Les aventures de Gisèle à l’IDNC

Les aventures de Gisèle à l’IDNC

Les aventures de Gisèle à l’IDNC

Puisque vous avez lu ma présentation de l’IDNC de Chartres et que j’ai bien planté le décor, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. Parce qu’en 3 semaines, il s’en est passé des choses ! J’ai maudit le centre, perdu puis retrouvé la foi, adulé le Dr. Bekka, dansé dans les couloir, tenté de hacker une machine à laver et battu l’institut entier au Uno !

Dans cet article, je vous livre mes aventures à l’IDNC : le bon, le moins bon, le politiquement correct et le mauvais !

La légende des DT1

L’IDNC, c’est en moyenne 95% de DT2 et de personnes en surpoids. Les résidents voient si peu de DT1 dans le centre que beaucoup pensaient qu’il était impossible d’être type 1 et d’avoir des kilos en trop !

Confinés 3 semaines

Telle une émission de télé-réalité, nous étions 99 résidents, confinés pendant trois semaines. Résultats ? J’ai dû jouer au Uno, découvert l’Aqua-détente et démantelé une contre-bande de biscuits au chocolat…

Où est le Dr.Bekka ?

Puisque mon but ultime durant ce séjour était aussi de profiter de l’expertise du Dr. Bekka, j’ai mis en place un réseau d’informateurs pour le traquer. Bref, j’ai tout fait pour ne jamais le rater !

L’épopée jusqu’à Chartres

800km avec 25kg sur le dos

Si vous trouvez que j’exagère dans ma formulation parce que j’ai pris le train, confortablement installée… C’est assurément que vous n’avez jamais fait le changement de gare Paris Gare de Lyon – Montparnasse avec une sac assez imposant pour assommer votre voisin !

Quant à l’intrépide aventure que représente Roquevaire – Chartres en transport en commun, je préfère ne plus en parler. J’en ai des frissons à chaque nouveau rendez-vous avec le Dr. Bekka. C’est 8h de voyage.

Concernant mon sac à dos, cette merveille de Decathlon adaptée à des sorties Trek de l’espace, je suis encore partagée. D’un côté, il est clair que partir avec un sac à dos de 110L était quelque peu ambitieux. D’un autre côté, il s’agissait de 3 semaines entières, et j’ai tout utilisé !

Mon arrivée sur les lieux

Des installations au top du top !

Comme raconté dans mon précédent article, le Dr. Bekka m’avait déjà présenté les lieux. Mais je n’avais pas vu les chambres, ce jour là. Une fois accueillie officiellement, une infirmière m’emmène dans ma chambre, et là, surprise : le grand luxe. La pièce est spacieuse, il y a un espace bureau, le lit assez grand, et il y a un écran sur branche réglable à côté. En explorant la salle de bain, je comprends immédiatement que j’ai en réalité été placée dans une chambre « adaptée », sûrement par manque de place ou bug informatique. Tout est immense.

Comment l’ai-je deviné ? Mes toilettes aussi sont immenses. C’était le prix à payer pour bénéficier d’un super bureau et d’un lit 1,5 places, les amis : la nuit, je tombais dans la cuvette si j’étais distraite.

Bref, je commence à ranger mes affaires, m’installer, et finis par me sentir si à l’aise que j’en mets mes chaussons alpagas.

La petite histoire marrante : le programme ZEN

Alors que je peinais à capter la 4G avec mon téléphone, à moitié derrière la fenêtre, mon portable à la main, un infirmier toque et entre. Il me regarde en silence. Je ressemble à une suicidaire en train de forcer le système de sécurité de la fenêtre pour me jeter dans le vide. Je tente une explication, il me sourit légèrement, je ne suis pas sûre qu’il m’aie cru. Il me tend un papier et m’invite à le remplir. Il s’agit d’un questionnaire pour jauger mon stress et ma détresse émotionnelle. Le résultat est sans appel. 10 minutes plus tard, le gentil infirmier revient pour me dire que ce serait bien que je fasse partie du « programme ZEN », au vu de mes réponses. OUPS.

Les entretiens individuels

Une équipe aux petits soins

Une des choses que j’ai préféré durant ce séjour, c’est la possibilité de pouvoir échanger librement avec les diabétologues, les diététicien·ne·s, les coachs sportifs et bien sûr les infirmier·e·s. Les premiers jours sont ponctués par des entretiens individuels afin de déterminer nos objectifs, notamment pour les aider à me proposer des ateliers adaptés, mais aussi nos habitudes alimentaires, si on a des allergies, etc. Le menu des 3 semaines nous est donné et on peut changer tous les éléments que l’on souhaite. J’ai fait quelques erreurs stratégiques dans mes modifications, mais de manière générale, je m’en suis très bien sortie. Ne bâclez pas cette étape.

Anecdote :

Lors d’une consultation avec mon diabétologue du séjour (qui n’était pas Bekka), j’avais BEAUCOUP de choses à dire, et lui, n’avait pas beaucoup de temps car il était très en retard. Je l’ai littéralement empêché de partir, jusqu’à ce qu’il réponde à toutes mes questions. Il était arrivé avec une sorte de charriot où était posé son ordinateur et des documents, et lorsqu’il a commencé subtilement à « rouler » vers la sortie, j’ai saisi la barre supérieure et j’ai continué à parler. J’ai même eu des remarques d’autres résidents dans la journée, qui avaient remarqué qu’il était resté « trèèèès longtemps » avec moi !

Les ateliers pédagogiques

Diabète, Nutrition, Pratique et Pyschologie

J’ai bien aimé les ateliers proposés par l’IDNC. Bien sûr, c’est tout niveau alors il ne faut pas s’attendre à apprendre des choses incroyables sur le Diabète lorsqu’on a 24 ans d’expérience derrière soi, mais c’est ludique et sympa.

J’ai suivi des ateliers basiques tels que « Les mots du Diabète » (vocabulaire de survie), « Le Diabète, KESAKO ? », « Sport et Insuline », etc. Ce que j’ai trouvé intéressant, c’était de voir l’approche des infirmier·e·s. Certains utilisaient des supports très ludiques, d’autres arrivaient à capter l’attention rien qu’en parlant, avec des rythmes travaillés. Sincèrement, je les ai trouvé doués. Les interventions des résidents, souvent complètement perdus, étaient aussi assez intéressantes. Cela m’a rappelé ce qu’on ressent lors du diagnostique, et toutes ces questions que l’on peut se poser. Parfois, j’ai été étonnée de la vision que les gens pouvaient avoir du Diabète, ainsi que de leurs craintes. J’ai appris des tonnes de choses sur le Diabète de type 2.

Concernant la Nutrition, je n’ai pas voulu assister aux basiques, (trop de fierté sûrement ahah) et je me suis concentrée sur des ateliers pratiques que j’ai franchement apprécié : « Menu pour la semaine », « Vite fait bien fait », « Sur le pouce », « Équivalence pratiques ». Ils sont tops.

Enfin, j’ai suivi quelques ateliers de type « Psychologie », comme « Le stress » et « Compulsions alimentaires ». J’ai aussi demandé à voir la psychologue de l’établissement, que j’ai trouvé très bien. Elle est cependant prise d’assaut, il est difficile d’obtenir un rendez-vous.

La petite histoire marrante : l’atelier du sommeil

Dans le cadre de mon programme ZEN, je devais assister à un atelier sur le sommeil. Mais il était à 20h, et j’étais fatiguée. On devait jouer au Uno à l’issue et j’ai préféré dormir 1h plutôt que de le faire. J’ai donc barré mon nom sur la fiche d’inscription, affichée sur la porte de la salle dédiée, et j’ai écrit « dort déjà ».

