée. Ça fonctionnait du tonnerre pour moi et pour ma glycémie, pourquoi changer ?

Les dangers de la néoglucogénèse

Je ne vais pas rentrer dans les détails, car je n’en ai pas les compétences. Je vais donc rester sur des explications simples et ultra vulgarisées qui pourront vous aussi vous parler. Si vous êtes curieux, vous pouvez aller plus loin, tous seuls comme des grands (ou appeler Laetitia ahah) !

Ce que j’infligeais à mon corps s’appelle la néoglucogénèse, et ce n’est pas cool du tout. En gros, en faisant du sport cardio à jeun, le corps peine à trouver de l’énergie puisqu’il n’y a plus de carburant de type glucides, que se soient les complexes (le meilleur carburant = féculents) ou les glucides simples. Il décide donc de créer du glucose à partir de composés non glucidiques : le gras et la protéine (du foie : réserves lipidiques des tissus adipeux puis des muscles : acides aminés).

Lorsque le corps effectue régulièrement cette néoglucogénèse, cela abîme la fibre musculaire. C’est la raison pour laquelle on m’a amené à réintégré les féculents en quantité suffisante, car mon corps ne fonctionnait plus bien. Il avait faim de bon carburant, et je le faisais souffrir, tout simplement.

C’est aussi la raison pour laquelle lorsque j’en ingérais, c’était l’apocalypse glycémique quelques heures plus tard. En mangeant suffisamment de féculents, je me sentais moins fatiguée, je n’avais plus de fringale et mon corps ne faisait plus d’hyperglycémies cosmiques 3h plus tard.

Anecdote :

Lorsque j’étais enfant, on m’a forcé à intégrer un régime alimentaire très riche en féculents (150g à chaque repas). Adolescente, je suis passée sous IF (insulinothérapie fonctionnelle) et là, on m’a clairement dit que ce n’était plus la peine. J’ai mis de longues années à destructurer ma façon de penser, car j’avais peur d’avoir faim. Et maintenant que j’avais enfin réussi à considérer qu’une repas sans féculent était aussi un repas, retour à la case départ. Je me sens un peu amère.

Ma sensibilité à l’insuline retrouvée

Des résultats assez impressionnants

Comme expliqué plus haut, les changements ont commencé seulement 3 jours après mon arrivée à l’IDNC. 12 repas riches en féculents auront suffit à mon corps pour s’apaiser. Ma courbe n’est pas devenue magiquement droite, mais rapidement, les pics d’hypers posts-prandiaux les plus coriaces ne dépassaient plus les 230g/L (c’était du 3-4g/L je rappelle). 

Le plus impressionnant pour moi a été de pouvoir arrêter de faire des bolus prolongés à chaque repas. Cela était devenu mon quotidien, si je mangeais un féculent, je devais faire un bolus prolongé et mentir sur ma quantité de glucides en la multipliant parfois par 2 voir 3. Pour les repas sans féculents ou avec une céréale complète de type quinoa, j’étais une diabétique normale : je respectais mes RIG (réglages de sensibilité à l’insuline) et m’administrais un bolus standard.

En moins d’une semaine, j’ai pu abandonner les bolus prolongés « archi-gonflés » et appliquer une IF simple avec des bolus standards. Cela ne m’était pas arrivé depuis l’adolescence, lorsque j’ai commencé à devenir insulino-résistante.

Pour être honnête, je ne sais pas si le terme « insulino-résistante » était adéquat dans mon cas. Car si j’ai eu une période en surpoids à l’adolescence, aujourd’hui, je pratique beaucoup de sport et mon poids est revenu à la normale. Peut-être était-ce simplement les conséquences de mes néoglucogénèses répétées, qui m’ont amené à ne plus réagir correctement à l’insuline. On ne le saura jamais, mais aujourd’hui, mon Diabète est BEAUCOUP plus simple à gérer.

En mangeant 3 fois plus de féculents, mes doses journalières d’insuline n’ont guère augmenté. En effet, mes besoins en basale ont réduit de moitié durant le séjour, et tous mes ratios pour les repas ont aussi été modifiés. C’est simplement extraordinaire.

En revanche, je nuance tout ceci en vous confiant que depuis mon retour, j’ai de nouveau augmenté ma basale. Je l’explique facilement par le fait que mon alimentation, contrairement à celle de l’IDNC, n’est pas toujours parfaite. Mais je ne fais plus de bolus prolongés, et mes RIG pour les bolus repas sont restés les mêmes. Je suis tellement satisfaite que je souhaite à tous ceux qui étaient dans mon cas de vivre ce changement.

