Diabète de type 1 et sport

Diabète de type 1 et sport

Dans cet article, je voulais aborder une thématique qui me tient très à cœur ! LE SPORT. Parce que bien sûr, on peut faire du sport !

On a tous déjà entendu que le sport était bon pour la santé, et cela s’applique également à tous les diabétiques. Le sport est bon l’organisme, notre résistance, le moral, la confiance en soi, bref, c’est vraiment quelque chose de très positif.

Comment gérer le sport avec un Diabète ?

J’ai souhaité écrire cet article aujourd’hui pour encourager tous ceux qui essaient de trouver leur équilibre dans le sport. Avec un Diabète de type 1, ce n’est pas facile. Je ne vais pas vous mentir, il est fort probable que vous galériez un peu le temps de comprendre comment vous réagissez face à sport.

Mais ne vous inquiétez pas, si vous vous laissez une chance, ça va super bien se passer !

Regardez il s’en sort tellement bien lui… 😉
@everyday_t1d

Aurais-je oublier de faire les présentations ? Voici Austin, un diabadass comme vous le serez bientôt ou l’êtes déjà !
@everyday_t1d

Quand le sport vous fait baisser la glycémie

Par définition, faire du sport vous fait dépenser de l’énergie, et donc va faire baisser le sucre dans votre sang : votre glycémie. Il y a donc beaucoup de diabétiques qui ont tendance à faire des hypoglycémies pendant l’effort ou juste après.

Chacun trouve alors la solution adaptée à son Diabète :
• baisser son insuline (si le sport est juste après un repas/goûter)
• manger un morceau avant
• manger un encas après
• régler sa pompe pour baisser son basal (créer un débit de basal temporaire)

etc.

 

 

Chrithel Oerum, une instagrameuse que j’adore et qui pète la classe. Site internet : Diabetes Strong

Quand le sport vous fait monter la glycémie

Du sport qui donne des hyperglycémies ? Qu’est-ce qu’elle raconte elle ? Oui, oui. Vous avez bien lu. Le coupable ici s’appelle l’adrénaline. Encore une fois cela dépend des diabétiques, mais nous sommes beaucoup à réagir ainsi à l’adrénaline. Lorsque vous êtes excité(e), lors d’une compétition par exemple, vous êtes heureux(se), stressé(e) et votre fréquence cardiaque monte, avec votre glycémie. Ce genre d’émotions fortes peut provoquer des hyperglycémies.

De la même façon, un effort violent et rapide vous fera probablement davantage monter la glycémie (cross-training cardio-training, sprint, etc.) qu’une course longue distance à allure modérée…

 

 

Oui, oui, de nouveau Austin. DT1 POWEEEER
@everyday_t1d

Le sport, un moyen d’accepter son Diabète ?

J’ai envie de dire : OUI.

Je pense vraiment que le sport aide à se sentir mieux de manière générale, mais particulièrement pour les diabétiques car c’est un moyen très efficace de s’approprier son Diabète. Vous allez chercher à comprendre, avec comme but précis de pouvoir profiter joyeusement du sport que vous avez envie de faire. C’est ludique et agréable, et vos efforts vont vite payer !

Pour ceux qui portent des capteurs et des pompes à insuline, c’est aussi l’occasion de vous familiariser avec leur port. Je trouve que le rapport étroit avec notre corps durant le sport est très important pour accepter nos dispositifs médicaux. Lorsque vous réussirez votre séance, vous aurez l’impression de former une équipe avec votre Diabète. Vous aurez envie de partager avec la terre entière combien vous avez géré la situation. (Et bonne nouvelle ! Il y a Facebook et Instagram, c’est fait pour ça, allez-y ah ah)

Lissie, LA personne qui m’a littéralement réconciliée avec les capteurs, et poussée à vouloir une pompe Omnipod… (je veux dire elle est tellement jolie avec pourquoi pas moiiiii) @needlesandspoons

Qu’est ce que le Diabète ?

Qu’est ce que le Diabète ?

DÉFINITION : Notre corps a besoin d’énergie pour fonctionner : le glucose.
Mais afin que le glucose passe de notre sang à nos cellules et organes, nous avons besoin d’insuline. Lorsque le pancréas n’en produit plus, ou trop peu, on parle de diabète.