Les ateliers pratique cuisine

La guerre pour s’inscrire

Les ateliers cuisine de l’IDNC, c’est l’eldorado pour les résidents. C’est pourquoi pour s’inscrire, il faut être stratégique et efficace. Car en 2h à peine, c’est fini, les cours de la semaine peuvent vous passer sous le nez ! Et pour cause, l’institut possède une superbe salle dédiée à l’art de cuisiner. Il s’agit d’équipements professionnels, et chaque semaine, 4 ou 5 ateliers différents sont proposés. Il y a aussi un repas dit « thérapeutique », qu’on prépare entièrement en atelier et déguste sur place.

Étant donné que mes talents de cuisinière s’apparentent à ceux de mon chien (c.à.d. que je mange ce que je trouve, tel quel), j’en ai profité pour essayer d’acquérir quelques connaissances ! Bilan, je pars vraiment de -10 000 car il m’a été difficile de suivre ne serait-ce que le vocabulaire utilisé. « Délayer », « réserver », « une marquise » et non une « Marie-Louise » bref, c’était dur, mais très sympa. On a bien ri, enfin, surtout les autres, dont le jeu préféré était « Gisèle, tu connais le mot…XXX ? »

Anecdote :

J’ai participé à l’atelier « Crème dessert », et choisi de faire la mienne au citron, sans sucre. C’était une erreur. Non seulement c’était immonde, mais en plus, je suis montée à plus de 3g alors que j’avais dosé la totalité des ingrédients, c.à.d. de la maïzena et du lait. C’était cher payé la crème ratée.

Les séances de sport

« Allez mes petits glucides, on y va ! »

J’ai adoré l’équipe de coachs sportifs de l’IDNC, avec une mention spéciale pour Sylvain, qui était particulièrement attachant et énergique.

Lorsque j’y étais, j’avais une séance de « cardio » tous les jours. Cela se passe en salle de sport, et dure 45 minutes. On peut aussi avoir des séances d’assouplissement et du renforcement musculaire. On trouve des vélos de toute sorte, des tapis de marche et de course, et quelques appareils de musculation. Je trouve la salle de sport plutôt cool, et je sais qu’ils ont le projet de l’améliorer.

« J’aime mon corps quand je suis dans l’eau »

L’aquagym, c’est une institution là-bas. Vous n’imaginez pas combien c’est apprécié ! Lorsque vous écoutez les résidents discuter en attendant l’ouverture des vestiaires, vous vous rendez compte que ce n’est pas un caprice de proposer une piscine à l’IDNC. Beaucoup redécouvrent le plaisir de bouger, retrouvent des sensations positives, aiment de nouveau son corps. Quand on participe aux cours, on ressent toute cette énergie. C’est émouvant et génial.

Pour les plus courageux, il y a aussi l’aquabike !

L’accident tragique :

J’ai noyé ma pompe à insuline. Quelques secondes d’inattention et j’oubliais de fermer l’excellente pochette étanche de Colore Ma Vie dans laquelle je venais de glisser ma belle Dana-i. C’était pourtant une belle séance d’Aqua-détente, mais ce fut sa dernière.
Après une bonne demie-heure d’agonie, ma Dana-i à rejoint le paradis des pompes à insuline parties trop tôt… <3

Mention spéciale et pleine d’amour à mon prestataire de santé, Karim, qui savait combien je tenais à ce séjour et qui a bravé 3h de route en voiture pour m’apporter une nouvelle pompe Dana-i. Karim, je t’en serai éternellement reconnaissante ! <3

L’histoire pathétique : honte de mes hypos

Lorsque je suis arrivée, j’étais ON FIRE. Je voulais des séances de coaching privées ! Puis après une seule petite séance avec Sylvain, durant laquelle j’ai soulevé 2,5 tonnes, avec mon masque (j’ai cru mourir), J’AI FUI. Je ne supportais pas l’idée de faire des hypos ou des hypers devant Sylvain. Comme ma sensibilité à l’insuline changeait, avec tous mes réglages, j’ai renoncé à mes ambitions et j’ai choisi de faire mon sport toute seule, en extérieur, sans témoin. C’est pathétique, je le sais bien. Mais je ne pouvais pas tout réussir durant ce séjour…

Les résultats (de ouf) sur mon Diabète

Trois premiers jours compliqués

C’était l’enfer, même avec ma boucle fermée

Comme je l’avais énoncé dans l’article de présentation de l’IDNC de Chartres, les premiers jours, j’avais le sentiment d’avoir commis une erreur en venant. Malgré toute la confiance que je portais au Dr. Bekka, j’étais persuadée que j’allais repartir avec 2 ou 3 kilos en plus à force de manger des plâtrées de féculents, et une HBA1C à plus de 10%, grâce aux hyperglycémies post-prandiales qui allaient avec.

J’étais stressée, en colère, et terriblement frustrée. SURTOUT lorsqu’il fallait annoncer mes glycémies au poste infirmier. C’était l’enfer. J’étais en échec, moi qui contrôlais si bien le bazar, avant de venir. Il m’arrivait même de mentir pour ne pas annoncer un résultat au-dessus de 2,20, qui est mon cap psychologique d’échec. C’était RI-DI-CU-LE.

Puis au bout du troisième jour à peine, j’ai commencé à ne plus avoir d’hyperglycémies post-prandiales causées par le pain. Puis lentement mais sûrement, tous mes pics violents post-prandiaux se sont gommés. J’ai commencé à faire de plus en plus d’hypoglycémies, et j’ai dû réadapter mes doses. Ma sensibilité à l’insuline était en train d’augmenter !

On m’a aussi obligée à reprendre un petit déjeuner, chose que je ne faisais plus depuis au moins 3 ans. Pourquoi l’ai-je mal vécu ? Et bien parce qu’en commençant à manger, cela activait ma FAIM, et rappelait à mon corps ces longues années durant lesquelles je n’arrivais plus à m’arrêter d’engloutir des tartines et des verres de jus d’orange.

Résultat ? J’avais déjà faim en sortant du réfectoire à 8h30, et me sentais mal jusqu’au prochain repas. J’avais parfois des tremblements, et me sentais en hypoglycémie, sans l’être. J’ai mis 10 jours à me « sevrer ». Il ne fallait pas me croiser à 10h, j’aurais pu manger quelqu’un.

Anecdote :

J’étais si en colère les 3 premiers jours, que je courais autour du bâtiment, et lorsque je sprintais, il m’arrivait de crier pour extérioriser mon mal-être. J’ai su après que malgré le froid, il y avait de nombreuses personnes qui avaient ouvert les fenêtres ce jour-là… Ils m’ont entendu insulté le centre ahahah

La biochimie comme alliée

Initiation à la biochimie avec Laetitia

J’ai vite compris que les ateliers n’aborderaient pas de sujets trop pointus et techniques. Il s’agit de thématiques grand public. C’est pourquoi j’ai profité de la « permanence » mise en place par les diététiciennes pour assouvir ma soif d’informations. Je voulais comprendre pourquoi j’étais « obligée » de prendre un petit-déjeuner, et dans mon cas, 250 gr de féculents à chaque repas.

Et c’est là que Laetitia est intervenue ! Laetitia, c’est ma diet préférée. C’est elle qui a accepté de vulgariser pour moi un peu de biochimie. Son objectif ? Me faire rejoindre la #TeamProFéculents et que j’arrête de violenter mon corps en faisant de la boxe à jeun le matin.

