Du resucrage de nos hypoglycémies

Du resucrage de nos hypoglycémies

Du resucrage de nos hypoglycémies

Le sujet de ce vendredi concerne le resucrage de nos hypoglycémies ! Oui, j’ai nommé ce moment clé durant lequel nous avons le choix entre le bien et le mal : gérer calmement notre hypoglycémie, ou succomber à cette abominable envie d’avaler notre frigo (tout entier) et vider nos placards…!

C’est parti !

En hypo, on passe du côté obscur.

Si certains diabétiques réussissent à faire face à leurs hypoglycémies de manière rationnelle et raisonnable, comme de nombreuses personnes, je ne fais pas partie de cette catégorie. Pour ma part, je suis plutôt de celles qui succombent au côté obscur de la Force…

Dans cet article vous trouverez un bref rappel théorique, des conseils personnels, mais surtout, je vous laisse apprécier que vous n’êtes pas seul(e)s à craquer quand cela arrive. On passe tous par là, et vous ne devriez pas vous en vouloir plus que de raison. Nous sommes humains après tout, et rappelez-vous que c’est votre cerveau qui vous hurle qu’il a besoin de sucre !

Et si vous êtes l’élite des diabétiques en hypoglycémie, (ceux qui sont raisonnables) vous pourrez vous délecter de ces anecdotes tout en vous félicitant d’être un DIABADASS de classe supérieure (je me demande ce que ça fait, mais je suis sûre que c’est génial).

L’hypoglycémie, qu’est-ce que c’est ?

Définition

Vous êtes en hypoglycémie lorsque votre taux de sucre dans le sang est trop bas : inférieur à 0,60 g/L. Votre corps tout entier vous réclame du sucre (enfin surtout votre cerveau) car il n’y a plus assez de carburant pour vos muscles et vos organes : vous êtes raplapla, vous tremblez, êtes en sueurs, bref, ce n’est pas le meilleur moment de votre vie.

Le plus efficace, c’est d’ingurgiter du sucre RAPIDE ! Oubliez le chocolat, même si le pot de Nutella vous appelle de votre placard…!

Du sucre rapide, c’est du sucre en morceaux, ou en poudre mais je vous le déconseille, surtout si vous êtes essoufflés ou enrhumés (on sent l’expérience de la pauvre fille qui a éternué dans son sucre en poudre…). Vous pouvez opter pour les jus de fruits, le sirop, la pâte de fruits, le miel, la confiture, les compotes, les figues séchées, enfin, beaucoup de choses mais privilégiez le sucre rapide.

Tout ce qui est gras, comme le chocolat, est moins rapide à faire remonter votre glycémie. Alors bien sûr, qui suis-je pour juger, si votre pot de beurre de cacahuètes se dandinait devant vous et que vous n’avez rien pu faire pour résister à cette provocation, je comprends.

En revanche, sachez que :
1- ça ne sera pas grâce à lui que vous serez remontés (ou alors trèèès longtemps après)
2- il va vous faire une surprise plus tard, car le gras ralentit l’absorption du sucre : en gros vous aurez une belle hyperglycémie à retardement.

MON CONSEIL ULTIME : Essayez les Gluc Hypo. Ce sont des pastilles de dextrose vendues par une boutique française familiale :  www.gluchypo.fr.

Chaque pastille fait 4g de glucose, c’est super bon, éthique et la formule est propre et épurée. Bref, j’ai écrit un article ENTIER sur eux, si jamais.

Gluc Hypo, pastille de glucose pour les hypoglycémies

Vos hypoglycémies et vous !

Tout spécialement pour vous, j’ai recueilli quelques témoignages de resucrage. N’hésitez pas à nous partager les vôtres en fin d’article !

J’en profite pour vous dire que le grand gagnant des remontants pour hypoglycémies est… (roulement de tambour) LE SIROP ! Les bonbons spécial hypo sont juste derrière, puis on retrouve les jus de fruits !

Les raisonnables :

« Je déteste l’idée de devoir me sucrer alors c’est toujours au compte goutte, et même des fois, ça remonte tout seul la nuit. » – Marine J.

« Je remonte vite et en général, un petit verre de jus de fruits et ça repart ! » – Vanessa D.

« Le mieux, c’est la nuit. Je prends un peu de sirop et je retourne dormir. » – Mathieu L.

« J’essaie de garder la ligne alors si je fais une hypo, je prends une compote et c’est tout. Ça finit toujours par remonter. » – Léa B.