Le Diabète de type 1 n’est pas causé par une mauvaise alimentation. Il s’agit d’une maladie auto-immune.

Autant vous prévenir maintenant, vous allez en entendre des vertes et des pas mûres sur le Diabète. Les gens ont toujours de merveilleux conseils, recettes magiques et idées reçues sur le Diabète. Mais TRÈS RARES sont ceux qui savent de quoi ils parlent. Apprenez dès à présent à lâcher prise à ce sujet, et économisez votre énergie à des fins plus utiles.

La confusion concernant l’alimentation provient de la différence méconnue entre type 1 et type 2. Les diabétiques de type 1 ne représentent que 10% des diabétiques, et il est assez peu fréquent dans les médias de lire la spécification des types : non, on parle de sucre, de sédentarité, de personnes âgées et de « diabète ». C’est tout.

Il existe plusieurs types de Diabète.

Le plus répandu est le type 2 : il nécessite un régime alimentaire, pour aider le pancréas à gérer l’insuline, car les diabétiques de type 2 sont résistants à l’insuline. Le sport et une alimentation saine sont souvent la clé pour soigner le diabète de type 2. Il représente 90% des diabétiques. Il peut être héréditaire, et peut se guérir.

Ces notions de régime alimentaire, sport et guérison possible ne concernent pas les diabétiques de type 1 (pas plus que tous les êtres humains, quoi). Vous entendrez souvent des personnes vous assurer qu’il vous suffirez de courir un peu et de manger de la salade pour ne plus être diabétique. Rappelez-vous que les personnes qui connaissent la différence entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2 sont TRÈS RARES.

Aucun jus de papaye ou graines du Tibet ne vous guérira de votre diabète de type 1.

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune, qui vous accompagnera toute votre vie. Ne le combattez pas, ne vous en faites pas un ennemi, ne le vivez pas comme une déclaration de guerre. Acceptez-le, domptez-le, faites-en un allié. Vivez avec lui.

Si vous êtes curieux concernant les autres types de diabète, tels que le diabète gestationnel, le LADA ou le MODY, voici un lien qui vous les présentera :
LES DIFFÉRENTS TYPES DE DIABÈTE

Le Diabète de type 1 est caractérisé par un pancréas qui ne produit plus d’insuline : le sucre que vous ingérez (et vous faîtes bien) reste alors coincé dans votre sang, sans pouvoir nourrir vos cellules et vos organes. Or nous avons besoin d’insuline, alors vous devrez vous injecter de l’insuline vous même. Que vous décidiez de porter une pompe à insuline ou d’utiliser des stylos d’insuline et de vous piquer dès que nécessaire, la logique est la même : le but est de normaliser votre glycémie. (la glycémie est le taux de sucre qui se trouve dans votre sang ; un appareil de glycémie ou un capteur de glycémie vous aidera à le savoir)

 

Le traitement du Diabète de type 1

Le traitement du Diabète de type 1

Oui, rassurez-vous, il y en a un, et il marche plutôt bien !
Dans cet article, nous allons voir ensemble comment se soigne le Diabète de type 1. Quelles sont vos options et sur quels critères choisir votre traitement.

Vive les capteurs de glycémie !

Connaitre votre glycémie (taux de sucre dans le sang), c’est la base pour pouvoir adapter votre traitement ! Et là, on a fait un sacré saut car, si avant on devait se faire une glycémie avec un appareil de glycémie (vous savez le petit stylo auto-piqueur, la goutte de sang, la bandelette branchée à l’appareil tout ça tout ça…), et bien maintenant nous avons des capteurs de glycémie qui nous permettent de savoir votre glycémie non stop ! Vous pouvez voir une courbe, et cela a révolutionné le Diabète.

Votre glycémie doit idéalement être entre 0,80g/L et 1,80g/L. En dessous de 0,60g/L, c’est une hypoglycémie. Au-dessus de 1,80g/L, c’est une hyperglycémie.

Vous pouvez toujours continuer sans capteur, mais vous n’aurez que 3-4 glycémies par jour, quand vous les ferez, sûrement avant les repas, et vous ne saurez pas ce qui s’est passé entre. Les capteurs sont un outil extraordinaire je vous conseille de les adopter !