Les anecdotes spéciales Dr. Bekka

Vous devez sûrement le savoir, depuis le temps, mais OUI, j’adore mon diabétologue. Je parcours 800km plusieurs fois par an pour le voir. Et même après 8h de train et à peine une petite consultation, lorsque je reprends de nouveau la route, je me dit que j’ai vraiment bien fait de venir. Il nous rend heureux, mon Diabète et moi. Son expertise est incroyable et il est empathique.

Et pourtant, rien ne présageait une telle destinée. Pendant plus de vingt ans, j’ai haï chacun de mes diabétologues. J’en ai eu 12, et je les qualifiais de « froids », « inutiles », « bons que pour mes ordonnances », « complètement à côté de la plaque », « antipathiques » et j’en passe. C’est sûrement la raison pour laquelle lorsque j’ai rencontré le Dr. Bekka, toute l’affection, le respect et la joie qui n’avaient jamais pu s’exprimer jusqu’alors se sont soudainement déferlés sur la même personne. Depuis, je parle du Dr. Bekka comme on parle d’une rock star. Je l’assume COMPLÈTEMENT, je suis fan de mon diabétologue.

Il y a une personne qui n’a même pas eu besoin de jouer la comédie pour cette photo. Devinez laquelle. Indice : elle ne regarde même pas l’objectif ahah.

Il se souviendra de ma venue

Je vous l’avais confié en tout début de cet article : j’ai développé un véritable réseau afin de toujours savoir lorsque le Dr. Bekka était dans les parages. Étant donné que j’ai explosé toutes les statistiques en matière de rencontres fortuites, j’imagine qu’il a fini par le savoir. En tout cas, j’ai posé toutes mes questions et il m’a aidée à résoudre toutes mes problématiques. Je suis ravie !

Le malentendu

Amusée par mon fanatisme, Eliane, une résidente, me propose de lui passer le bonjour durant sa consultation. Ravie, j’accepte sa proposition. Durant le déjeuner, elle me raconte qu’il a même plaisanté avec elle sur le sujet.

Arrive mon atelier « Questions/Réponses sur le Diabète », en début d’après midi, avec le Dr. Farah. Puisque mes questions sont extrêmement techniques, et plutôt axées sur les type 1, il me propose de venir le voir à l’issue de l’atelier, histoire de ne plus perturber les autres (oups).

Je le rejoins donc à la fin de la séance, et en profite pour me présenter. Il s’exclame alors « AH. C’est vous Gisèle du Sud, d’où est-ce que vous me connaissez ? ». Je lui souris poliment avant de lui répondre que… et bien je ne le connais pas, et que c’est la première fois que je le vois…

Vous l’aurez deviné, Eliane n’avait pas RDV avec le Dr. Bekka mais le Dr. Farah. Comme il est gentil, il a joué le jeu pour ne pas la mettre mal à l’aise mais bien entendu, il n’avait aucune idée de qui était cette « Gisèle qui habite dans le Sud » et « lui passe le bonjour car elle est fan ».

Je lui explique que tout cela était destiné au Dr. Bekka, et sa réponse m’a bien fait rire : « Oh. Encore une ! »

LE cadeau du séjour

Un matin, le Dr. Bekka est arrivé avec un énorme livre rouge vermillon et m’a annoncé qu’il me le prêtait pour le séjour, et répondrait à mes questions au besoin. C’était « Le traité de diabétologie Tome I », d’André Grimaldi.

Une véritable perle, qui se décline sur un deuxième tome, que j’ai demandé lors de la deuxième semaine. WOUAH. C’était passionnant, bien que de toute évidence, je n’ai pas pu tout lire et intégrer.

Faute de rangement

Ma dernière anecdote concerne les arrivées aléatoires des médecins dans nos chambres. Une fois, le Dr. Bekka est passé tôt le matin, alors que je rentrais à peine du petit déjeuner. Je n’avais ni rangé ma chambre, ni aérer la pièce. L’angoisse.

À la fin de l’entrevue, j’ai remarqué avec HORREUR qu’il s’était assis sur une chaussette à moi. Depuis ce jour, je ne descendais pour petit déjeuner que lorsque ma chambre était parfaitement en état d’accueillir quelqu’un.

Bref, j’ai testé l’IDNC de Chartres, et j’ai ADORÉ !