En plus d’être véritablement passionnée par la Nutrition et le Sport, elle explique super bien. Chacun de nos entretiens m’ont beaucoup marqué. C’est un peu grâce à elle que j’ai laissé une chance à la méthode, et qu’aujourd’hui, j’ai moins faim, suis moins fatiguée et subis beaucoup moins de pics d’hyperglycémies post-prandiaux.

Arguments pro-féculents

La dictature de la glycémie

Le petit déjeuner a toujours été une institution dans ma famille. Jusqu’en 2020, j’en prenais quotidiennement, et ils étaient gargantuesques, parce que j’avais beaucoup de mal à me raisonner. Je faisais toujours des hyperglycémies monstrueuses 1h après, et à 11h, j’avais un dalle galactique.

Puis quand j’ai porté une pompe à insuline pour la première fois, dans mon cas, l’Omnipod, j’ai réussi à mater mes glycémies. Rapidement, j’ai pris goût aux courbes plates, notamment celle de mes nuits, une fois les bons réglages de ma basale mis en place. C’était tellement beau… que je n’avais plus le cœur à manger le matin et détruire cette œuvre d’art de linéarité. Aussi triste que cela puisse être, c’est la raison pour laquelle j’ai arrêté de manger le matin.

Petite surprise : je passais vite à autre chose, et les fringales de 11h avaient disparues. J’étais aussi plus à l’aise pour faire du sport. Pour moi, c’était une révélation. C’est pourquoi quand on m’a gentiment dit que ce n’était pas une bonne stratégie, je me suis braquée. Ça fonctionnait du tonnerre pour moi et pour ma glycémie, pourquoi changer ?

Les dangers de la néoglucogénèse

Je ne vais pas rentrer dans les détails, car je n’en ai pas les compétences. Je vais donc rester sur des explications simples et ultra vulgarisées qui pourront vous aussi vous parler. Si vous êtes curieux, vous pouvez aller plus loin, tous seuls comme des grands (ou appeler Laetitia ahah) !

Ce que j’infligeais à mon corps s’appelle la néoglucogénèse, et ce n’est pas cool du tout. En gros, en faisant du sport cardio à jeun, le corps peine à trouver de l’énergie puisqu’il n’y a plus de carburant de type glucides, que se soient les complexes (le meilleur carburant = féculents) ou les glucides simples. Il décide donc de créer du glucose à partir de composés non glucidiques : le gras et la protéine (du foie : réserves lipidiques des tissus adipeux puis des muscles : acides aminés).

Lorsque le corps effectue régulièrement cette néoglucogénèse, cela abîme la fibre musculaire. C’est la raison pour laquelle on m’a amené à réintégré les féculents en quantité suffisante, car mon corps ne fonctionnait plus bien. Il avait faim de bon carburant, et je le faisais souffrir, tout simplement.

C’est aussi la raison pour laquelle lorsque j’en ingérais, c’était l’apocalypse glycémique quelques heures plus tard. En mangeant suffisamment de féculents, je me sentais moins fatiguée, je n’avais plus de fringale et mon corps ne faisait plus d’hyperglycémies cosmiques 3h plus tard.

Anecdote :

Lorsque j’étais enfant, on m’a forcé à intégrer un régime alimentaire très riche en féculents (150g à chaque repas). Adolescente, je suis passée sous IF (insulinothérapie fonctionnelle) et là, on m’a clairement dit que ce n’était plus la peine. J’ai mis de longues années à destructurer ma façon de penser, car j’avais peur d’avoir faim. Et maintenant que j’avais enfin réussi à considérer qu’une repas sans féculent était aussi un repas, retour à la case départ. Je me sens un peu amère.

Ma sensibilité à l’insuline retrouvée

Des résultats assez impressionnants

Comme expliqué plus haut, les changements ont commencé seulement 3 jours après mon arrivée à l’IDNC. 12 repas riches en féculents auront suffit à mon corps pour s’apaiser. Ma courbe n’est pas devenue magiquement droite, mais rapidement, les pics d’hypers posts-prandiaux les plus coriaces ne dépassaient plus les 230g/L (c’était du 3-4g/L je rappelle). 

Le plus impressionnant pour moi a été de pouvoir arrêter de faire des bolus prolongés à chaque repas. Cela était devenu mon quotidien, si je mangeais un féculent, je devais faire un bolus prolongé et mentir sur ma quantité de glucides en la multipliant parfois par 2 voir 3. Pour les repas sans féculents ou avec une céréale complète de type quinoa, j’étais une diabétique normale : je respectais mes RIG (réglages de sensibilité à l’insuline) et m’administrais un bolus standard.

En moins d’une semaine, j’ai pu abandonner les bolus prolongés « archi-gonflés » et appliquer une IF simple avec des bolus standards. Cela ne m’était pas arrivé depuis l’adolescence, lorsque j’ai commencé à devenir insulino-résistante.

Pour être honnête, je ne sais pas si le terme « insulino-résistante » était adéquat dans mon cas. Car si j’ai eu une période en surpoids à l’adolescence, aujourd’hui, je pratique beaucoup de sport et mon poids est revenu à la normale. Peut-être était-ce simplement les conséquences de mes néoglucogénèses répétées, qui m’ont amené à ne plus réagir correctement à l’insuline. On ne le saura jamais, mais aujourd’hui, mon Diabète est BEAUCOUP plus simple à gérer.

En mangeant 3 fois plus de féculents, mes doses journalières d’insuline n’ont guère augmenté. En effet, mes besoins en basale ont réduit de moitié durant le séjour, et tous mes ratios pour les repas ont aussi été modifiés. C’est simplement extraordinaire.

En revanche, je nuance tout ceci en vous confiant que depuis mon retour, j’ai de nouveau augmenté ma basale. Je l’explique facilement par le fait que mon alimentation, contrairement à celle de l’IDNC, n’est pas toujours parfaite. Mais je ne fais plus de bolus prolongés, et mes RIG pour les bolus repas sont restés les mêmes. Je suis tellement satisfaite que je souhaite à tous ceux qui étaient dans mon cas de vivre ce changement.

Les anecdotes spéciales Dr. Bekka

Vous devez sûrement le savoir, depuis le temps, mais OUI, j’adore mon diabétologue. Je parcours 800km plusieurs fois par an pour le voir. Et même après 8h de train et à peine une petite consultation, lorsque je reprends de nouveau la route, je me dit que j’ai vraiment bien fait de venir. Il nous rend heureux, mon Diabète et moi. Son expertise est incroyable et il est empathique.

Et pourtant, rien ne présageait une telle destinée. Pendant plus de vingt ans, j’ai haï chacun de mes diabétologues. J’en ai eu 12, et je les qualifiais de « froids », « inutiles », « bons que pour mes ordonnances », « complètement à côté de la plaque », « antipathiques » et j’en passe. C’est sûrement la raison pour laquelle lorsque j’ai rencontré le Dr. Bekka, toute l’affection, le respect et la joie qui n’avaient jamais pu s’exprimer jusqu’alors se sont soudainement déferlés sur la même personne. Depuis, je parle du Dr. Bekka comme on parle d’une rock star. Je l’assume COMPLÈTEMENT, je suis fan de mon diabétologue.

Il y a une personne qui n’a même pas eu besoin de jouer la comédie pour cette photo. Devinez laquelle. Indice : elle ne regarde même pas l’objectif ahah.

Il se souviendra de ma venue

Je vous l’avais confié en tout début de cet article : j’ai développé un véritable réseau afin de toujours savoir lorsque le Dr. Bekka était dans les parages. Étant donné que j’ai explosé toutes les statistiques en matière de rencontres fortuites, j’imagine qu’il a fini par le savoir. En tout cas, j’ai posé toutes mes questions et il m’a aidée à résoudre toutes mes problématiques. Je suis ravie !