Le principe du capteur de glycémie est simple, c’est un dispositif que vous posez sur votre peau, pour 1 ou 2 semaines selon le capteur. À la pose, une petite canule s’insère dans votre peau (vraiment rien d’insurmontable niveau douleur, ne tournez pas de l’œil, ça va aller), et grâce à son petit terminal, ou votre téléphone selon le dispositif choisi, vous aurez les résultats !

Maintenant que vous avez compris l’intérêt des glycémies, parlons de l’insuline. Pour fonctionner, votre corps a besoin d’insuline, car c’est ce qui permet à votre sucre de passer dans vos cellules et vos organes, et de ne pas rester en trop grande quantité coincé dans votre sang !

 

Je vous parlerai ici du traitement dit de « l’insulinothérapie fonctionnelle ». C’est le plus récent, le plus adapté et selon moi, celui qui vous offrira la meilleure qualité de vie !

 

Le calcul des glucides

Si vous avez bien compris le principe du Diabète de type 1, vous savez que de base, il y a trop de sucre dans votre sang, puisque sans insuline, il est coincé.

La base du traitement est donc une insuline (dite « lente » si vous vous injectez l’insuline par stylo, ou dite « basale » si vous avez choisi une pompe à insuline) qui circule tout au long de la journée dans votre corps, afin de réguler votre taux de sucre. Si vous ne mangiez pas, ne faisiez pas de sport et n’étiez soumis à aucun stress ou émotion forte, cela suffirait à vous équilibrer.

Malheureusement, ou plutôt heureusement pour nous, notre vie est riche, tout comme notre alimentation, alors vous allez devoir en plus de cette « base », ajoutez de l’insuline rapide. À chaque prise de sucres, que ce soit un repas ou un goûter, vous allez apprendre à calculer les glucides, les repérer, et les adapter en doses d’insuline pour rester équilibré.

Ne vous inquiétez pas, vous pourrez apprendre le calcul des glucides en hôpital, et vous serez accompagné par votre diabétologue pour choisir vos doses. Vous ne serez pas seul, et très vite, vous deviendrez un as du calcul de glucides et des doses d’insuline qui en découlent.

Il y a autant de Diabètes différents que de diabétiques, aussi, vous apprendrez à vous connaitre, et prendre les décisions adaptées à votre profil.

Il existe de nombreux livres, index et applications mobiles qui peuvent vous aider pour apprendre à calculer les glucides. Et puis avec l’habitude, vous ferez tout de tête.

Bon, du coup, le luxe d’ignorer ce que vous mangez vraiment ne vous sera pas possible. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous aurez de bonnes connaissances en nutrition. Et ça, c’est la classe.

Pompe à insuline ou stylos ?

Parlons de choses sérieuses maintenant ! Team pompe ou stylo ??

Pas de panique, l’avantage avec les traitements du Diabète de type 1, c’est que vous n’êtes jamais piégé : vous pouvez toujours changer.

Les stylos ou multi-injections :

Avec les stylos d’insuline, l’avantage, c’est que vous ne portez pas votre Diabète sur vous, à l’exception du capteur de glycémie, que je vous recommande vivement. Vous calculez vos glucides, vous choisissez votre dose, vous sortez votre stylo, un petit pic et retour dans la trousse de Diabète. C’est discret, mais vous devrez au minimum vous faire 4 piqures par jour, qui correspondent :
• aux trois injections de repas (plus, si vous prenez des goûters)
• à votre insuline lente, injectée à heure fixe (celle qui vous maintient à un taux correct tant que vous êtes à jeun)

Les stylos d’insuline se délivre sous ordonnance dans votre pharmacie. Vous en aurez donc toujours deux avec vous : votre stylo de lente et votre stylo de rapide.

Ils se conservent à température ambiante, entre 18 et 25°C mais craignent le grand froid ou les grandes chaleurs. À porter contre soi au ski donc, et à protéger en pochette isotherme à la plage, par exemple.

Tant qu’ils ne sont pas ouverts, les stylos d’avance se conserve au frigo.