« Pour moi le re sucrage au mini.. des figues séchées ou 2/3 fraises et chrono j’attends 20/25 minutes pour voir comment cela agit .. j’essaie de faire juste pour ne pas tomber dans l’excès et avoir une hyper .. je n’aime ni les bonbons ni le chocolat ni le sucre … » – Katia C

Les autres :

« Je fais au mieux… En général ça veut dire  qu’après avoir entamé tous les jus du frigo et mangé quasiment tous les biscuits de la maison, je me calme. – Sophie K.

« C’est compliqué, j’ai toujours tendance à trop me resucrer mais l’important, c’est que ça s’arrête vite. Après si besoin, je fais un bolus correctif » – Marc F.

« Moi c’est toujours digne d’une crise de boulimie… Et après forcément, c’est l’hyperglycémie… Mais je ne sais pas faire autrement. – Gisèle N.

« Avec le confinement j’essaie de moins manger pendant mes hypos, parce que c’est galère de faire les courses ah ah Mais franchement, je mange tout ce que je trouve. » – Pierre N

Ne prenez pas de risques !

Je comprends tout à fait que parfois, on n’a vraiment, mais alors VRAIMENT pas envie de se sucrer. Que ce soit parce que l’on n’a pas faim ou même par manque de temps, il faut pourtant le faire. Si vous discutez parfois entre diabétiques, vous avez déjà dû entendre que certains ne se sucrent pas la nuit, parce que « ça remonte tout seul ».

C’est vrai pour certains, mais je vous appelle à rester prudents, parce que le coma hypoglycémique, c’est également une vérité, et plutôt cher payé si l’objectif était d’éviter un verre de jus de fruits…

Faites attention et ne prenez pas de risque, le plus important, c’est surtout que vous restiez en bonne santé. Apprenez à vous connaitre : sentir vos hypoglycémies arriver, savoir combien de glucides prendre et en combien de temps vous remontez votre glycémie.

Bref, les hypoglycémies, ça vous change un personne, ça donne des bourrelets quand on se resucre plus que de raison mais ça vous apprend la patience et le contrôle (ou pas ah ah).

Et n’oubliez pas, vous êtes insulino-génial(e)s ! <3

Dites-nous comment se passent vos resucrages d'hypoglycémies ?

Laissez-nous un commentaire sur Facebook ou Instagram !

Le poids des courbes de glycémie

Le poids des courbes de glycémie

Le poids des courbes de glycémie

En ce beau vendredi, j’aimerais vous parler du poids que peut représenter nos courbes de glycémie !

On ne cesse de le dire, les capteurs de glycémie ont révolutionné la vie de millions de diabétiques dans le monde ! Si vous entendez des diabétiques parler entre eux, le sujet est incontournable : « comment sont tes courbes ? »

Un Diabète plus présent

Lorsque nous nous faisions des glycémies capillaires traditionnelles, notre Diabète était bien moins omniprésent : une petite glycémie matin, midi et soir, et si vous ne faisiez ni d’hypoglycémie, ni d’hyperglycémie trop sévère, vous pouviez même ne pas y penser entre les repas. Avec les capteurs de glycémie, il n’y a pas de fuite possible, vous ne pouvez pas ignorer ce qu’il se passe : tout est là, sur l’écran. Et l’exigence est beaucoup plus élevée, car nous savons maintenant qu’avoir de bonnes glycémies 3 fois par jour ne veut pas forcément dire que votre Diabète est équilibré.

Grâce aux logiciels associés à votre capteur de glycémie, vous avez vos courbes. On appelle « la cible » la zone de bonne glycémie. Par exemple, le temps que vous avez passé dans la journée entre 1,80 et 0,80. (La cible est personnalisable selon vos objectifs)

L’obsession de rester dans la cible

Le fantasme de la courbe lisse

Lorsque le capteur FSL est sorti, j’ai bien cru que j’allais fuir Facebook à tout jamais. Un véritable raz de marée de photos de courbes de glycémie a submergé le réseau social et notamment les groupes spécialisés dans le Diabète. Un mélange entre d’horribles angoisses de découvrir l’apocalypse entre les repas, et la fierté de partager ses réussites lorsque la courbe était lisse.

De là est parti un fantasme irréalisable : « je veux une courbe lisse, tout le temps ».

Sachez que personne ne peut avoir un taux de glycémie aussi constant. Même un individu non diabétique ne peut se vanter d’avoir une courbe lisse. Votre courbe, c’est aussi votre vie, vos activités, vos émotions… Qu’est-ce que vous en déduisez si votre courbe ressemble à l’électrocardiogramme d’un défunt ?

Vous n’avez pas besoin qu’elle soit lisse. Vous n’avez pas à arrêter de vivre, constamment à la recherche de cette ligne droite qui finalement, n’a aucun sens… Vous voulez rester en bonne santé, vous voulez vivre. Et pour ça, je vous assure que vous n’avez pas besoin d’une courbe parfaite. La perfection, ça n’existe pas.