Le malentendu

Amusée par mon fanatisme, Eliane, une résidente, me propose de lui passer le bonjour durant sa consultation. Ravie, j’accepte sa proposition. Durant le déjeuner, elle me raconte qu’il a même plaisanté avec elle sur le sujet.

Arrive mon atelier « Questions/Réponses sur le Diabète », en début d’après midi, avec le Dr. Farah. Puisque mes questions sont extrêmement techniques, et plutôt axées sur les type 1, il me propose de venir le voir à l’issue de l’atelier, histoire de ne plus perturber les autres (oups).

Je le rejoins donc à la fin de la séance, et en profite pour me présenter. Il s’exclame alors « AH. C’est vous Gisèle du Sud, d’où est-ce que vous me connaissez ? ». Je lui souris poliment avant de lui répondre que… et bien je ne le connais pas, et que c’est la première fois que je le vois…

Vous l’aurez deviné, Eliane n’avait pas RDV avec le Dr. Bekka mais le Dr. Farah. Comme il est gentil, il a joué le jeu pour ne pas la mettre mal à l’aise mais bien entendu, il n’avait aucune idée de qui était cette « Gisèle qui habite dans le Sud » et « lui passe le bonjour car elle est fan ».

Je lui explique que tout cela était destiné au Dr. Bekka, et sa réponse m’a bien fait rire : « Oh. Encore une ! »

LE cadeau du séjour

Un matin, le Dr. Bekka est arrivé avec un énorme livre rouge vermillon et m’a annoncé qu’il me le prêtait pour le séjour, et répondrait à mes questions au besoin. C’était « Le traité de diabétologie Tome I », d’André Grimaldi.

Une véritable perle, qui se décline sur un deuxième tome, que j’ai demandé lors de la deuxième semaine. WOUAH. C’était passionnant, bien que de toute évidence, je n’ai pas pu tout lire et intégrer.

Faute de rangement

Ma dernière anecdote concerne les arrivées aléatoires des médecins dans nos chambres. Une fois, le Dr. Bekka est passé tôt le matin, alors que je rentrais à peine du petit déjeuner. Je n’avais ni rangé ma chambre, ni aérer la pièce. L’angoisse.

À la fin de l’entrevue, j’ai remarqué avec HORREUR qu’il s’était assis sur une chaussette à moi. Depuis ce jour, je ne descendais pour petit déjeuner que lorsque ma chambre était parfaitement en état d’accueillir quelqu’un.

Bref, j’ai testé l’IDNC de Chartres, et j’ai ADORÉ !

J’ai testé l’IDNC de Chartres

J’ai testé l’IDNC de Chartres

J’ai testé l’IDNC de Chartres

En novembre 2022, je franchissais un grand cap dans ma volonté de mieux équilibrer et comprendre mon Diabète. Portée par le conseil de mon diabétologue, je me suis inscrite pour un séjour de 3 semaine à l’IDNC de Chartres : L’institut de Diabétologie et Nutrition du Centre.

Objectif : Allier le rééquilibrage alimentaire, le sport et la connaissance de mon corps pour mater mon Diabète (à tout jamais).

L’IDNC, c’est quoi ?

L’IDNC est un établissement privé de soins médicaux et de réadaptation. Il permet d’allier la Nutrition et le Sport pour aider le patient à améliorer sa qualité de vie et reprendre le pouvoir !

Pour qui ?

Il s’adresse à tout patient diabétique, ou individu ayant comme objectif de perdre du poids durablement. Il permet aussi l’équilibrage des diabètes de type 1, sans problématique de poids.

Pourquoi ?

C’est un centre ouffissime, avec d’excellents professionnels de santé, et une méthode assez avant-gardiste. La qualité de vie (nourriture, chambres, salle de sport) de l’IDNC le démarque des autres.

Séjourner à l’IDNC,
pour un suivi global et personnalisé

Présentation du centre

L’Institut de Diabétologie et Nutrition du Centre est un établissement de soins médicaux et de réadaptation (SMR). Il propose un programme sur-mesure afin d’aider ses patients à perdre du poids et adopter une meilleure hygiène de vie. Son principe repose sur l’éducation pédagogique, notamment aux travers d’ateliers théoriques et pratiques, qui permettront aux résidents de devenir autonomes dans la gestion de leur diabète et de leur alimentation. Enfin, l’activité sportive occupe également une place importante dans la prise en charge globale.

Une prise en charge globale

Afin d’aider ses patients à améliorer leur qualité de vie au quotidien, l’IDNC propose une prise en charge globale prenant en compte plusieurs dimensions : sociale, psychologique, médicale, diététique et fonctionnelle et cognitive.

En effet, l’IDNC est né d’une ambition particulière, celle de construire une structure inédite, centrée sur les patients, qui permettrait d’aborder toutes les problématiques de la diabétologie et de l’obésité.

Des professionnels de santé bienveillants

Vous vous en rendrez vite compte, l’IDNC, c’est aussi un centre bienveillant. Que ce soit les diabétologues, les infirmier·e·s, les diétécien·ne·s, les psychologues, les coachs sportifs, les kinésithérapeutes, le personnel de nettoyage ou de cuisine, vous aurez toujours le droit à un sourire !

L’équipe est attentive et à l’écoute de vos besoins, et tout est mis en place pour réussir à créer un séjour qui répondra à vos attentes.

Un véritable accompagnement

Au-delà des sourires, vous bénéficierez d’un véritable accompagnement. Selon votre profil, vos besoins et vos objectifs, vous pourrez échanger quotidiennement avec votre diabétologue attitré·e, des diététicien·ne·s, une psychologue, etc. Les infirmier·e·s quand à eux.elles, se tiennent toujours disponibles en cas de besoin.

En fait, c’est très simple, si vous avez besoin ou envie de quelque chose, il vous suffit de trouver la personne concernée et en discuter avec elle.

Un havre de paix

L’IDNC, c’est aussi la possibilité de passer trois semaines de repos, dans un cadre agréable et confortable. Trois semaines pour vous centrer sur vous-même, en oubliant les tracas de la vie quotidienne. Le ménage est fait tous les jours, vos repas vous sont servis comme au restaurant, et vous disposez d’un espace vert extérieur pour marcher, mais aussi d’une salle de sport et d’une piscine pour les cours d’aquagym et d’aquabike.

Les chambres sont tout confort, avec la possibilité de choisir certaines options comme individuelle/partagée, pack multimédia TV+wifi, etc.

Enfin, la qualité de la nourriture vous fera vite oublier les mauvais souvenirs de certains hôpitaux. Un chef cuisine sur place, et la composition de vos assiettes pourra être adaptée selon votre régime alimentaire, vos allergies et vos goûts.

Les conditions d'admission

Je ne vais pas m’attarder dessus puisque leur site internet comporte des pages complètes sur le sujet, mais pour faire simple :

• Le séjour de 3 semaines à l’IDNC est pris en charge par la Sécurité Sociale (voyez avec votre mutuelle pour toute charge supplémentaire, comme l’option chambre individuelle et pack multimédia)
• Il se prescrit, et il y a un dossier à envoyer (tout est expliqué sur leur site)

Pour toute informations supplémentaires, lisez leurs conditions :
https://idnc.lna-sante.com/admissions/

Mon expérience, maintenant !

Mise en contexte

3 semaines à Chartres ? Quelle idée !

Pour rappel, je suis diabétique de type 1 depuis mes 6 ans, je vis en Région Sud. Je n’ai pas de problème de poids et j’ai une HBA1C à 6%, avec une moyenne de 80% dans la cible (ça fait 8 ans que vous me harcelez pour savoir, je vous réponds enfin ici ahah).