La pompe à insuline :

La pompe à insuline se porte comme un capteur de glycémie : en contact direct avec votre peau. Il s’agit d’un boitier souvent relié à une tubulure et un cathéter (Il existe aussi des pompes dites patch, qui n’ont ni tubulure ni cathéter).

La plupart des pompes à insuline se règlent directement par le boitier, ou via une télécommande. Une canule insérée dans votre peau vous permet de vous administrer de l’insuline non stop, pour la « basale », et au besoin lorsque vous mangez. Ces injections ponctuelles s’appellent « bolus ».

Les réglages sont plus fins, il y a beaucoup plus de possibilités, mais il faudra la changer tous les 2-3 jours, et accepter de la porter sur vous. C’est un rapport différent. De nos jours, les enfants sont souvent passés sous pompe d’office, car c’est un dispositif très pratique et sécurisant pour les parents.

Lorsque vous avez une pompe à insuline, vous devez cependant vous munir d’un traitement de secours par stylos, au cas où la pompe aurait un problème. En terme de matériel, vous avez donc les deux.

Les flacons d’insuline ou recharges des pompes se conservent aussi à température ambiante, et non ouvertes : au frigo. De la même manière que les stylos, ils craignent le grand froid et la grande chaleur.

Voilà, une fois votre capteur en place et de l’insuline sur vous, vous êtes parés pour vous occuper de votre Diabète !

N’hésitez pas à discuter de tout cela avec votre médecin. Mais encore une fois, rien ne vous empêche de passer plus tard à la pompe à insuline, ou revenir aux injections par la suite. Il en va de même pour les capteurs de glycémie.


Bref, soyez libres et heureux !

Hypoglycémies et Hyperglycémies

Hypoglycémies et Hyperglycémies

DÉFINITION : Il s’agit de résultats de votre glycémie : de votre taux de sucre/glucose dans le sang. Votre glycémie devrait se situer entre 0,80 g/L, et 1,80 g/L.

Lorsque vous n’avez pas assez de sucre dans le sang, vous êtes en hypoglycémie : < 0,80g/L
Lorsque vous avez trop de sucre dans le sang, vous êtes en hyperglycémie : > 1,80 g/L

L’hypoglycémie, à l’instar de l’hyperglycémie, n’est pas un signe de Diabète.

Effectivement, vous avez sûrement déjà assisté à une hypoglycémie, ne serait-ce qu’en cours d’EPS, quand un de vos camarades a eu la charmante idée de ne pas manger le matin avant le cours de sport. L’hypoglycémie n’est pas propre aux diabétiques, tout le monde peut faire une hypoglycémie. L’hyperglycémie elle en revanche, n’est possible que pour les diabétiques, car un pancréas fonctionnel ne laissera jamais, même après une descente sauvage de pot de Nutella, la glycémie trop monter.

L’hypoglycémie

Il y a de nombreuses explications à une hypoglycémie pour un diabétique. Vous avez pu surdoser votre repas, sous-estimer votre activité sportive, courir de manière impromptue derrière votre bus jusqu’à l’arrêt suivant…

Il est important d’essayer de comprendre pourquoi, afin d’éviter au maximum ce désagrément. Mais dans l’absolu, commencez par vous sucrer.

Les signes de l’hypoglycémie sont pâleur, tremblements, état d’ébriété, irritabilité, vertiges, fatigue, hallucinations, faim, etc.

Que faire en hypoglycémie ?

L’important est de faire remonter votre glycémie. Si cela vous est physiquement possible, sucrez-vous avec raison. Nul besoin de boire votre bouteille de sirop cul sec. Normalement, quelques morceaux de sucres suffisent. Personne ne vous jugera si vous vous sucrez trop, mais il faudra par la suite gérer à l’inverse, une hyperglycémie, et vous n’avez pas envie de tomber dans le cercle vicieux des montagnes russes. Le mieux est de déterminer par expérience de combien vous avez besoin, et de se contenter du nécessaire.

Comment se re-sucrer ?