Ce que nous devons trouver, c’est un équilibre entre nos courbes et notre vie : faire en sorte d’être en bonne santé, sans s’arrêter de vivre.

Typiquement ce que je me dis quand je vois une courbe lisse. (Là bien sûr c’est une ligne droite, c’est un montage hein) 😉

Le rappel de nos « échecs » et la peur du futur

Le mot est fort : « échec ». Je ne pense sincèrement pas qu’on devrait parler « d’échec » lorsque l’on ne parvient pas à réguler son Diabète. Pourtant, nous sommes beaucoup à le ressentir comme tel.

Regarder sa courbe à longueur de journée, et vérifier combien de temps on a passé dans la cible chaque soir avant d’aller dormir, c’est épuisant quand tout ne se passe pas comme on le voudrait… De la même manière, la glycémie met souvent du temps à redescendre, et il est désagréable de ne pouvoir s’empêcher de vérifier ses résultats toutes les 2 minutes jusqu’à ce qu’enfin, nous soyons de nouveau dans la cible (surtout quand ça dure littéralement 2h).

De plus, vouloir contrôler ses glycémies n’a rien d’un jeu, on ne le fait guère par plaisir. C’est quelque chose de vital pour notre futur, et à moins long terme, pour notre qualité de vie et notre bien-être. En ce sens, il est tout à fait compréhensible que cela nous inquiète et nous fasse parfois perdre le nord.

Personnellement, lorsque j’ai raté un calcul de repas, sur-estimé une activité sportive ou simplement que ma glycémie s’est enflammée toute seule, je suis en colère. Je suis très en colère, et même si c’est mon capteur de glycémie ou ma pompe à insuline que je vais allégrement insulter, c’est contre moi-même que je ressens cette haine.

Je pense que le plus difficile en tant que diabétique, c’est d’accepter que nous ne sommes pas parfaits, et de pardonner toutes ces fois où on a fait de notre mieux, mais que ce n’était pas suffisant.

Apprendre à connaitre son Diabète pour adapter son traitement est un processus long et fastidieux. C’est aussi votre histoire intime avec votre Diabète. C’est quelque chose de personnel, pour lequel il n’y a aucune recette magique ou règle universelle. Mais j’en suis intimement persuadée, avec de la patience et suffisamment de tolérance envers nous-même, nous pouvons y arriver.

 

 

Vous n’êtes pas seul(e)s !

Je vous rassure, nous autres diabétiques ne passons pas TOUT notre temps à checker notre glycémie et insulter nos capteurs ! Nous aimons également partager ! 

J’aimerais donc terminer cet article en vous partageant ces associations et comptes Facebook et Instagram qui sauront vous redonner le sourire ! Bien sûr il s’agit de ma sélection personnelle, et je vous invite à chercher vous aussi de nouveaux horizons ! De belles rencontres vous attendent sûrement…

• les groupes Facebook

Ce sont des communautés formidables de personnes diabétiques qui partagent leurs expériences, répondent à vos questions et vous soutiennent ! Il vous suffit de chercher « Diabète », « DT1 », ou « diabétiques » dans l’outil de recherche Facebook et de sélectionner la section « groupes » afin d’en trouver la liste gigantesque ! Chacun a sa propre particularité et âme, vous trouverez forcément votre bonheur ! Il existe également des groupes spécifiques selon votre matériel médical (FSL, Omnipod etc.)

• les associations de partage, et de rencontre

Diab’aide : Anne et Elise sont très présentes sur les réseaux sociaux, sont aussi youtubeuses, et organisent régulièrement des évènements.
https://www.diab-aide.fr

La Type 1 Family : Il s’agit d’une association avec une super dynamique, très présentes sur les réseaux sociaux ! Ils organisent régulièrement des évènements et des rencontres entre diabétiques et leurs proches. (la photo ci-dessus)
https://www.type1family.org/fr

• les comptes Instagram français coup de cœur

@jaiundiabete
@aubepine_insta
@diabelifit
@les_aventures_de_mathilde

Et vous ? Regardez-vous souvent votre courbe ?

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Porter son capteur de glycémie

Porter son capteur de glycémie

Porter son capteur de glycémie

Parlons capteurs de glycémie aujourd’hui !

Voici THE article que j’aurais adoré avoir à l’époque ! Explications, quelques témoignages et une multitude de photos de capteurs portés…!

Longue vie aux capteurs !