Alors pourquoi, me direz-vous ? Et bien parce que cela ne veut pas dire que je n’ai pas de problématiques ou de difficultés. Et encore moins que je ne peux pas faire mieux.

Parmi ces difficultés, mon insulinorésistance me donnait du fil à retordre. J’avais aussi de gros pics d’hyper 3 ou 4h après mes repas contenant des féculents, quels qu’ils soient, et IG bas ou non.

J’en profite pour vous répondre à la remarque :
« OMG, 3 semaines, mais c’est trop long ! »

Oui, 3 semaines, c’est 21 jours. C’est le temps idéal pour mettre en place des changements et que notre corps les intègre. Si vous souhaitez changer votre vie, donnez-vous les moyens d’y parvenir. Je vous assure que vous ne le regretterez pas. Qu’est ce que 3 semaines dans une vie ?

C’est mon diabéto qui l’a dit.

Comme vous le savez sûrement si vous me suivez sur les réseaux sociaux, je suis suivie par le Dr. Bekka. C’est quelqu’un que j’admire beaucoup, et il est à la tête de l’IDNC. Cet établissement, c’est un peu le reflet de sa vision de l’accompagnement médical. Il en est très fier, et quand il vous en parle, il a des étoiles dans les yeux et un sourire sincère.

Lors d’une rencontre entre Fédérateurs du Diabète et professionnels de santé, destinée à démontrer l’importance des réseaux sociaux dans l’éducation thérapeutique des patients (lien de l’article ICI), le Dr. Bekka nous avait fait visiter les lieux. Nous étions restées bouches-bées devant la salle de sport, la piscine, la cuisine pédagogique et avions déjeuné dans la salle du réfectoire. Il nous avait vendu du rêve.

Quelques arguments plus tard, je demandais au Dr. Bekka de me prescrire un séjour. Mon objectif était clair : comprendre et améliorer ma résistance à l’insuline. 

Quel intérêt pour les DT1 ?

L’alimentation, la base de tout

Je sais que cela fait longtemps que vous vous battez contre les « mais t’as le droit de manger ça ? » et les horribles « mais t’es diabétique parce que t’as mangé trop de sucre ? ». Cependant il est temps d’affronter la triste vérité. Bien que vous soyez DT1, vous êtes aussi un être humain. Et le levier le plus efficace dans la santé d’un être humain, c’est son alimentation.

En arrivant à l’IDNC, j’estimais avoir une bonne hygiène de vie, et notamment alimentaire. J’avais des notions correctes en nutrition, mon poids était stabilisé et je mangeais riche en fibres, souvent IG bas, peu de nourriture transformée, etc. Bref, à priori, je n’avais pas grand chose à apprendre.

Et pourtant, j’ai appris de nombreuses choses, qui ont été déterminantes pour ma sensibilité à l’insuline et ma qualité de vie de manière générale. J’ai continué à tout appliquer en rentrant.

Les ateliers pédagogiques de l’IDNC

L’intérêt de ce séjour, c’est aussi l’aspect pédagogique. Chaque jour, vous pourrez assister à de petits ateliers théoriques et/ou pratiques, qui vous seront proposés selon votre profil. J’en ai fait sur des problématiques du Diabète, comme le sport, l’insuline, les complications (ouaiii j’aime me faire du mal). Mais aussi sur la nutrition, la psychologie et d’excellentes thématiques comme « comment bien cuisiner quand on n’a pas le temps ». Sûrement le meilleur, avec « se faire à manger en moins de 10 min ».

Maitriser le sport & sa glycémie

L’IDNC, c’est aussi 5 coachs sportifs, une salle de sport et une piscine pour l’aquagym et l’aquabike. Quel meilleur environnement pour tester ses réactions à l’effort ? Se remettre au sport en toute sécurité ? Ou encore se rendre compte que le sport est une arme redoutable dans la gestion de nos courbes de glycémies ?

Le lien social

Enfin, vous rencontrerez des personnes de tous les horizons. Je ne pensais pas me lier autant aux autres, et pourtant, une des choses que j’ai préférée de mon séjour est bel et bien la dynamique qui s’est crée pendant ces trois semaines. C’était une formidable aventure humaine.

Mon avis sur l’IDNC

Bienveillance et lien social

Vous l’avez compris, j’ai vraiment beaucoup apprécié ce séjour. Comme beaucoup, je vois mon diabétologue 3 fois par an seulement, et je ne vais plus dans des centres hospitaliers, aussi, je n’avais pas vu de diététicienne depuis des lustres !

J’ai aimé pouvoir échanger à volonté avec les infirmier.es et les diététiciennes, il y a tant à apprendre…et ils sont tous passionnés et enthousiastes ! J’ai absolument adoré cumuler 3-4 séances de diabétologie en 3 semaines (le Dr. Bekka m’a vraiment changée…).

Je vous ai parlé plus haut de la dynamique entre résidents. Bien entendu, cela dépend des gens qui seront avec vous pendant le séjour. Cependant, tout est fait pour favoriser l’échange entre les patients. Les ateliers sont très interactifs, il y a de nombreux endroits communs où vous allez fatalement vous lier avec les autres. Tout, jusqu’à l’aménagement des pièces, est fait pour que les patients s’inspirent et « s’entre motivent ». C’est vraiment cool. C’est tellement cool que même les loups solitaires se sont joints à nous.

La méthode de l’IDNC

Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile tout ce que j’ai appris là-bas dans les moindres détails. Si vous êtes curieux, allez-y ! De plus, tout ce que j’ai appris, demandé et expérimenté là-bas relève de MON expérience, selon MON profil, MES besoins et MES caractéristiques. En revanche, je vais vous tout de même vous parler de ce que j’ai retenu.

Team féculents

Lorsque je suis arrivée à l’IDNC, j’ai vraiment cru que j’avais commis une affreuse erreur. Dès le premier jour, ils m’ont servi LE type de repas qui me faisait décoller la glycémie 3h après. J’ai mangé 200g de pâtes blanches (intégrées dans un repas équilibré, bien sûr).

Il y avait même un morceau de pain en plus, et là, je me suis dit que j’allais non seulement revenir avec une HBA1C à 12%, mais aussi prendre du poids…!

Que nenni, les amis ! Même en mangeant 3 fois plus de féculents que d’habitude, j’ai non seulement augmenté considérablement ma sensibilité à l’insuline, mais aussi perdu 1kg de graisse. Ce n’était pas du tout un objectif, mais c’est vous dire combien la composition de repas variés et équilibrés peut changer le GAME.

Il est clair que sans venir à l’IDNC, je n’aurais jamais, mais alors au grand jamais deviné que pour ne plus avoir d’hypers en mangeant des féculents, il fallait que je mange… plus de féculents ! (entre autre)

Mort aux régimes alimentaires !

La beauté de la méthode de l’IDNC, c’est que vous ne suivrez pas de « régime ». Non, on va simplement vous montrer qu’en composant intelligemment votre repas, vous n’aurez plus faim, et vous allez vous réconcilier avec la nourriture ! La phrase que j’ai le plus entendu pendant les repas, c’est « Mais on m’avait toujours dit de ne pas manger beaucoup, du coup j’avais faim, en fait ». Pour être honnête, moi aussi j’ai réalisé que j’avais faim, TOUTE la journée. Il n’y avait pas que de la gourmandise dans l’affaire, mon corps avait la dalle. La dalle de féculents.