Vous n’aurez qu’une envie croyez-moi, vous sentir mieux, rapidement. Comme leur nom l’indique, les sucres rapides seront vos alliés. Lors d’une hypoglycémie, le plus efficace reste de manger du sucre, boire du sirop, un jus, du miel, de la confiture, ce que vous voulez tant qu’il s’agit d’un aliment ou d’une boisson avec des sucres rapides.

Notez que le chocolat n’est pas votre ami lors d’une hypoglycémie car comme tout aliment gras, il vous re-sucrera en gros traitre, c’est à dire fort certes, mais pas tout de suite.

Certains attendent un peu après avoir ingurgité du sucre, puis complètent avec un féculent : biscuit, pain, etc. C’est comme vous le sentez, chacun est différent. Pour ma part c’était la procédure quand j’étais enfant, mais cela fait très longtemps que j’ai arrêté de le faire car le sucre rapide me suffit pour remonter. (faut voir ce que je m’envoie à chaque fois aussi… je vous souhaite d’être plus raisonnable que moi ah ah)

Il est conseillé aussi de rester au calme après une hypoglycémie. Là encore, vous apprendrez à vous connaitre et adapter votre comportement.

L’hyperglycémie

Là aussi vous allez sûrement passer de longs moments à essayer de comprendre pourquoi votre glycémie a subitement décollé ! Mauvais calcul de glucides ? Stress ? Vous avez surestimé votre sport ? Parfois, on ne sait tout simplement pas. Il arrive que votre corps aie ses particularités.

Pour ma part, j’ai un pic d’hyper à minuit ainsi qu’à 4h du matin. J’ai donc adapté mon traitement en fonction, l’important c’est de s’adapter, on ne peut pas toujours tout expliquer.

Les symptômes de l’hyperglycémie sont la déshydratation, maux de tête, nausées, troubles de la vue, etc.

injection au stylo à insuline pour le Diabète de type 1

Que faire en hyperglycémie ?

Comme vous pouvez le deviner, il vous faut faire baisser la glycémie. Il n’est pas bon de rester trop souvent en hyperglycémie.

Pour désamorcer une hyperglycémie, il faut administrer de l’insuline. On peut les appeler « correctifs », et que ce soit par injection ou par votre pompe à insuline, ils vous permettront de retrouver une glycémie normale.

Il est déconseillé de faire du sport en hyperglycémie, car vous pouvez aggraver la situation en produisant de l’acétone. Et sport et acétone, ça ne fait pas bon ménage du TOUT. (l’acétone de manière générale ce n’est pas bon hein… vous pouvez vérifier que vous n’en avez pas grâce à des bandelettes spéciales sur votre appareil de glycémie).

injection au stylo à insuline pour le Diabète de type 1

Les suivis médicaux du Diabète de type 1

Les suivis médicaux du Diabète de type 1

Lorsque l’on est diabétique de type 1, il y a certains examens médicaux obligatoires, afin de vérifier que vous soyez en bonne santé et prévenir les complications.

Avec ton diabéto tu t’allieras.

Évidemment, la première chose, c’est le suivi régulier avec un diabétologue. Choisissez-le(la) bien, car il/elle sera votre allié(e) ! C’est le diabétologue qui vous fournira les ordonnances et s’occupera des prises en charge pour la pose des capteurs ou de pompe à insuline.

Il est recommandé de consulter un diabétologue au moins tous les 3 mois.

Avant chaque consultation chez le diabétologue, veillez à faire votre hémoglobine glyquée : il s’agit d’une analyse sanguine qui détermine la moyenne de vos glycémies sur 2-3 mois.

Ci-dessous, une illustration vous aidant à comprendre les chiffres.

Examens médicaux annuels et Diabète

Il vous faudra également prendre rendez-vous annuellement avec des médecins tels que : l’ophtalmologue, le cardiologue, le dentiste. Voyez cela directement avec votre diabétologue ou votre médecin traitant : ils en profiteront également pour vous prescrire des analyses sanguines complètes une fois par an.

 

Redoubler d’attention

De manière générale, il faut redoubler d’attention lorsqu’on est diabétique, car tout peut aller vite. Lorsque vous êtes malade, n’hésitez pas à consulter, et veillez régulièrement à ce que vous soyez en bonne santé : pied, peau, cicatrisation, etc.

Mieux vaut prévenir que guérir !