Quelle merveilleuse invention ! Cela nous a vraiment changé la vie en tant que diabétiques ! Pour rappel, nous devions avant toujours nous faire des glycémies capillaires traditionnelles, c’est à dire : sortir sa trousse d’appareil de glycémie, avec les petites bandelettes, l’auto piqueur et ses lancettes, se faire une petit piqure au bout du doigt, faire pénétrer la goutte de sang sur la bandelette et attendre entre 3 et 10 secondes le résultat sur l’écran. Nous le faisions avant les repas, donc en moyenne 3-4 fois par jour. Difficile d’avoir une véritable vision d’ensemble avec ça !

Aujourd’hui, nous avons les capteurs de glycémie !
Ils se posent sur la peau et vous permettent grâce à une application sur votre téléphone ou leur petit terminal, de voir vos courbes de glycémie sur une journée entière, minute par minute ! Une véritable révolution, car il est maintenant possible de comprendre vos réactions face au sport, aux émotions, à certains repas etc. en temps réel !

Quelques notions

Glycémies capillaires traditionnelles

Rappelez-vous que la prise de glycémie traditionnelle et les capteurs sont deux systèmes différents. Pour faire simple, lorsque vous mangez du sucre, le glucose passe d’abord dans le sang. La glycémie capillaire, c’est à dire, prise avec votre appareil de glycémie, (contrairement au système des capteurs) mesure le sucre dans le sang directement. Les capteurs eux mesurent la glycémie depuis le liquide interstitiel. Autrement dit, il peut y avoir un décalage entre les résultats des deux systèmes, puisqu’une des deux sources et plus rapide. C’est NORMAL. La glycémie capillaire est la plus fiable en cas de différence.

 

 

Exemple de comparaison réussie entre glycémie capillaire (avec appareil Contour Next One) et résultat du capteur Freestyle Libre.

Glycémies prises par le liquide interstitiel

Le liquide interstitiel est l’espace entre les capillaires sanguins et nos cellules. La petite aiguille du capteur utilise ce liquide interstitiel pour mesurer la glycémie. Il est donc encore une fois, tout à fait normal de constater un léger décalage entre les résultats de votre capteur et le résultat de votre appareil de glycémie traditionnel.

Par exemple :  votre capteur vous indique 1,00 avec une flèche vers le haut indiquant que votre taux de sucre monte ? Et bien il est fort probable que si vous contrôlez votre taux de sucre avec un appareil de glycémie traditionnel, vous soyez déjà à 1,30. La glycémie du capteur de par son système vous indiquera dans une dizaine de minutes, dans notre exemple, un résultat proche du 1,30.


Ce décalage est donc présent lorsque votre glycémie évolue rapidement. Mais dans le cas de quelqu’un dont la glycémie est stable au moment du contrôle, il n’y aura probablement pas de différence entre les résultats des deux systèmes. C’est à ce moment là que vous vous souviendrez, en cas de mauvaise surprise, qu’un capteur ne demandant aucune calibration est certes pratique, mais ne peut pas être aussi précis que les autres. (c’est une des raisons qui m’a poussé à abandonner le FSL pour passer au Dexcom)

 

 

Bien poser son capteur de glycémie

Selon le capteur de glycémie que vous avez choisi, vous allez le garder entre 1 semaine et 2 semaines ! Il est donc important de bien le poser. Il est vivement recommandé de laver la zone avec du savon doux et de la sécher correctement avant de poser votre capteur. Évitez également de prendre une douche juste avant ou juste après, pour maximiser les chances de votre capteurs de ne pas se décoller de suite.

Donc en résumé :

– Nettoyer sa peau (oubliez le désinfectant)
– Éviter d’avoir la peau mouillée ou humide juste avant / après
– Si besoin, ajouter un produit pour qu’il colle mieux

Faire coller son capteur de glycémie

Si vous avez des soucis avec votre capteur de glycémie, et qu’il a tendance à se décoller, notamment par exemple avec la transpiration ou autre, sachez qu’il existe des produits extrêmement efficaces pour augmenter son adhérence : L’excellent SKIN-TAC par exemple, ou SKIN-PREP qui fait aussi protection cutanée. Le Cavillon Spray, le Tergadem, ou la teinture de Benjoin sont miraculeux pour beaucoup de personnes allergiques ou sensibles aux autres produits.

La chaleur, le sport, les crèmes hydratantes, les crèmes solaires, la sensibilité de votre peau etc. : il y a mille et une raison pour que votre capteur se décolle. Mais heureusement, il y a tout autant de solutions !

Je vous parlais de produits en pharmacie, mais vous pouvez aussi vous faire plaisir avec des patchs, bien plus funs et sexy ! Voici ma marque préférée :

Diab’s Follow. Leurs patchs sont magnifiques, plein de couleurs et ils tiennent très bien. Ils proposent aussi des underpatchs, c’est à dire des patchs avec un emplacement pour l’aiguille de votre capteur, qui se placent avant le capteur pour protéger votre peau d’éventuelles réactions cutanées.

