Calendrier Sugar Palace : Les Femmes diabétiques à l’honneur

QUOTIDIEN, SORTIES

Le Calendrier Sugar Palace, c’est celui qu’on aurait tous rêvé d’avoir, que ce soit les jours où on n’a pas la patate et même quand on a le smile !

Le Diabète, cet Art de Vivre

Et si vivre avec un Diabète de type 1 était plutôt un Art de vivre, une manière d’embrasser le monde avec force et panache ? Le Calendrier Sugar Palace, c’est l’histoire de 7 femmes diabétiques de type 1, Pauline, à l’origine du projet, mais aussi Tine, Auxane, Edlira, Christelle, Emmanuelle, et Hanna, qui se sont dévoilées dans toute leur authenticité.

À travers la lentille de la talentueuse photographe Viviana Morizet, elles se sont confiées, ont dansé, ri, et surtout, partagé leur vérité : vivre avec le Diabète, c’est aussi être belle et forte.

Les fonds récoltés avec ce projet iront à T1International, une organisation qui lutte pour un accès universel à l’insuline (#Insulin4All).

C’est donc plus qu’un simple calendrier : c’est une cause, un message de solidarité, et un rappel que les Good Vibes peut coexister avec le Diabète.

Pour précommander cette merveille, RDV ici :

Good Vibes 100% authentique

Je nuance cependant un point important :

Si le projet est résolument positif, et rappelle qu’une forcé réside en chacun nous, il n’est pas question de prétendre que tout est rose et merveilleux. Le chemin vers l’acceptation de notre Diabète, entre capteurs, cathéters et charge mentale, rend parfois notre rapport au corps compliqué. Et c’est tout à fait naturel.

Dans une société résolument impitoyable avec les femmes, sur le poids et l’apparence physique, ce calendrier se veut à la fois un hommage, un geste de soutien et une inspiration. Cette acceptation de soi, de son Diabète de son corps est un chemin personnel et propre à chacun.

Ce calendrier est une initiative fantastique de sensibilisation autour du Diabète de type 1, à la #T1DLooksLikeMe version frenchie, solaire et pleine de vie. Mais c’est aussi un pas en avant, et même une main tendue vers l’acceptation de notre vie de Femme avec un Diabète de type 1, pour le meilleur et pour le pire.

Qui est Pauline Pinsolle, de Sugar Palace ?

J’ai rencontré Pauline il y a plusieurs années, lors d’un évènement entre DT1, le seul que j’ai fait de ma vie. Le déclencheur ? Sur cette édition, il y avait une initiation de boxe, et j’accompagnais Vaea, qui allait présenter ses Gluc Hypo. J’ai beaucoup apprécié la journée, et eut un véritable coup de cœur pour Pauline, qui est une personne vraiment incroyable et solaire.

Pauline Pinsolle vit avec le Diabète de type 1 depuis 2011. Elle mène une vie haute en couleurs et en défis ! Maman, marathonienne, et journaliste  « Art de vivre » depuis plus de 10 ans, elle est passionnée de voyages et de gastronomie.

Pour elle, le Diabète de type 1 est un Art de Vivre.

C’est dans cet état d’esprit qu’elle a créé : Sugar Palace, qui propose entre autres, les Sugar Classes.
Le concept de Sugar Class est un espace d’échange autour du Diabète de type 1. On se rencontre, on partage, on se confie sur nos vies, nos envies, nos forces. On parle alimentation, voyage, sexualité, parentalité, sans aucun tabou. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux lieux, déguster de bons petits plats, boire un verre ensemble et selon la thématique de la rencontre, de s’essayer au yoga, à la boxe, à la danse, etc.

En 2024 a même eu lieu la 1ère édition inédite de #SUGARCAMP à Biscarosse, pour découvrir le surf pendant plusieurs jours (oui, il y a une saison 2).

Du coup, je l’avoue, je n’ai pas été surprise de découvrir ce méga projet de calendrier 2025, parce que Pauline, elle ne chôme pas, et elle a de super idées !

D’ailleurs, je vous laisse lire sa mini interview sur le Calendrier Sugar Palace 2025.

?

Parle-nous de ce que représente ce Calendrier Sugar Palace pour toi !

 

C’est une grande fierté d’avoir organisé ce projet si rapidement et qu’il prenne vie aussi vite ! J’avais envie d’avoir un bel objet qui représenterait les DT1, hommes et femmes confondus. Finalement il n’y a que des femmes qui se sont manifestées, comme quoi encore et toujours la force des femmes !

J’avais un peu (clairement) le fantasme des Dieux du Stade en version diabète. J’avais besoin de montrer la vie, la joie, les capteurs, nos corps marqués, nos corps reliés à la vie. J’avais envie de gaieté et de couleurs. De nous mettre à l’honneur. De montrer le bon dans ce qu’on vit parfois de sombre et douloureux. Derrière chacune de ses femmes, ces des histoires, des combats, des joies et des peines. C’est oser se montrer, avec son capteur et sa pompe, affronter le regard des autres et faire comme si tout était normal. Alors qu’il n’y a rien de normal et de juste dans la maladie.

Bref, j’avais envie d’aider à changer nos regards sur nous-mêmes, sur la maladie et d’ériger au rang de QUEENS ces femmes qui ont osé se mettre à nu, et ce pour toutes celles qui ont besoin de courage. Tine, Edlira, Auxane, Hanna, Christelle et Emannuelle sont devenues en l’espace d’une journée, une famille, un refuge !

C’est fort ce qui s’est passé entre nous et je crois que ça se voit sur les photos. Je suis si fière d’elles, elles sont toutes des modèles de force et si belles dans leur fragilité.

Quelle suite pour ce superbe projet ?

 

Ce sur quoi j’ai très peu communiqué, c’est que Tine, Edlira, Auxane, Hanna, Christelle et Emmanuelle et moi sommes représentées sur le mois de la découverte du diabète. Par exemple moi ,c’était au mois de mai. Je suis donc la Miss Mai du calendrier !

Et sur nos photos, nous avons toutes une phrase qui évoque de manière positive ce que le diabète nous a apporté. Comme expliqué plus haut, nous soutenons une cause qui nous tient à cœur, c’est l’accès à l’insuline pour tous et partout dans le monde. À chaque fois que vous achetez le calendrier, les fonds sont reversés à T1International.

Pour aller plus loin, nous sommes en train d’organiser une exposition de photos (celles du calendrier + des exclusives) pour la Journée Mondiale du Diabète. Rien de sûr, rien de fait, mais on va faire notre maximum !

Et puis j’aimerais que les hommes se manifestent aussi, les enfants, les femmes enceintes, j’aimerais tant qu’il y ait une édition par an. Ça serait fou, non ?