Bien sûr qu’il y aura des craquages, et une phase d’adaptation en rentrant, mais il y a même des ateliers sur ces sujets…

Et puis si vous avez des résultats satisfaisants selon vos objectifs, vous aurez envie de continuer !

Ce que j’ai aimé :

• Le Dr. Bekka (oups)
• Leur vision de l’alimentation
• L’équipe ouffissime
• Ma sensibilité à l’insuline retrouvée
• Ma sensation de faim constante disparue
• La qualité du restaurant
• Mon groupe de table
• La place du sport
• Mon lit super confortable
• Ne faire ni le ménage, ni la cuisine !

Ce que je n’ai pas aimé :

• Toutes ces fois où on a toqué à ma porte mais que ce n’était pas le Dr. Bekka
• Les mesures Covid : pas de visites, pas de sorties et port du masque
• Réaliser que les salsifis, ce n’est pas mon truc (du tout)
• Découvrir que le « Parc » n’était pas un parc, mais juste de l’herbe autour du bâtiment (on fait vite le tour en courant)
• Le brouillard de novembre.

CONCLUSION

J’y retournerai.

Oui, pour moi, ce séjour a vraiment été une très belle expérience, et j’ai le projet d’y retourner d’ici quelques années. J’ai tant appris côté alimentation que je n’ai pas eu l’énergie d’optimiser ma pratique du sport et explorer certaines de mes réactions. C’est quelque chose que j’aimerais faire, une prochaine fois, du coup. D’ici là, ils auront sûrement fait évoluer un bon nombre de choses, et qui sait où en serons-nous en terme d’innovations technologiques ?

C’était long 3 semaines, et mon chien m’a terriblement manqué (lui, pas trop, sa petsitter avait un chat et il m’a vite oubliée). Cependant je suis revenue boostée à bloc, avec de nouvelles pratiques alimentaires qui me convenaient mieux et une sensibilité à l’insuline que je pensais impossible avec mon profil !

Peut-être serait-ce aussi adapté pour vous ?

La raison pour laquelle j’ai pris le temps d’écrire cet article (mis à part l’espoir de recevoir un mail du Dr. Bekka <3), est que nous sommes beaucoup à avoir banni ou fortement réduit les féculents. Je lis aussi que pas mal de mes abonnés se résignent à adopter des régimes low carbs, parce que « c’est plus simple à gérer ». Et nous sommes tous différents, mais manger équilibré et en quantité suffisante, c’est ESSENTIEL. Pour être en forme, il nous faut du bon carburant, et je me rends compte aujourd’hui que j’ai laissé la dictature de mes glycémies l’emporter sur les besoins du reste de mon corps.

Bref, si comme moi, vous aimeriez avoir un Diabète plus sage et manger des choses plus sympas sans devoir gérer l’apocalypse, pensez à l’IDNC. L’équipe de diabétologues est géniale, les diététiciennes au top, et vous seriez surpris des résultats.

Après tout, vous n’avez rien à perdre, mais tout à y gagner…!

 

Vous êtes restés sur votre faim et souhaitez lire les coulisses ?

Je vous invite à lire mon second article, beaucoup moins institutionnel, et encore plus long ! Vous y trouverez tous mes ressentis, mes expériences et ce qui a changé dans mon Diabète au cours du séjour ! SPOILER ALERT:// Je suis revenue dans le Sud de la France avec un Diabète beaucoup plus sage…! Je vous livre aussi des anecdotes, bref, vous aurez l’impression de l’avoir fait, ce séjour !

Une boucle fermée pour stylo ?

Une boucle fermée pour stylo ?

Une boucle fermée pour stylo ?

Tout le monde a désormais entendu parler des systèmes de boucles fermées sous pompe à insuline pour aider à la gestion du Diabète… Mais aujourd’hui, je vous parle de STYLOS  !

 Saviez-vous que Diabeloop prépare un système d’algorithme auto-apprenant de recommandations personnalisées d’insuline pour stylos ? Très grossièrement, une sorte d’algorithme de boucle fermée, mais pour les utilisateurs de stylos. Je vous explique tout.

Les stylos, laissés sur la touche

En France, nous sommes moins de 30% à utiliser une pompe à insuline dans le cadre d’un Diabète insulino-dépendant*. Les utilisateurs de stylos sont donc majoritaires.

Je ne suis pas là pour polémiquer sur les avantages/inconvénients de l’utilisation des stylos à insuline, mais bien pour souligner l’importance numérique de ces patients.

Alors que les capteurs ont largement contribué à une meilleure qualité de vie dans les deux camps, les systèmes de boucles fermées, dont tout le monde parle actuellement, et que certains qualifient de « traitement de l’avenir », laisse les patients sous stylos sur le carreau.

C’est pourquoi lorsque j’ai entendu parler de l’application d’aide à la gestion du diabète pour stylos de Diabeloop, j’ai accouru leur demander plus d’infos. J’ai trouvé le concept très intriguant !

Quel était le principe ? Était-ce pertinent puisque contrairement à une pompe à insuline, il n’y aurait pas d’administration automatique d’insuline avec des stylos ?

*Donnée issues d’un rapport de la HAS.

Diabeloop a encore frappé !

DBL-4pen, une future révolution ?

Vous connaissez sûrement le système de boucle fermée hybride de Diabeloop, DBLG1 ! Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur ce qu’est une boucle fermée, et ce système ainsi que les autres, je vous laisse lire mon article sur le sujet.

Et bien, leur futur système d’algorithme auto-apprenant de recommandations personnalisées d’insuline pour stylos, ou DBL-4pen, pour les intimes (Dieu merci, c’est plus court ahah), a été développé sur ce modèle ! Il est encore à l’étude, mais il s’agit d’un projet bien avancé.

En utilisant des algorithmes d’auto-apprentissage, DBL-4pen permettra aux patients diabétiques sous stylos de profiter de la plupart des améliorations cliniques de la boucle fermée de DBLG1 !

Petit point sur les stylos connectés

Avant d’aborder DBL-4pen dans le détail, refaisons le point sur les stylos connectés.

Si vous suivez assidument l’actualité sur le Diabète, vous avez sûrement vu passer des articles sur les stylos connectés !

Leur principe est simple, ils sont connectés à une application mobile, afin d’enregistrer vos doses d’insuline, calculer le temps écoulé entre deux injections, et transmettre vos données aux professionnels de santé via des applications mobiles partenaires de télésurveillance (Glooko, Mydiabby Healthcare, Diabnext et Libreview, etc.).

Nous avions découvert en 2017 la start-up Diabnext, puis quelques années plus tard, la technologie Mallya. Ces deux solutions reposent sur un objet connecté à clipser sur les stylos d’insuline.

Puis fin mars 2022, le remboursement des premiers stylos connectés a été annoncé en France. Il s’agissait des stylos NovoPen 6 et Novo Pen Echo Plus du fabricant Novo Nordisk. Sur ces deux modèles, la technologie est directement intégrée dans le stylo d’insuline.

Les avantages des stylos connectés

• Fini les oublis d’injections ou pire, les doublons
• Possibilité de suivi pour les parents
• Digitalisation des données
• Partage des données avec les professionnels de santé

DBL-4pen : l’algorithme pour les utilisateurs de stylos

Une boucle fermée pour stylos ?

Par essence, dire que DBL-4pen est une boucle fermée serait un non sens, puisque sous stylos, il n’y a pas d’administration d’insuline automatisée.

En revanche, on parle bien d’un algorithme auto-apprenant d’aide à la gestion du Diabète. Comme expliqué précédemment, les recherches de Diabeloop ont été faites en se basant sur DBLG1, l’algorithme mis en place pour leur système de boucle fermée hybride.

Est-ce disponible en France ?