Capteur Protect est aussi une bonne marque et elle est disponible dans certaines pharmacies.

La Belle & le Diabète | Faire tenir son capteur de glycémie avec un patch

Capteurs de glycémie portés !

Passons maintenant à la véritable raison d’avoir créer cet article ! Voici une galerie de capteurs portés, afin de vous motiver, vous rassurer et aussi de vous informer sur les différents endroits où vous pouvez poser votre capteur ! Bien sûr selon le capteur des études ont été menées sur des zones comme par exemple la zone officielle du FSL : le bras. Sachez cependant que vous pouvez tester des tas d’autres endroits. Chacun est différent alors il faut tester, mais comme vous pouvez le voir, certains les portent sur le bras, le mollet, la cuisse, le bas du dos, les omoplates, le ventre etc.

Et ne vous inquiétez pas, non seulement le confort est top, votre qualité de vie va considérablement augmenter, mais en plus, vous resterez canon quoi qu’il arrive.

MON EXPÉRIENCE PERSONNELLE

J’ai commencé avec le FSL. Il était facile à mettre, discret, j’étais ravie. Je voyais bien que sur moi la précision laissait un peu à désirer mais j’étais tellement heureuse, je ne m’en formalisais pas. Puis petit à petit c’est devenu gênant pour moi qu’il me raconte n’importe quoi, et cerise sur le gâteau, au bout de 8 mois d’utilisation, je suis devenue gravement allergique. Je faisais des cloques et des brûlures après seulement quelques heures de pose. J’ai dû réfléchir à une alternative. Je suis passée au Dexcom.

Mon avis sur le Dexcom.

Je suis très satisfaite de ce capteur aujourd’hui. Il est extrêmement fiable et à titre personnel, je n’ai jamais eu de soucis avec.

En tout cas je ne me vois plus vivre sans capteurs. Ce dispositif a complètement changé ma vie, et je valide à 300% le concept !

Et vous ? Comment vivez-vous le port de votre capteur ?

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Pass handicapé & parents de diabétiques

Pass handicapé & parents de diabétiques

Pass handicapé & parents de diabétiques

 

Étant diabétique depuis l’âge de 6 ans, je suis interpellée à chaque fois, et je souhaiterais exprimer mon avis sur la question. Même si chacun a son vécu et son opinion, j’espère que cet article sera lu, et que chaque parent de diabétique en retiendra un petit quelque chose. Parce que je suis inquiète pour les générations futures de DT1.

En tant que blogueuse sur le Diabète, je fais partie de beaucoup de groupes de diabétiques sur Facebook. Cela me permet de lire, comprendre et du coup répondre sur ma page et mon blog à des problématiques qui ressortent souvent.

Aujourd’hui je voudrais aborder le sujet des pass handicapés pour les parcs d’attraction. Depuis que je me suis inscrite à des groupes Facebook de parents de diabétiques, il ne se passe pas un jour sans que je tombe sur cette thématique.

Je précise que cet article concerne les parcs d’attraction. Je n’ai rien contre le statut handicapé, qui est une grande avancée et demeure une nécessité pour beaucoup de personnes concernées directement par un handicap, lié au Diabète ou non. <3

« Puis-je avoir un pass handicapé pour mon enfant diabétique ? »

« Comment se procurer des coupes files pour mon enfant DT1 ? »

« On m’a refusé le pass handicapé pour ma fille DT1 de 8 ans… »

J’en passe, vous avez saisi l’idée…

S’en suivent alors des réponses plus ou moins utiles, mais surtout, deux camps se forment :

• Les parents de DT1 qui accueillent le concept les bras grands ouverts
• Les diabétiques qui sont contre : « Je ne considère pas le Diabète comme un handicap » (c’est principalement les DT1 eux-même qui réagissent)

Découvrir le Diabète de votre enfant n’est pas franchement la plus belle chose qui vous soit arrivée, ni à vous, ni à lui/elle d’ailleurs. Le quotidien est changé, vos inquiétudes de maman décuplées, et oui, plus rien ne sera comme avant, c’est un fait.

Je pense qu’il est naturel de ressentir une certaine injustice, de la colère pour certains, de la frustration. Vous regardez votre petit Loup et vous vous dites « Pourquoi ?? ».

Heureusement nous avons aujourd’hui de nombreuses nouvelles technologies qui nous permettent de vivre beaucoup mieux. « Vivre comme tout le monde » n’est pas une expression que j’affectionne, car nous ne sommes pas comme les autres quoi qu’on fasse. En revanche, nous pouvons dire qu’avec de la patience, de la motivation et une certaine intelligence, on peut tout à fait « vivre comme on le souhaite ». Nous pouvons réaliser nos rêves, nos projets et être heureux. À mon sens les diabétiques sont juste des personnes qui doivent se battre davantage que les autres. Mais pour ça, il faut vivre, et être acteur de son bonheur. Il faut être un battant.

C’est là que votre rôle de parent est primordial. Pour lui rendre son sourire, vous devez sourire pour deux, prendre soin de lui/d’elle, l’accompagner. Vous aussi en tant que parents de diabétiques, vous êtes doublement sollicités, doublement plus forts.

« Être un battant et refuser de se résigner, ça s’apprend. »

 

À qui fait-on plaisir ?

La mécanique est simple. Vous souhaitez lui faire plaisir. Parce que vous l’aimez, parce que le/la voir sourire c’est votre carburant. Et peut-être qu’en ce moment, c’est difficile pour vous. Que ce soit récent ou non, on a tous des moments de chaos, des périodes compliquées durant lesquelles réguler le Diabète est épuisant.
« Allez, viens on va aller à Disney ».
Effet immédiat garanti : il/elle sourit.

J’aimerais maintenant que vous vous posiez la question sincèrement :

Votre enfant sera-t-il plus heureux parce qu’il pourra éviter les files d’attente sous couvert d’être considéré comme enfant handicapé ?

Bien sûr si on lui pose la question il/elle dira oui. Tout comme si vous lui demandez si un Kinder Bueno ou un peluche géante de Stich le/la rendra plus heureux(se) il / elle vous répondra probablement la même chose…

Personne n’aime attendre. Mais la patience est aussi un apprentissage de la vie. Aucun diabétique de ma génération n’a souffert des files d’attente… On discute, et ça ne fait qu’augmenter le plaisir lorsqu’enfin, c’est notre tour.

 

Pour qui est cette compensation, vous ou votre enfant ?

« Qu’est ce que vous lui enseignez en faisant ça ? »
Votre enfant est diabétique, et il le restera (sauf découverte majeure de la médecine, on croise les doigts). Quel message lui véhiculez-vous avec cette mécanique ? C’est un enfant, il ne sera pas perturbé qu’il soit marqué handicapé sur sa carte, je vous l’accorde.

Mais derrière ce détail, cette mécanique, le risque est de lui apprendre à profiter de sa maladie et à se victimiser. Ce n’est rien, et en même temps, C’EST TOUT.

Lorsque je lis les commentaires, je ressens la colère, la frustration et l’indignation des parents de diabétiques.

« Qu’est ce que ça peut vous faire, pour une fois qu’il y a un avantage à cette maladie de… »

« Je veux juste lui faire plaisir, ce n’est pas de sa faute s’il est diabétique, c’est dur pour lui »

« Quel est le mal à profiter ? ».

J’ai plaisir à penser qu’il faut apprendre aux jeunes diabétiques à être forts, acteurs, à profiter de la vie (et non des failles du système qui conduisent à se victimiser pour en bénéficier).

Il existe malheureusement des cas de diabétiques qui ont besoin de ces statuts à cause de complications, mais ce n’est pas le cas de votre enfant. Et vous ferez tout pour que ça ne lui arrive pas. Vous ne lui souhaitez pas. Vous l’aimez et vous souhaitez juste son bonheur. Apprenez-lui à être heureux avec son diabète. Pensez à lui, sur le long terme.

Je pense sincèrement que ce genre de comportements peuvent desservir les diabétiques adultes de demain. J’aimerais beaucoup avec cet article, laisser une trace dans les esprits des parents aimants qui ont pris cette voie.

 

Le pass handicapé est-il justifié pour les diabétiques ?

Pourquoi votre enfant ne pourrait-il pas attendre dans les files d’attentes ?

 

• Une hypoglycémie parce que ça dure longtemps ?
Si votre enfant fait des hypoglycémies  parce qu’il reste debout, je vous déconseille très fortement de l’emmener au palais de l’adrénaline (cf. réactions glycémiques aux attractions)
Je vous conseille également d’en parler avec son diabétologue, parce que ça veut dire qu’il/elle est trop basse ou juste à la limite si le simple fait de se tenir debout est risqué pour lui/elle. Votre médecin vous aidera à trouver une solution pour qu’il/elle puisse vivre correctement sans toujours faire des hypoglycémies… Je veux dire, si être debout pendant 1h est insoutenable, que dire d’aller se balader en nature, faire les boutiques, les courses, jouer dans la cours de récréation etc.