Le dispositif n’est pas encore disponible en France.
(article datant de fin janvier 2023)
Le projet est en cours de développement.

DBL-4pen : comment ça marche ?

Définition du DBL-4pen

Le DBL-4pen est une application mobile connectée par Bluetooth. Elle est relié à un stylo à insuline et à un moniteur de glucose continu (CGM) qui mesure la glycémie toutes les cinq minutes. L’application recommande ensuite automatiquement et en temps réel la dose d’insuline idéale.

La solution offre la possibilité au patient, s’il le souhaite, de transmettre ses données à des professionnels de santé, ou sa famille.

Le dispositif DBL-4pen a été souhaité compatible avec Mallya, mais Diabeloop se dit ouvert à d’autres partenariats avec des technologies de stylos connectés, afin d’ouvrir de nouvelles opportunités et options pour les patients.

« Avec DBL-4pen, nous sommes en mesure d’apporter la puissance des algorithmes d’auto-apprentissage et de la connectivité à la majorité des personnes qui ne peuvent ou ne souhaitent pas porter une pompe à insuline » Erik Huneker, PDG et cofondateur de Diabeloop.

 

Parlons des performances de DBL-4pen !

DBL-4pen, un algorithme auto-apprenant

Concrètement, il recommande au patient la basale /lente totale à administrer selon ses analyses et peut aussi recommander de changer les ratios des repas (sensibilité à l’insuline). Enfin, l’algorithme peut également établir des recommandations de corrections. On notera que le calcul de la durée d’action de l’insuline est automatisé.

Moins de charge mentale

Développé par aider à la gestion quotidienne du Diabète par traitement sous stylos, il a aussi pour but de duire la charge mentale. Ainsi, il peut prévenir de l’oubli des injections. Il est à noter que toutes les notifications sont paramétrables, pour plus de confort.
Autre point important, les recommandations de DBL-4pen sont à la demande. Si le patient souhaite être tranquille, il a le choix entre deux échelles d’option « ne pas déranger » afin de maîtriser le degré d’intrusion de l’application.

Les repas & activités

DBL-4pen permet de déclarer des activités sportives et des repas via son application mobile, sur le modèle de sa boucle fermée hybride DBLG1.
Concernant les repas, il est possible de préciser  leur taille, (s’il s’agit de petits, moyens ou grands repas), afin d’enrichir le suivi et mieux personnaliser les doses d’insuline.

Le journal de bord

DBL-4pen affiche la glycémie en temps réel ainsi que l’insuline active. Il est facile de consulter les historiques afin de retrouver les repas, les doses et activités déclarées.

La digitalisation des données

DBL-4pen enregistre les doses d’insuline, les  glycémies, mais aussi les repas et les activités qui auront été renseignées. Toutes ces données précieuses, qui permettent un suivi détaillé et global, peuvent être téléchargées par le patient, et partagées avec des professionnels de santé ou des proches.

Pour qui ?

Ce système d’algorithme auto-apprenant de recommandations personnalisées d’insuline pour stylos s’adresse bien sûr à tous les diabétiques, type 1 ou type 2 insulino-dépendants, qui ne souhaitent pas porter une pompe à insuline. Sur le marché européen et aux U.S., DBL-4pen permettra aussi aux patients qui n’ont pas les moyens de s’offrir une pompe à insuline et tous les consommables que cela implique, de bénéficier d’une technologie efficace et plus accessible.

En résumé, DBL-4pen, c’est :

• une application mobile connectée aux stylos via Bluetooth
• un algorithme auto-apprenant

• des recommandations de doses d’insuline et de correctifs
• un suivi riche avec glycémies, doses d’insuline, repas et activités
• des notifications facultatives
• une aide pour ne plus oublier ses injections
• un journal de bord pratique en un coup d’oeil
• une transmission des données (médecins et proches)

Personnellement, je trouve le concept TRÈS prometteur, et j’ai hâte que le système sorte en France, pour avoir les premiers retours patients ! J’aime la volonté de permettre aux utilisateurs des stylos à insuline l’accès à une technologie pratique, visant à réduire aussi leur charge mentale.

En faisant mes recherches, je suis également tombée sur un système semblable des laboratoires Medtronic. En Suisse notamment, Medtronic a sorti une technologie de stylo connecté intelligent. Il s’agit d’une association entre le capteur Guardian Smart 4 et le système de stylo à insuline intelligent InPen (lectures de glycémie en temps réel + alertes prédictives + dosage d’insuline personnalisé ).
Affaire à suivre !
Cela sera également intéressant d’en savoir plus. Pour les petits curieux, voici le lien.

Et vous ? Que pensez-vous du système DBL-4pen ?

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Les pubs de parfum version Diabète

Les pubs de parfum version Diabète

Les PUBS de parfums

version Diabète

C’est l’incompréhension. Pourquoi ne voit-on jamais de capteurs de glycémie ou de pompes à insuline sur nos spots publicitaires ? C’est pourtant si raffiné et élégant… Je pourrais passer ma vie à en rajouter partout… (oui, je suis accompagnée par un professionnel, ne vous inquiétez pas).

Je me devais de rattraper cet impair. Surtout en pleine période des fêtes de fin d’année ! Alors pour vous tout spécialement, voici un florilège de Publicités version Diabète…! Enjoy.

Cela vous a arraché un sourire ?
Pourquoi ne pas découvrir à présent un autre article du même genre :

Vinaigre de cidre & glycémies

Vinaigre de cidre & glycémies

Vinaigre de cidre & glycémies

Cela fait quelques temps que je voulais partager cette trouvaille avec vous, mais je souhaitais mener à bien mes expériences jusqu’au bout, avant !

Sur cette (superbe) photo, vous trouverez mes deux plus puissants alliés contre… les hyperglycémies post-prandiales ! J’ai nommé Yuca, mon chien, et le VINAIGRE DE CIDRE !

Glycémie au naturel

Alors, je vous vois venir, ON SE CALME : Je ne suis pas en train de vous dire de vous soigner au vinaigre de cidre et à la cannelle ! C’est une petite astuce, et elle pourrait bien vous changer la vie. Ça se tente, non ?

Comme vous le savez si vous me suivez sur les réseaux sociaux, j’ai été trèèès insulino-résistante lorsque j’étais ado, et j’ai une assimilation LENTE des glucides. Chez moi, mes glycémies s’affolent 3h après ma consommation de féculents. Et j’ai souvent lu en message privé, que je n’étais pas la seule !

C’est problématique parce que 3h, c’est long. 3h après votre plat de pâtes, vous avez eu le temps de vivre votre vie et vous n’êtes jamais prêts pour un pic à 3.50g/L comme ça, sorti de nul part.

On sait qu’il existe des aliments/épices qui « lissent » les glycémies et sont sensés éviter les pics d’hyperglycémies.

Personnellement, je ne les ai jamais trouvé extraordinaires, jusqu’au vinaigre de cidre.

Pompe à insuline à tubulure Dana RS avec capteur Dexcom G6 et CamAPS FX en boucle fermée - La Belle & le Diabète

Glycémie post…quoi ?

Les glycémies post-prandiales

On appelle une glycémie post-prandiale, le taux de sucre dans le sang, 2h après un repas. C’est important dans le cadre de la surveillance d’un Diabète de type 2, mais dans le cas d’un Diabète de type 1, c’est une donnée extrêmement précieuse.

La glycémie PP vous indiquera si vous avez réussi à gérer votre repas. En dehors d’un mauvais calcul des glucides, ou d’un problème de basal/lente qui coïncide avec cette horaire, la glycémie PP vous permettra de savoir si votre ratio/RIG est bon, ou non.