En fait, si on réfléchit quelques petites secondes à la situation, ça n’a pas de sens :

• si votre enfant est en hypo c’est à la file d’attente des jus de fruits qu’il devrait être prioritaire, et une pause s’impose avant de reprendre une activité

• si votre enfant est en hyperglycémie, il ne devrait pas en plus s’exposer à l’adrénaline ou l’excitation, qui lui feront davantage monter la glycémie.

 

Dans le cadre d’un parc d’attraction, votre enfant n’est pas handicapé avec un diabète de type 1, et ne devrait pas prétendre aux pass handicapés. C’est du bon sens. Demandez-vous si tout cela est vraiment nécessaire.

 Je vous assure, on s’amuse drôlement, même en faisant la queue. 

La charge mentale des DT1

La charge mentale des DT1

LA CHARGE MENTALE DES DT1

 

Bien que discret vis à vis des autres, le Diabète est moins clément avec celui qui le vit au quotidien. En plus de leurs problèmes personnels, professionnels et j’en passe, les diabétiques doivent gérer toutes les problématiques de leur Diabète.

Quelque soit les résultats, soyez indulgents avec vous-même, car rien de tout cela n’est de votre faute, et vous faites de votre mieux.

On y pense quasiment tout le temps : lorsque l’on mange, car nous calculons nos glucides, avant/pendant/après le sport, pour s’assurer de terminer la séance dans de bonnes conditions, lorsqu’il fait chaud, que ce soit avec la variation de glycémie ou la conservation des insulines, lorsque nous préparons nos affaires…
Bref, nul besoin de vous faire un dessin, on y pense beaucoup.

Et comme pour chaque chose qui occupe notre esprit h24, c’est fatiguant. Surtout quand vous avez le sentiment de déployer toutes vos forces dans l’équilibre de votre Diabète, et que les résultats sont… disons….pas très proportionnels aux sacrifices.

Vous vous sentez parfois découragé, lasse, triste, en colère, mais c’est un combat que vous ne pouvez pas vous permettre d’abandonner.


C’est pourquoi on ne le répétera jamais assez, les diabétiques de type 1 sont tenaces, ils sont courageux,

et quelque soit leur HBA1c, ils sont tous extraordinaires et inspirants.


Je vais vous faire une confidence, moi qui suis diabétique depuis 20 ans, je n’ai jamais autant pensé à Diabète que depuis l’arrivée des capteurs de glycémie. Imaginez-vous, maintenant on sait minute par minute ce qu’il en est. Plus possible de se voiler la face, d’espérer que tout va bien parce que vos trois glycémies par jour sont bonnes… Non maintenant nous devons faire face à la triste réalité, qui est que TOUT influe sur notre glycémie. C’est toujours différent, et chaque jour, on recommence, car avec le Diabète, RIEN n’est acquis.

Le grand défi n’est donc pas d’obtenir une courbe lisse, des résultats parfaits, une HBA1c de personne en parfaite santé, mais de trouver son propre équilibre. Déterminer les efforts et sacrifices que vous êtes capable de fournir chaque jour, sans que cela vous empêche de vivre, tout en vous assurant un futur en bonne santé.

Vous n’êtes en rien responsable de ce qui vous arrive, aussi je recommande fortement d’être indulgent avec soi.


Vous avez le droit de craquer, vous avez le droit à l’erreur et vous avez le droit d’être heureux. 


Trouver l’équilibre entre le contrôle et le carpe diem n’est pas une mince affaire, mais grâce à tous ces nouveaux outils mis à notre disposition, notre bonheur se dessine mieux chaque jour.

Des études sérieuses ont démontré les bienfaits des communautés, forums et groupes de soutien qui fédèrent les diabétiques. Ils sont une source d’informations, d’encouragement et soutien qu’il serait dommage de sous-estimer. Alors respirez, trouvez un bon diabétologue, entourez-vous de personnes qui vous font du bien, ne lâchez rien, et n’oubliez jamais :

Vous êtes extraordinaire.

Diabetic friends for life

Diabetic friends for life <3

Plus on est de diabétiques, plus on rit.

(et moins y’a de nourriture aussi)

Lorsque j’ai été contactée par Roche la première fois pour participer à un évènement blogger DT1, j’appréhendais.
Qui étaient-ils ? Allais-je supporter de rester avec eux dans la même pièce ? Ah ah.

La réponse était OUI bien entendu. J’ai rencontré des gens extraordinaires, inspirants, des personnes qui ont la niaque et qui vous amènent à vous dépasser, apportent de la couleur dans votre vie, des personnes rayonnantes et authentiques.

Je vous proposerai d’ailleurs dans un prochain article de vous faire découvrir ces jeunes bloggers qui refont le paysage du Diabète.
Vous verrez, nous sommes de plus en plus !

         

Je ne suis pas malade.

Personne n’est diabétique dans ma famille. Personne ne l’était dans mes proches, et je ne vais pas vous mentir, je n’aimais pas les diabétiques que je voyais en hôpital. Ils étaient fatigués, tristes, découragés, en colère pour certains, et ils me donnaient l’impression de porter leur Diabète sur eux. Ils étaient malades, et là pour le coup, j’avais le sentiment que ça pouvait être contagieux.

Notre famille, nos proches peuvent nous soutenir, nous aimer, mais ils ne pourront jamais comprendre ce que l’on vit au quotidien. Parfois, en tant que diabétique, on peut se sentir seul. Paradoxalement, nous sommes souvent à la recherche de la différence, nous voulons être unique, inoubliable, nous voulons nous démarquer. Mais lorsque quelque chose comme le Diabète nous fait nous sentir différents, nous souhaitons parfois rencontrer des gens semblables, des frères de Diabète, des personnes qui comprendront en un regard ce que vous avez à l’esprit et ce que vous ressentez.

Enfant, j’ai fait des colonies de l’AJD (Aide aux Jeunes Diabétiques), mais je n’ai jamais gardé contact avec personne. C’est quelque chose que je regrettais, mais ça c’était avant. Avant de rencontrer des gens d’exception grâce à ma page et à mon implication dans le monde du Diabète. C’était avant de rencontrer Elise. (De la chaîne Youtube Diab’Aide).

 

TOP 5 des raisons pour laquelle un(e) ami(e) diabétique peut illuminer votre vie.

 

Elise et moi sommes très semblables. Nous avons toutes les deux eu notre Diabète enfant (elle 8 ans, moi 6 ans) et avons été élevées par des parents extraordinaires, qui ont su nous faire sentir en bonne santé et maitres de notre destin. Elise considère le Diabète comme un animal de compagnie, ce petit chaton que l’on trouve dans la rue, que l’on ramène chez soi et qu’on essaye de comprendre pour s’en occuper au mieux : un compagnon du quotidien. Je me demande quand même pourquoi elle l’a ramassé ah ah mais j’aime beaucoup cette métaphore. Je trouve qu’elle révèle bien la manière dont elle vit son Diabète, et cela trahit aussi un certain trait de sa personnalité que j’admire beaucoup. Il y a beaucoup de douceur en elle, mais aussi une volonté de fer, contagieuse et inspirante. Il y a des proches comme ça, dont on est particulièrement fiers, et pour lesquels on se dit qu’on a vraiment eu de la chance de croiser leur route.

 

Allez, trêve de déclaration d’amour, je vous mets le top 5 :

1- Il/elle comprendra sans difficulté vote obsession/rapport à la nourriture.

Pas de jugement, pas de malaise, un diabétique sera toujours partant pour un craquage alimentaire. Il/elle n’est pas votre mère, et vous accompagnera volontiers en croquant dans votre muffin, le tout avec un grand sourire. C’est reposant, je vous assure.

 

2- Vous ne vous sentirez plus seul(e) à devoir perdre 5 min à chaque repas pour vous contrôler et vous injecter l’insuline.

Plus de problème de regard, plus besoin de demander un délais avant de quitter la salle du restaurant, car lui/elle aussi devra le faire. C’est beau, c’est émouvant, et c’est cool, très cool.

3- Vous aurez vos propres délires inaccessibles au commun des mortels.

Plus besoin de s’adapter au grand public, vous pourrez vous lâcher et sortir des mots compliqués, des abréviations, et parler des dernières tendances du monde du Diabète sans avoir peur de ne pas être compris, ou de ne pas intéresser. Avec le Diabète en plus dans vos sujets de conversation, c’est clair qu’il vous sera impossible de vous ennuyer.

4-  À deux, vous aurez toujours assez d’insuline !

Ça c’est super, aucun stress, on sait bien que même si un problème provient, il y a bien un des deux qui aura la solution ! Vous serez un soutien l’un(e) pour l’autre.

5- Tout vous fera rire.

Ce qui aurait pu vous gâcher votre journée, vous énerver ou simplement vous blaser deviendra une cause de fou-rire entre vous : une réflexion, une idée reçue, une hypo mal venue, un raté dans les doses, un accident d’insuline… je vous assure, TOUT, et d’un simple regard.

 


Et vous, avez-vous un « pote de Diabète » ?
#DiabeticFriendsForLife

Juste pour vous, quelques idées pour rencontrer votre BFF diabétique :

  • Sourire dans la salle d’attente du diabéto
  • Aller aux évènements pour le Diabète (Journée Mondiale du Diabète, course de running, portes ouvertes, café de discussion, etc.)
  • Vous inscrire sur un groupe Facebook de diabétiques (à vos risques et périls ah ah)