Le ratio, ou RIG dans les pompes à insuline, est un nombre qui correspond à votre sensibilité à l’insuline. C’est une donnée clé dans le calcul de nos doses d’insuline, que vous le fassiez de tête ou utilisiez l’Assistant Bolus de votre pompe à insuline.

Pics à retardement

Pourquoiiiiiii ?

Il arrive cependant que vous ayez des pics d’hyperglycémie tardifs (plus de 2h après le repas), sans vraiment comprendre pourquoi.

La piste la plus connue, c’est le gras. Il n’est pas rare de constater une hyperglycémie si vous avez mangé une bonne raclette ou une pizza.

Mais il existe aussi des personnes qui mangent sagement des repas IG bas (Index Glycémique bas), et assistent, impuissants, à de violentes hyperglycémies des heures plus tard… (moiiiiiiii ?).

Bon, et bien pour ces gens-là, TOUTES les astuces sont bonnes à prendre.

Bolus carrés & prolongés

Une solution sous pompe à insuline

Je ne peux décemment pas écrire un article sur les pics d’hyperglycémie PP sans mentionner les bolus carrés & prolongés.

Les bolus carrés

Il s’agit d’un bolus de repas que votre pompe à insuline va administrer en continu sur une période choisie (souvent entre 30 min et 8h, selon les pompes).

C’est utile lorsque vos repas sont longs, ou que vous faites souvent des hypoglycémies pendant ou juste après vos repas, et avez besoin d’un coup de pouce un peu plus tard pour éviter les hypers !

Les bolus prolongés ou bolus duos

Il s’agit d’un bolus standard, combiné avec un bolus carré. Autrement dit, la pompe vous administre une partie de votre bolus total immédiatement, et le reste en continu sur une période choisie.

La technique des bolus carrés et duos, ou prolongés dans la gestion d'un Diabète sous pompe à insuline

C’est exactement les outils dont nous avons besoin quand la glycémie s’affole au bout de plusieurs heures après le repas.

BREF.

Vous faîtes tout ça, mais ça ne suffit pas. Passons au vinaigre !

?

VINAIGRE FOREVER

Une belle découverte

C’est un abonné qui m’en a parlé le premier. Comme toujours, je suis restée polie, mais je me suis vraiment demandé pour qui il me prenait. Comment du vinaigre de cidre allait m’aider à exterminer mes 3.50g/L 3h après un repas avec féculents blancs ?

Mais il avait l’air sûr de lui et m’a même parlé d’études, alors je suis allée fouiner un peu. BAM. Effectivement, il y a eu des études réalisées sur des diabétiques de type 2 mais aussi de type 1 . Et il a été constaté que l’ingestion d’une cuillère à soupe de vinaigre de cidre avant un repas aidait les patients à « lisser » leurs glycémies et éviter les gros pics.

J’écarquillais les yeux. Un truc aussi simple ? J’étais même prête à le boire cul sec s’il le fallait.

Mises en garde & bon sens

Comme vous le savez (en tout cas je l’espère très fort), nous sommes tous différents. Notre sensibilité est unique, et je ne vous apprends rien en précisant que ce n’est pas parce que j’ai constaté sur certains repas une amélioration de 40% de mes pics que ce sera forcément miraculeux chez vous aussi !

Cependant, je suis persuadée que ça peut aider du monde. C’est pourquoi j’ai pris le temps de réaliser cet article, dans lequel je vous explique les effets du vinaigre de cidre. Vous trouverez ci-dessous des exemples de mes propres expériences glycémiques sur des repas identiques, avec et sans la prise de vinaigre de cidre. (j’ai commencé sans vinaigre de cidre, puis j’ai refait ces mêmes repas en prenant du vinaigre de cidre).

Libre à vous par la suite de tenter, ou non !

Sur des repas riches, ou des féculents hyperglycémiants chez moi (qui avec mon profil, me font augmenter violemment la glycémie plusieurs heures après), j’ai obtenu des résultats très satisfaisants, même s’il y a toujours des hypers. J’ai réalisé une dizaine de tests de ce genre, et en moyenne, pendant mon pic, ma glycémie la plus haute est 30% plus basse avec la prise d’une cuillère à soupe de vinaigre de cidre. Certaines fois, ce n’est que 20, ou 15%, d’autres fois, le résultat est remarquable et c’est une diminution de 50% ! Tout au début, je n’avais pas toujours de bons résultats, mais c’est devenu quasi systématique au bout d’une semaine de prise régulière de vinaigre de cidre. J’imagine qu’une ingestion régulière me convient mieux… Je ne sais pas si c’est universel ou non.

BREF ce n’est pas magique, il y a aussi des ratés, mais dans l’ensemble, je suis MÉGA satisfaite !

Vous l’aurez compris en parcourant l’article, je suis fan d’Archie. C’est une très jolie marque française, pleine de bienveillance et authentique (et j’adooooore leur packaging). Leur production est entièrement artisanale et leur bocage se trouve en Normandie.

J’ai contacté la marque pour parler de mon projet d’écrire un article sur le vinaigre de cidre, et ils m’ont envoyé un adorable colis. Le papa de Marina, co-fondatrice d’Archie, est d’ailleurs diabétique, et un adepte du vinaigre de cidre depuis toujours ! Je me fournis désormais chez eux. (Je vous souhaite « bon chance » si vous achetez le premier venu en grande surface, le goût n’est pas DU TOUT le même, vous êtes prévenus <3)

Qu'est-ce que le vinaigre de cidre ?

Il s’agit d’un vinaigre fabriqué à partir de jus de pomme fermenté.

Sa composition est riche et très intéressante : acide acétique, nutriments et prébiotiques.

Utilisés dans le monde depuis des millénaires, il a été scientifiquement reconnu pour la réduction de la graisse et la perte de poids, l’amélioration de la glycémie, l’aide à la digestion et ses actions antibactériennes.

Comment le choisir ?

Si vous souhaitez profitez des bienfaits du vinaigre de cidre, il faut cependant respecter certaines règles. Je vous conseille vivement de le choisir BIO, et impérativement non filtré et non pasteurisé.

Un vinaigre de cidre non pasteurisé & non flitré signifie qu’il a conservé toutes ses qualités naturelles, que ce soit celles de la pomme comme celles du vinaigre.

En réalisant cet article, je me suis rapprochée de la marque Archie, et je vous la recommande les yeux fermés. Je me sers chez eux (parce qu’ils sont trop gentils, que leur bouteille est trop chou et que j’adore leur com ahah).

Comment ça marche, en fait ?

Des études ont montré que l’acide acétique du vinaigre du cidre améliore la sensibilité à l’insuline, et donc stabilise la glycémie (en complément d’une dose adaptée d’insuline pour les insulino-dépendants, ou de la prise de d’anti-diabétiques oraux pour les DT2), en évitant les pics violents d’hyperglycémie.

En effet, le vinaigre de cidre parvient, grâce à ses enzymes, à faciliter la digestion. Cela s’explique par la « prédigestion » des protéines et donc la facilitation de la dégradation des graisses.

Comment le consommer ?

Dans les études réalisées, les patients consommaient une cuillère à soupe de vinaigre de cidre avant le repas.

On peut le boire pur, mais le goût sera tout de même particulier. Il est aussi possible de le diluer dans un peu d’eau, ou encore mieux, de l’utiliser dans l’assaisonnement de votre repas.

Dans le cas d’une recherche d’amélioration de la sensibilité à l’insuline, il n’est pas important de le consommer avant, pendant ou juste après le repas. C’est comme vous préférez.

Alors, prêts à mater vos hypers post-prandiales ?

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